Bon… Qu’avons nous là? Le prof qui revient et qui invite les gens à venir raconter leur vie sur scène. Comment faire gagner du temps à l’organisation, leçon numéro une. Je crois qu’on est partis pour se faire chier encore un peu!
La première personne est, entre autre, à la recherche d’un Pokémon perdu. Bon, okay, monter sur scène pour ça, c’est un peu une bonne idée. Mais ce qui m’intrigue le plus sur cette personne, ce sont les recherches qu’elle mène. Le phénomène Dynamax. Une démonstration de puissance pure qui gagne en popularité dans cette fameuse région qu’est Galar, et qui fait beaucoup parler d’elle ces derniers temps. Je suis sceptique. Le phénomène Dynamax, si il s’agit bien de ça (ou en tout cas, ça doit être quelque chose qui s’en rapproche) n’est pas inconnu à Lumiris. Lionel m’a raconté son passif avec la Team Mistral, qui ont invoqué des Pokémon gigantesques pour raser les villes de la région.
Et la technologie qui a permis ça est contrôlée et couramment utilisée dans une autre région? Mettre une telle technologie à la portée de n’importe quel dresseur est dangereux. Mais si les habitants de Lumiris l’avaient eu à leur portée au moment des événement liés à la team, leur contre-attaque aurait pu être plus forte, et le nombre de victimes peut être moins grand. Qu’une telle puissance existe, ça n’apporte rien de bon. Mais quitte à ce qu’elle soit là, autant qu’elle puisse être maîtrisée. Affaire à suivre, et de près.
Bon, ok, j’avoue, ce mec c’est mon préféré de la soirée. Voyons ce que nous réserve la personne suivante.
Une jeune fille, qui se présente brièvement avant de donner de sa voix... Ok, j'aime bien. C’est sympa. C'est pas réellement le genre de choses “intéressant” à laquelle je m'attendais. Mais ouais. Ok, je valide, j'ai passé un bon moment.
Et puis, voilà. Troisième prise de parole. Je me rend compte que j’ai peut être sous estimé l’initiative de Baobab. Trois personnes sur scène, et trois personnes qui retiennent mon attention. Pas pour les mêmes raisons. Et sans m’évoquer le même sentiment.
Madââââme Lise Gray est dans la place, mesdames et messieurs! Un tonnerre de léchage de botte pour la personne la plus imbus d’elle même à travers tout Lumiris, YOUHOU! Il y a peu de personne que je déteste plus que moi même, et elle en fait partie.
“ExCuSeZ MoI, On m’EntEnD BiEn?”
Oui, un peu trop, bouffonne.
[Remerciements réglementaires pour le doyen et le prof]
Bla, bla, bla.
[Remerciement pour son public]
Parce que ouais, le pire, c’est que des gens la prennent comme modèle. Elle a des fans. Des gens qui l’aiment et la soutienne. Une meuf pareil, c’est dingue… Je vais peut être essayer de montrer un peu plus mon cul, moi aussi, on m’offrirait des gâteaux… Bref.
“MeRcI dE M'aVoiR aIdé A dEvEnIr La fEmMe qUe Je sUiS AuJoUrD'HuI.”
Ah, parce qu’elle a reçu de l’aide pour être aussi méprisable?
[Énumération de ses titres]
Bla, bla, bla, on s’en tape.
[Bonne nouvelle incoming]
Tiens donc? Une nouvelle championne va la remplacer dans son arène fée. Excellent! Quelqu’un de plus méritant j’espère. Avoir des Pokémon forts, c’est son cas, et c’est bien. Je ne vais pas remettre en cause son aptitude à dresser des Pokémon. Mais elle a pas l’étoffe d’une championne. Elle en a pas la mentalité… Ou alors c’est moi qui ait une image biaisée des champions, peut être? A méditer.
[Autre bonne nouvelle bordel Miss Gray qui régale ce soir]
Elle quitte la vie médiatique pour s’occuper d’elle même. Bon, passons outre le fait qu’elle semble pas s’occuper de grand chose d’autre, de base… Mais genre… Plus sa gueule dans les magasines? Dans les infos? A la télé? Plus dans son arène, plus dans les médias. Genre. Ok… Ok. Je dis pas, hein, c’est une bonne chose. Mais est-ce qu’elle va vraiment tenir le paris? Je lui laisse pas trois mois avant de se projeter à nouveau sur le devant de la scène d’une façon ou d’une autre.
[Conclusion du discours]
Bla, bla, bla.
“ReStOnS UnIs.”
J’aurais pas cru, mais je suis d’accord avec elle. Rester unis est important, surtout lors d’un évènement aussi destructeur. Perdre la médiatisation de cette… CHARMANTE jeune femme est un drame incommensurable pour toute la belle région qu’est Lumiris. Adieu, ô bien aimée Lise Gray, tu resteras à jamais dans la mémoire des pauvres pleutres que nous sommes. Puisses-tu vivre éternellement dans la lumière des étoiles, et t’éteindre paisiblement, entourée des personnes que tu aimes (Non, ton reflet dans le miroir ne compte pas). Va! Vis ta vie! Un jour tu fus championne, à jamais tu resteras la reine des salo~AHEM! Bois un coup, Lauriane. Amen.
Et voilà qu’à présent la scène reste vide. Vide comme nos cœurs. Comme nos âmes, suite à cette déchirante déclaration... Bon, ok, j’arrête.
Les dernières minutes sont plutôt agréables; Kei s’amuse avec Yuna, pas de gros scandale en vue, que de bonnes ondes en somme. Mais voilà qu’un nouvel événement s’ouvre sous vos yeux. Le professeur Baobab revient pour donner le micro à qui veut bien le prendre. Certains ne se font pas priés et on a droit à une sorte de concert. Bon public, ça amuse le duo de Kirishima qui applaudit joyeusement la performance.
Les gens défilent, jusqu’à venir à une personne très bien connue du champion ténèbres: Lise Gray, parmi ses meilleures amies et collègue aussi. Son discours est à la fois éloquent et plein de surprises. Elle quitte son poste ? Veut jouer les gardiennes des ombres pour la région ? Je ne crois pas que Kei soit au courant de tout ça, au vue de la surprise sur son visage. Lorsqu’elle termine, il applaudit sobrement, se disant qu’une discussion s’imposera plus tard pour comprendre le fin de mot de cette histoire. Mais pour l’instant, après quelques autres interventions, le micro est enfin libre, et le rouquin a des envies de passer dire quelques mots sur scène.
Toujours son Dimocles brillant dans le dos, il avance, une coupe de champagne à la main et monte sur scène, faisant face à la foule.
Que de péripéties et de rebondissements pour le moment. Mademoiselle Gray, vous savez toujours aussi bien comment faire une entrée fracassante haha ! - prononça t’il, le sourire léger et un clin d’œil envers son amie. Alors qu’il s’apprête à se présenter, une fillette arrive en courant vers la scène, lui arrachant un sourire !
Grand Frère Kei, attends moi !! Moi aussi, je veux dire bonsoir hihi ! Tres bien, mais dépêche toi, on ne va pas monopoliser le micro non plus. C’est bon, j’arrive ! Porte moi !!
Le garçon sourit, impossible pour lui de résister à une demande de la jeune fille. Une coupe de champagne à gauche, une gamine à droite, un pokemon spectre chromatique en croix dans le dos, on me semble bien pour commencer.
Wooooooow, on voit tout le monde d’ici ! Coucou Ashe !! Je peux jouer avec Ruby après ?? Y a Rikku, on va pouvoir faire un cache cache ! Organisons ça plus tard, veux-tu? Pour le moment, bonsoir tout le monde, chers collègues & autres habitants de Lumiris, mon nom est Kei Kirishima & je suis le champion de Fort des songes. Et moi je suis Yuna, j’ai 8 ans, et je suis encore à l’école !! Et la bas, la Lockpin prêt des cupcakes, c’est Rikku, ma meilleure amie ! Coucou Rikku, je suis sur scène hihihihihi! - y en a au moins une qui s’amuse comme une folle. Merci au professeur Baobab de nous laisser raconter notre histoire. C’est une initiative des plus pertinentes qu’il soit. Après tout, quoi de plus important à partager dans sa vie que sa propre expérience ? Tu veux commencer Yuna ? Oh ouiiiiiiiiii ! Alors, moi je suis à Lumiris depuiiiiiiis euuuuh... pleins de temps ! 5 mois. Et je viens de Sinnoh, et maintenant, je vis avec Grand Frère Kei. Hmmm.. depuis que je suis avec lui, j’ai rencontré pleins de gens rigolos !! Y a grand frère de prénom, Ashe, Lilo et Kania, Snazo, la jolie policière, monsieur grincheux, tous mes amis Pokemons de la tour, et bien sûr Tonton James ! Ils ne connaissent sûrement aucune de ses personnes haha ! Et j’ai vu pleins d’endroits trop beaux ! Lumiris, c’est une région trop bien et quand je la voyage avec Grand Frère Kei, j’ai l’impression qu’on peut tout faire ! Et moi, je veux tous vous connaître ! Même qu’un jour, on pourra faire un grand cache cache hihi ~ Merci Yuna haha ! Que rajoutez après une si belle histoire ? Je sais que ces derniers mois, les événements n’ont pas toujours été du meilleur acabit; le gel du volcan, la Team Mistral, ou encore Yuna qui écorche le prénom de tout les gens qu’elle rencontre haha ! Pourtant, la région est encore là, ses habitants aussi. Qu’ils viennent de sa terre ou d’autres régions, il y aura toujours quelqu’un pour se dresser pour Lumiris. Ce n’est pas seulement notre devoir, à nous champion, mais à toute personne qui considère Lumiris comme sa maison. Alors, savourons ces moments de réunion et de rencontre & levons nos verres pour l’anniversaire de la région, merci !
Le rouquin leva son verre, sous le regard émerveillé de sa petite protégée, puis, il quitta la scène pour laisser place. Il dépose Yuna au sol et lui tient la main, se dirigeant vers Lise, pour échanger quelques mots.
Wow, c’était trop classe ce que tu as dit, Grand Frère Kei ! J’ai rien compris, mais ça avait l’air cool en tout cas !
Le garçon cajola la petite d’une caresse sur la tête, souriant à sa remarque, avant de finalement arriver face à son amie de longue date.
Alors tu quittes vraiment tes fonctions hein ? Je me plaisais à être ton collègue pourtant haha ! J’ai le droit à un peu plus de détails sur le pourquoi du comment, ma chère amie ? - adressa t’il à Lise, un sourire aux lèvres.
Une fois descendue de scène, Funécire se rapproche de moi et je prend quelques secondes pour regarder tout le monde qui s'est agglutiné aux différents endroits du banquet. Et je reconnais une tête qui ne m'est pas vraiment agréable, proche du buffet, elle a dû bien me critiquer intérieurement le temps de mon discours. Il s'agit de Lauriane, je serais bien allée la voir pour lui demander ce qu'elle a pensé de tout ça. Mais ça serait juste remuer le couteau dans la plaie, et risquer d'envoyer quelqu'un à l'hôpital pour cause de nez cassé, donc on va juste faire comme si elle n'existait pas, ce qui n'est en soit pas très compliqué. Avant de partir, je prend quelques secondes pour essayer de capter son regard et la juger de haut en bas, elle doit s'en foutre et me trouver ridicule mais rien que pour ma satisfaction personnelle, eh bien ça fait un bien fou.
« Passons. »
Je m'éloigne assez rapidement du bord de la scène pour m'approcher d'un serveur et lui prendre une coupe de champagne en souriant. Alors que je discutais avec ma petite Funécire, une voix familière prend la parole sur scène. Je me retourne en souriant, il s'agit de Kei Kirishima. Il est accompagnée d'une adorable demoiselle d'à peine dix ans qui est vraiment trop mignonne. Funécire se pose sur ma tête, elle semble attendrie par cette jolie Yuna, il me semble que c'est son prénom. Kei m'en avait parlé lors d'une de nos discussions par messages il y a quelques mois maintenant.
« Ils sont vraiment adorables, Kei semble si responsable à présent. »
À la fin du discours de Kei, la quasi totalité des personnes présentes lèvent leur verre, j'en fait de même en souriant. Alors qu'il quitte la scène je le vois s'avancer vers moi, suivie par son adorable fille qui rayonne de joie de vivre.
« Salut Kei, c'est un plaisir de te revoir. Et coucou Yuna. »
Je pose une main amicale sur l'épaule de mon ami pour lui faire la bise en enchaînant avec un bisou sur le front de la petite Yuna.
« Kisara me parle depuis un petit moment de son envie d'être Championne de type Fée. Cela fait maintenant deux ans que j'occupe ces fonctions. J'ai décidé de prendre du recul sur cette vie médiatique pour me concentrer sur moi-même et mes pokémons. J'aimerais rassembler une véritable armée de pokémons, faire quelque chose de grand. Au plus profond de moi-même j'aimerais me consacrer je crois à l'étude de soins pour pokémon et ... pourquoi pas ouvrir un institut de soins pour pokémon, devenir médecin, venir en aide aux blessés, tout en gardant un certain contact avec ceux qui me soutiennent via mon métier de mannequin. Je t'avoue que je suis un peu perdue sur mon avenir professionnel, j'ai besoin de temps pour moi. Tout ce que je sais c'est que le titre de championne ne va pas me quitter bien longtemps je l'espère. » dis-je à Kei en lui lançant un clin d'oeil.
Je bois une petite gorgée de champagne avant de reprendre la parole, pendant que Funécire s'approche de Yuna en lui souriant, elle s'amuse à reproduire des formes avec la flammèche au dessus de sa tête comme pour amuser la petite fille.
« Et toi alors ? Vers quoi tu espères évoluer ? Ton poste de champion te plaît toujours autant ? »
Baobab fini par monter sur scène et incite les gens à venir raconter leurs souvenirs de Lumiris. Tu souris et regarde Yuma qui doit déjà détester d'être venu à ce banquet avec toi mais non, tu ne le laisseras pas se défiler. Tu attrapes son poignet et attend que Kei et Yuna terminent leurs discours, offrant un petit coucou à la jeune fille en passant avant de prendre leur place, traînant toujours ton meilleur ami avec toi. Comme pour tester le micro, tu tapotais dessus avant de prendre la parole.
- Bonsoir Lumiris et avant tout, joyeux anniversaire ! Moi c'est Ashe Harryson, futur top coordinateur et à côté de moi c'est Yuma, un dresseur très compétent qui deviendra sûrement le futur maître de la ligue ! Il n'est pas très bavard mais c'est pas très grave, après tout Red est bien un dresseur d'exception et il ne prononce quasiment aucune parole haha !
Tu souriais, continuant de tenir le poignet de ton ami pour être sûr qu'il ne se fasse pas la malle.
- On est arrivé ensemble dans cette région pour un nouveau départ et mettre notre rivalité à l'épreuve. J'ai pu participer à mon premier concours officiel et je l'ai même remporté ! Dès que je pense à cette région, c'est sûr qu'on ne peut pas avoir que des bons souvenirs, on a des disputes, des querelles, des blessures, mais la plupart des souvenirs que nous devons en garder sont les bons pour pouvoir aller de l'avant !
Tu regardes Yuma avant de reposer ton regard sur la foule en souriant à nouveau.
- J'ai pu faire des rencontres avec des personnes superbes ici, et pour rien au monde je regrette d'être venu ici accompagné de mon meilleur ami. Pour ceux qui viennent d'arriver dans la région, je sais que vous pourriez ressentir une certaine appréhension de vous lancer dans un nouveau départ mais Lumiris est sûrement la meilleure région pour ça. Je vais reprendre les paroles de Kei et lever mon verre pour l'anniversaire de la région et pour cette fête !
Tu lèves ton verre avant de lâcher le poignet de ton meilleur ami pour pouvoir lever ton verre, lui laissant le choix de rajouter quelque chose ou de s'enfuir.
Joyeux anniversaire Lumiris !
BY LANDSYKES
Ombline Fheri
Dresseur·euse Nova
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Alors qu’Ombline se dirige comme prévu vers les stands pour aller chercher à boire à sa famille, sa trajectoire est interrompue soudainement par l’apparition de Bunji. Il lui faut quelques secondes pour le reconnaître. Cependant, Ombline n’a pas le temps de s’en faire ou de lui faire la remarque que déjà il lui propose un pâté. Un sourire amusé sur les lèvres, la jeune femme accepte et prend le pâté sur le plateau tenu par le voyageur, qui finalement, semblait plutôt bien se plaire à Lumiris. Milusia a d’ailleurs l’air contente de le voir puisqu’elle vient se frotter aux jambes de Bunji en poussant son petit cri joyeux si caractéristique. Il semblerait qu’elle n’ait pas oublié la façon dont l’aventurier l’avait sauvé lors de l’une de leur expédition, et ça, Ombline ne l’avait pas oublié non plus.
“Salut Bunji ! Oui je veux bien, merci. Comment tu...quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ?”
L’herboriste commence à grignoter son entremet et se fige en voyant Bunji la dévisager de haut en bas. En faisant de même en retour. Le jeune homme lui lâche alors qu’elle n’est pas comme d’habitude. Ombline le regarde d’abord sans répondre, pas certaine de ce qu’il veut dire par-là et encore moins de la façon dont elle est censée le prendre. Un silence gênant s’installe entre eux avant qu’Ombline ne se mette à sourire franchement en lui donnant un léger coup d’épaule joueur.
“Je vais prendre ça comme un compliment. Tu peux parler hein ! Si on m’avait dit un jour que je te verrais avec une cravate, je l’aurais sans doute pas cru. Ça te va bien en tout cas ! T’es pas comme d’habitude.”
Elle lui tire alors gentiment la langue avant de replacer une mèche de cheveux rebelle derrière son oreille et de reprendre son sérieux, sans se départir de son sourire. Ombline était contente de le voir.
“Oui je suis venue avec mes parents et ma grand-mère. J’allais leur apporter à boire mais tu peux te joindre à nous si tu veux !”
Elle lui tend le bras en guise d’encouragement et d’invitation. Il n’était pas obligé d’accepter, après tout qui sait ce que Mama’ allait bien pouvoir lui déblatérer, Ombline n’osait l’imaginer. Mais non, elle n’avait pas honte de Bunji et surtout elle ne lui en voulait plus. De l’eau avait coulé sous les ponts depuis, et aussi sur Milusia et Ombline a dire vrai. La jeune femme le voyait comme un ami à présent.
Attendant tranquillement la prise de parole du doyen, le gris squattait le buffet, récupérant quelques petites choses à grignoter et n'oubliant évidement pas son Demolosse, qui zieutait tout autant ce qui était exposé aux yeux de tous. En tout cas, ce ne serait pas aujourd'hui qu'il irait dormir l'estomac vide, c'était déjà un bon point ! Mais alors qu'il attrapait un petit four, le professeur Baobab refit son apparition sur scène. Et ce qu'il annonça, lui fit hausser un sourcil. Mais... ça n'aurait pas été mieux que le doyen passe avant tout ces gens lambda ?... Mikhail observa ce type, le temps qu'il retourne en coulisse, alors qu'il se disait que ça ne devait probablement être rien. Tranquillement, il retira les lunettes de son nez, attrapant le chiffon à verre dans sa poche pour nettoyer rapidement ses verres. il testa un instant ses lunettes, histoire de voir s'il n'avait pas loupé quelque chose, puis les remit avant de se tourner de nouveau vers le buffet. La vie des gens ne l'intéressait pas vraiment, alors... Des personnes passèrent donc, animant le banquet comme ils le pouvaient... Et ce, jusqu'à ce qu'une voie qu'il connaissait bien ne finisse par se faire entendre. Il manqua d'ailleurs de s'étouffer avec ce qu'il venait de récupérer. Remettant correctement ses lunettes, il posa le regard sur la jeune femme sur la scène. Lise Gray. Qui faisait une annonce plutôt étonnante. Quitter l'arène fée ?... Oh... Alors il ne pourrait pas tenter de lui chourer son badge. Mais bon. ça ne l'empêcherait pas de continuer de la défier de temps en temps dans tout les cas.
- ... Je me demande bien ce qui a put la décider...
Il la regarder descendre de son podium, puis se tourna pour attraper un verre de jus de fruit, qu'il englouti d'une traite avant de s'éloigner du buffet pour disparaitre dans la masse de gens. D'ailleurs, il n'avait pas reconnu Lauriane non loin de là, sa mémoire lui ayant fait défaut, comme souvent lorsqu'il s'agissait de reconnaitre une personne physiquement parlant.
Une chose pratique, lorsque l'on avait un Demolosse, c'était que la foule, vous laissez facilement passer... Le gris put donc tracer son chemin, finissant devant un drôle type, vêtu d'un imper qui semblait avoir déjà bien vécu. Il ressemblait à l'un de ses inspecteurs, dans les vieux films policier...
- Ah ! Pardon, je ne fais que passer !
Il le salua donc, histoire de pas paraitre stupide d'avoir déboulé comme ça d'un coup face à lui, puis c'était glissé sur le côté pour rejoindre Lise. Et le temps qu'il parvienne à ses fins, elle faisait à présent face à un type qui lui disait vaguement quelque chose, sans pour autant savoir remettre la main dessus... Pourtant, c'était pas lui qui venait de parler à l'instant ?... Arg ! Il aurait eut mieux fait de tendre l'oreille... Il était donc accompagné par une petite fille. Et il avait l'air de bien s'entendre avec Lise, un ami ? Boarf, il le saurait bien assez vite. En tout cas il attrapa le plateau de petit toast en tout genre -en remerciant le gars qui le portait à ce moment là, sans vraiment faire attention au fait qu'il été d'accord ou non- et rejoignit le trio...
- Un Ptit Toast ? - Demanda-t-il en arrivant à leur niveau. Il avait d'ailleurs tendu le plateau en question, tout en remettant correctement ses lunettes sur son nez, tout en affichant un large sourire amical...
Pour sûr, ça devait changer de le voir si bien habillé. Avec son chignon, sa chemise blanche impeccable, son pantalon noir et ces chaussures classiques, qui changeait de ses bottes habituels...
Je faisais un large sourire au duo qui me faisais face avant de rouler des yeux a la réponse de la jeune femme qui montrais parfois un peu trop de confiance en elle a la suite de ses propos.
J'allais lui répondre mais Léonard avais alors pris très vite la parole pour montrer qu'il était aussi présent.
Son assurance ressemblais un peu a celle de Capucine, cette assurance ferme et dure qui de mon point semblais tellement mignonne que je ne pu que le soutenir dans ses paroles défiants la jeune femme.
"C'est avec joie que je te supporterais après avoir gagner son Badge!"
Mes yeux venais de comprendre gagner une sorte de lueur plein d'espoir et de joie quand le bonhomme me proposais au final de venir manger chez eux.
"C'est avec joie! que je viendrais manger avec vous! hihihi ça me fais trop plaisir que tu m'invites!"
Un large sourire parcourais mon visage alors que je voyais Camille apparaitre devant moi, avec une tenue des plus magnifique.
Mon regardais brillais devant la jeune femme qui se trouvais devant moi alors que la saluais énergiquement
Je prenais la parole avec entrain tout en monstrant ma presque admiration pour sa tenue actuele.
"Woaaw!! tu es trop belle Camille! tu ressembles a une super star ultra célèbre qui défile sur les tapis rouges! "
Je la regardais toujours avec des étoiles dans les yeux alors que mon visage semblais encore plus illuminé depuis ma première prise de parole.
J'était entourer des deux amie les plus proches que j'avais, l'une était presque comme une soeur l'autre était surement ma meilleur amie, il ne manquais qu'Even et j'avais surement mes plus belles rencontre depuis que j'était a Lumiris.
Je ne comptais pas Eràn qui a ce stade précis était presque comme une bénédiction dont je n'avais même pas encore conscience.
Yokoss
Bunji d'Izabe
Dresseur·euse Météore & Champion·ne d'Arène
Messages : 937 Née le : 18/08/1996 Age : 27 Région : Hoenn Pokédollars : 5416 Stardust : 4974 Stardust utilisés : 4006 Equipe pokemon : Dojo
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Bunji… n’était pas bien sûr de ce qui était en train de se passer.
D’abord, Milusia vint frotter sa petite frimousse contre sa jambe, et ça, ça lui fit drôlement chaud au cœur. Même quatre ans après son départ, il lui était impossible de voir un Goupix sans repenser à la petite canaille du temple, avec laquelle il avait grandi. De l’île d’Izabe, c’était bien le seul membre de sa famille qu’il regrettait vraiment (parce que son vieux moine de père qui lui enseignait la méditation à coups de cannes sur le dos, et le maître devenu hystérique qui l’avait jeté sur les routes sans un sou vaillant, ben, leur compagnie ne lui manquait pas beaucoup). Du coup, Bunji profita très largement de l’occasion pour lui grattouiller derrière les oreilles. Et puis sous le ventre. Et pour lui tripoter les coussinets, aussi. Après quoi, il arrêta, parce qu'il ne fallait quand même pas abuser des bonnes choses.
Ensuite, Ombline avait l’air presque contente de le voir. Et là, on rentrait carrément dans le domaine de la science-fiction. Quoiqu’adorable, la petite fermière était quand même sacrément susceptible, et lui sacrément pénible : ce qui avait tendance à ne pas faire bon ménage. Bunji n’était pas sûr de l’avoir déjà rencontrée (pas même une fois !)sans finir par se faire envoyer sur les roses. Jamais sans raison, bien entendu. Ce n'était pas de la faute de la fermière, selon le consensus général : il était globalement insupportable, comme type. Mais le truc, c’est qu’aujourd’hui, il ne lui avait encore rien dit de complètement déplacé, de grossier ou d’inapproprié.
Donc, Ombline était principalement adorable. Pour le moment. Parce qu'il allait sûrement commettre un impair, d’un instant à l’autre, et les choses retourneraient à la normale. Elle lui enverrait son pâté à la figure, demanderait à Milusia de lui mettre le feu aux fesses, et le regarderait en plissant les yeux pour le reste de la soirée, persuadée qu'il fomentait un mauvais coup.
Mais en attendant, il fallait qu'il profite de l'occasion ! Avec l’air de tâtonner un brin (c’est qu’il s’aventurait soudain en terra incognita, le voyageur), c’est avec une certaine maladresse qu’il accepta le bras de la jeune femme. Ou plutôt, qu’il lui offrit le sien, dans le cas (plus probable) où elle saurait un peu mieux quoi en faire que lui. Il laissa Ombline corriger leur position, histoire de ne pas ressembler à deux pochtrons en goguette qui vont faire la tournée des bars en se serrant les coudes pour ne pas tomber.Oui, c'était plus ou moins à ça qu'ils ressemblaient, quand il avait commencé à lui prendre le bras.
Ils évoquèrent rapidement leurs tenues respectives, et Bunji tordit un peu le cou pour la regarder une nouvelle fois. C'était pas habillée comme ça qu'elle allait faire son jogging, ça pour sûr. En réponse, lorsque la jeune femme mentionna son uniforme d'étudiant, le voyageur parut se recroqueviller. Imperceptiblement. Il n'était pas bien sûr d'avoir envie de lui parler de ça, à elle. — Ah. La cravate, il s’empourpra légèrement, oui. Marchant aux côtés de Ombline, il lui coula des regards hésitants, avant d’oser, finalement, lui confier à l’oreille.
— …je me suis inscrit à quelques cours, cette saison, à l’Académie de Lumiris. C'était un peu embarrassant de lui dire ça. Surtout à elle. Principalement parce que le dédain du jeune homme pour les connaissances seulement théoriques avait enflammé leur toute première dispute. Bunji avait généralement la critique facile. Plus encore s'il faisait face à quelqu'un qui manquait d'expérience. Cependant, même si c'était gênant... il n'était pas non plus du genre à faire des cachoteries. Non, le problème en général, c'est qu'il était beaucoup trop honnête pour son bien. Et pour celui des autres.
— Et j’en revenais, là, reprit-il, toujours sur le sujet des vêtements. Et, effectivement, c’est bien la seule tenue en ma possession que j’ai pas encore dû repriser. Il se désigna d’un geste à la fois timide et malicieux. — T’as vu ? Même pas un seul trou. Tant mieux, parce que j’ai beau essayer, je n’sais vraiment pas coudre proprement. Ce qui était un talent pour lequel il avait beaucoup d'estime, ayant dû lui-même se recoudre (peau ou vêtements), un certain nombre de fois.
Confidences faites : ils allèrent s'approvisionner ensemble en boissons, et Bunji remplaça son plateau de pâtés (qui avait dûment accompli son office) par un assortiment de verres de punchs-aux-baies, de cocktails de jus de fruits et d'alcools (avec même une ou deux coupes d'Eau-Forte de Talullah). Mettant ses multiples expériences en tant que serveur à profit (à ce stade-là, il s'agissait presque de sa première source de revenus en voyage), il raccompagna donc la jeune femme auprès de sa famille. Bien décidé à leur faire le service.
— Je vais me joindre à vous, acquiesça-t-il avec un sourire matois. Au moins jusqu'à ce que vous commenciez à me trouver insupportable.
Le pire dans tout ça, c'est qu'il était parfaitement sincère. Mais tout en parlant, il commençait à lui venir une drôle d'idée. Une idée assez incroyable, en fait. Du genre qu'il n'aurait pas eue, avant d'arriver à Lumiris.
Vous voyez, vu qu'Ombline était le genre de personne qui ne vous prenait pas en grippe sans raison. Et qu'elle allait sûrement se montrer conviviale et sympathique jusqu'à ce qu'il mette les deux pieds dans le plat... ...eh bien, peut-être qu'il pouvait essayer de ne rien dire de déplacé ? Au moins jusqu'à la fin de la soirée ?
Ce ne serait pas facile, bien entendu. Les tentations de dire une énormité seraient nombreuses. Mais bon, il n'avait jamais su se refuser un vrai défi.
Allez. Ce soir, il allait être sympa. C'était possible : il pouvait y arriver !
(Par contre, il en était déjà à son sixième verre de punch*. Alors souhaitez-lui bonne chance !)
*Plus une briquette de lait-fraise achetée à la cafétéria.
Astelle Dumas
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Dix secondes avant le drame. — Ho ! Bonsoir à vous, monsieur Tiplouf. Vous-aussi, vous explorez ?
*
Une rumeur joyeuse emplissait la salle des fêtes. Les convives, bien nourris et avinés, entretenaient des discussions animées en attendant l'arrivée du doyen.
Les chants succédaient aux témoignages sur l'estrade. Tout le monde passait une agréable soirée.
Tout le monde...? Permettez-moi d'en douter.
Astelle était trempée comme une soupe. Ses chaussures gorgées d'eau faisaient « splotch-splotch » à chaque pas, et elle laissait de petites empreintes humides dans la Salle du Banquet. On l’avait autorisée à se changer en catastrophe, mais sa belle robe de soirée était ruinée. Et elle n’avait pas eu le temps de se sécher les cheveux, ou de trouver une autre paire de souliers. Une serviette sur la tête. Encore à demi-mouillée, c'est habillée de son uniforme de la Dracoposte qu'elle rejoignit le bar d’un air misérable.
Astelle s’assit à côté d’une fille qui ne devait pas être beaucoup plus vieille qu'elle, mais qui avait ce genre de silhouette. Vous savez, cette allure de fille mature. Qui a suffisamment de « poum-poum » pour remplir une belle robe de soirée et de « tchaa-tchaa » pour que les messieurs lui paient une bière, en la reniflant avec leurs narines évasées. Enfin, prenez ça avec des pincettes. Elle avait surtout vu ça à la télévision. Certainement pas une fille du genre à boire une verveine ou un chocolat chaud.
Avec l’air misérable d’un Miaouss abandonné sous la pluie, Astelle s’effondra sur le comptoir. Le barman improvisé ouvrit de grands yeux. — Eh ben, ma petite… où est-ce que t’as pris l’eau, comme ça ? Les cheveux encore mouillés de la jeune femme formèrent une petite flaque sur le bois. — …j’ai croisé un Tiplouf des enfers... gémit la petite postière avec un soupir pitoyable. — …pardon ? — …je voulais juste lui dire bonsoir, mais je ne sais pas si je l’ai surpris ou si je me suis approchée trop vite… il s’est mis à me canarder à l’Écume. — Oh… un accident, alors ? Ça arrive, tu sais…
Astelle frissonna en se rappelant la rencontre cauchemardesque. Elle secoua très fort la tête. — Non… là, il a d’abord été surpris. Et puis après, il a été furieux. Il m’a poursuivi dans tout le couloir, et dans l’escalier, et dans la buanderie, et jusque dans la salle du banquet, sans cesser de m’arroser, en poussant des petits cris de guerre... renifla Astelle, avec de grosses larmes dans les yeux. — Il t’a attaquée ? Bon sang… si je tenais le dresseur irresponsable qui laisse son pokémon se promener comme ça… je lui expliquerais ma façon de penser. — …snif. Je voulais juste lui dire bonsoir...
Le barman, un peu semblable à un gros Ursaring, lui fit une petite moue désolée. — Laisse-moi te préparer un bon chocolat chaud, d’accord ? Ça va te requinquer. — Voui. Merci, monsieur. Et voilà : le chocolat chaud. Astelle grimaça un sourire poli. ...mais elle n'était pas vraiment déçue. C'était bon, le chocolat chaud. La postière jeta un regard en coin à la fille à côté d'elle. Mais quand même, elle n'aurait pas craché sur un peu de « poum-poum », « tchaa-tchaa ». A la jolie fille en robe, dans la même situation, sûrement qu'on lui aurait servi un... verre de cognac. Et un... kouglof à la cerise !De la vraie nourriture de femme adulte, quoi !
Le grand gaillard s'activa derrière son comptoir. Il fit chauffer du bon lait Meumeuh et alla chercher sa meilleure pâte de cacao. Voir des tout petits bouts de femmes comme ça, en train de broyer du noir lors d'un pareil jour de fête... c'était juste pas possible. Il allait lui rendre le sourire. Avec un énorme bol de chocolat.
— Terrible, hein, cette histoire ? lança soudainement le barman à Manon. Heureusement, ce coup-ci, c’était juste un Tiplouf… mais franchement, ce genre de conduite, ça me met hors de moi. Il servit à Astelle sa boisson, avec un grand sourire débonnaire.
— …je me faisais tellement une joie de montrer ma jolie robe à Archie et à Hyung Soo… murmura la petite postière, en trempant le nez dans son bol de chocolat. — Mais au fait, reprit le barman en regardant Astelle. Tu as parlé de couloirs, d’escaliers, de buanderie… ? Ces zones sont interdites au public, tu sais ! Rougissant jusqu’aux oreilles, la petite postière essaya de disparaître derrière le comptoir. — ...je voulais explorer un peu. Pardon monsieur…!
Manon Dubell
Dresseur·euse Pulsar
Messages : 719 Née le : 16/05/2000 Age : 23 Région : Unys Pokédollars : 5261 Stardust : 3899 Stardust utilisés : 2291 Equipe pokemon : Icone :
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J'en suis à mon troisième verre. Qu’est-ce que ça va vite, j’aurai dû prendre des pintes pour me saouler d'avantage. Je demande gentiment au barman une grosse bière rouge. En m’abreuvant, j’aperçois une demoiselle trempée s’asseoir à côté de moi, dévastée. Mais qu’est-ce qui a bien pu se passer ? Je fais les gros yeux comme le serveur qui lui pose la question.
« J’ai croisé un Tiplouf des enfers … - Par-
PLAÎT-IL ?! Je suis sûre à 200 % que c’est Ophélia. J’espère au plus profond de moi que je me trompe alors je check à mes pieds. Oh non, j’ai perdu mon pokémon. Il est en total roue libre et joue les terroristes. Voici donc sa première victime, une p’tite jeune au regard meurtri me brisant le cœur.
« … je voulais juste lui dire bonsoir, mais je ne sais pas si je l’ai surpris ou si je me suis approchée trop vite … il s’est mis à me canarder à l’Écume. »
Mon sang ne fait qu’un tour et des gouttes de sueur perlent à mon front. Elle a dit ‘‘il’’. Si par malheur elle nomine Ophélia par le mauvais genre … Je me fais minuscule en sirotant ma boisson pour me réconforter. Un dilemme s’impose à moi : dois-je assumer mon pokémon belliqueux ou faire comme si de rien n’est ? Je songe longuement en buvant.
« Il t’a attaquée ? Bon sang… si je tenais le dresseur irresponsable qui laisse son pokémon se promener comme ça… je lui expliquerais ma façon de penser. »
Je nage dans ma robe moulante. Au secours. J’étais prête à avouer mais cette remarque me décourage immédiatement. Je fais mine de m’occuper sur mon téléphone tout en les écoutant.
« Terrible, hein, cette histoire ? »
Je sursaute. Le barman ne semble pas s’adresser à la petite mais à moi. Je me redresse en me raclant la gorge.
« Aah, oui oui c’est terrible … - Heureusement, ce coup-ci, c’était juste un Tiplouf … Mais franchement, ce genre de conduite, ça me met hors de moi. »
Ma sueur tombe de mon nez telle les chutes du Niagara. J’acquiesce les dires du monsieur par de grands signes de tête.
« C’est vrai, si c'était un grand pokémon, ça aurait été plus dangeureux … Pauvre jeune fille ... »
Je me tourne vers elle, pleine de compassion et de remord. J’en ai lourd sur la conscience. Je lui couvre les épaules avec mon gros manteau avant de frotter chaleureusement son dos.
Il faut dire que l’inconnue a fait des bêtises aussi, le karma peut se montrer difficile. Ma main toujours sur son dos, je bois quelques gorgées en l’observant tendrement.
« … T’en fais pas, j'suis sûre t’es toute mignonne dans ta robe. Si tu veux après ton chocolat, on pourra aller aux toilettes pour te refaire belle. Il y a moyen de rattraper tout ça ! »
Je lui esquisse un sourire maternel. Je peux pas laisser cette minette dans cet état, surtout que je me sens responsable. Une fois que j’aurai réparé mon erreur, je passe un savon à Tiplouf.
Astelle Dumas
Dresseur·euse Pulsar
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Le doux manteau de chaleur se referma sur ses petites épaules et la bouche d’Astelle s’arrondit en un « O » silencieux. La jolie fillelui caressait gentiment le dos. Le visage tourné vers son aînée, la petite postière en restait baba. On lui faisait du « Poum-poum », « tchaa-tchaa » !Non, pas vraiment... Le petit bout de femme se frotta les yeux énergiquement, pour endiguer les larmes. Et un petit filet de morve pendouilla sur sa manche, mais bon. Elle n’avait plus envie de pleurer. Un sourire timide fleurissait sur ses lèvres.
— Merci… ! commença-t-elle à dire, avant de noyer le reste de sa phrase dans son bol de chocolat. « Glou-glou-glou. »
— …j’ai tout bu ! Astelle releva précipitamment les yeux – emplis de petites étoiles – en direction de la jolie fille qui allait l’aider à se refaire belle. Avec un geste un petit peu trop familier, et pourtant intimidé, elle attrapa doucement la main de son aînée, et sauta au bas de son tabouret. « Splotch-splotch ! » firent ses souliers.
De l’autre main, la petite postière récupéra le sachet où elle avait entassé sa robe toute détrempée. Ce ne serait pas facile de la sécher, mais Astelle était pleine d’initiatives, et elle avait une bonne idée. Sans lâcher Manon, la jeune fille s’élança… en direction de l’estrade. Pas des toilettes, non.
— …excusez-moi ! lança la petite postière à l’ensemble des convives. Elle avait les joues cramoisies, et n’en revenait pas de sa propre audace. — Le Tiplouf des Enfers a touuuut mouillé ma robe de soirée. Est-ce que… est-ce qu’il y aurait parmi vous, un dresseur de pokémon Feu, qui voudrait bien… délicatement-délicatement-délicatement… la sécher ?
Elle s’inclina tout bas, toujours sans lâcher la main de Manon. — …je suis sincèrement désolée de vous avoir dérangés… ! Merci de m’avoir écoutée.
...et méfiez-vous du Tiplouf des Enfers ! Il tire à vue !
Manon Dubell
Dresseur·euse Pulsar
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Je regarde la petite jeune se remettre de ses états en vidant mon verre. Il me reste un fond mais il est bientôt mort. Je pense arriver à la phase ‘‘ça va ch’ui bien’’; vous savez, ce moment juste avant le verre de trop.
À peine j’avale une dernière gorgée d’alcool que l’inconnue me saisit la main. Cela fait tellement longtemps qu’on ne m’a pas touché que j’ai l’impression d’avoir pécho. Un peu gaga, je me laisse entraîner par la jeune fille, m’emmenant sans doute aux toilettes.
Quelle erreur de ma part. Je me suis retrouvée d’un coup sur le podium devant des centaines de gens. Pour me mettre encore plus à l'aise, ma partenaire interpelle le public :
« … Excusez-moi ! »
Je suis ankylosée, la bouche béante. Je dois avoir le visage aussi rouge que ma voisine. Je me rends pas compte de ce qu’il se passe mais j’ai envie de rigoler. De toute façon je suis pas la plus moche donc pas j’ai pas avoir honte de m’exhiber. Je fais le plus beau rictus jamais fait en public.
« Le Tiplouf des Enfers a touuuut mouillé ma robe de soirée. Est-ce que… est-ce qu’il y aurait parmi vous, un dresseur de pokémon Feu, qui voudrait bien… délicatement-délicatement-délicatement… la sécher ? »
Ça sent le pâté tout ça. Je doute que sa robe apprécie le feu. Le pire, c’est qu’elle parle de mon Tiplouf, tout le monde est au courant de sa présence ; il faut impérativement que je la retrouve. Je m’incline en même temps que ma collègue -plus pour m’excuser que pour remercier- et nous quittons la scène, dû moins, j’insiste. Cette fois-ci et sans plus attendre, j’amène la demoiselle aux chiottes. Même pas j’attends la réaction de la foule pour faire sécher cet habit.
Je ferme la porte derrière nous. Je soupire un bon coup avant de prendre la jeune fille par les épaules.
« On verra si quelqu’un nous rejoint. En attend, je sais comment on peut sauver ta robe. Si tu veux bien ... »
Je chope doucement sa poche-pour-vêtement-mouillé. Je prends la tenue et je l’étanche dans le lavabo. J’essaie de ne pas trop serrer quand je la tord pour la froisser le moins possible.
« Tu vois, une fois que tu l’essores, on va le mettre sous le séchoir le plus longtemps possible. Ça devrait être sec au bout d'un moment. »
Je suis satisfaite, la robe ne coule plus. Je la déroule pour faire sécher chaque morceau de tissus. Même si le séchoir fait un bruit atroce, je hurle à ma nouvelle rencontre :
« AU FAIT, C'EST QUOI TON NOM ? »
J'attends la fin du grabuge avant de me présenter.
« Moi c'est Manon ! »
Astelle Dumas
Dresseur·euse Pulsar
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Sous les yeux probablement ahuris des spectateurs, Astelle se fit kidnapper et entraîner manu militari dans les WC. Se mélangeant manifestement les pinceaux, la jeune fille eut à peine le temps de bredouiller un bout de charabia au micro, avant de disparaître au milieu des convives. — Attaaaaa, y’a pas l’feuuuu… !
C'était comme dans le téléfilm du dimanche soir. On arrache la princesse à l'estrade et on s'enfuit en bravant la foule. La porte claque soudainement derrière elles, et les voilà seules.
La jolie fille se retourne avec fougue, pour la prendre par les épaules. « Poum-poum », « tchaa-tchaa » !
Elles se boivent des yeux en silence, et puis, finalement... ...ben, il est l'heure d'aller se coucher. Demain, il y a école !
La suite, la semaine prochaine.
— On verra si quelqu’un nous rejoint. Entendant ceci, le petit bout de femme tourna très vite la tête en rougissant. — Euh… pas n'importe qui, j'espère… dit-elle tout bas, en imaginant un monsieur les suivre dans les toilettes des dames. — En attendant, je sais comment on peut sauver ta robe. Si tu veux bien...
Astelle voulait bien. Avec un regard badigeonné d'une noisette d'admiration, elle confia sa robe de soirée aux bons soins de son aînée. — Vous croyez pouvoir la sauver...? demanda-t-elle avec inquiétude, en observant la jolie fille installer la patiente dans le séchoir. Moi, je pensais qu’on pourrait demander à un pokémon Feu de devenir chauuuuud, et de doucement-doucement-doucement câliner la robe pour la sécher. Mais y avait le risque qu’on retrouve des poils ou du mucus partout dessus… Ça m’aurait grattouillé un peu, quand même.
Serrant les poings devant elle, la jeune fille se concentra sur l'appareil, comme la famille de la victime attendrait des nouvelles du succès de l'opération. Pour une fois qu'elle avait l'occasion de se faire belle et de porter des vrais trucs de fille. Tata Ombline avait même pris le temps de l'aider à s'habiller... Dire qu'Archie et Hyung Soo n'avaient même pas eu l'occasion de la voir dans sa robe... Astelle plissa les lèvres dans une moue boudeuse.
— AU FAIT, C'EST QUOI TON NOM ? Aussitôt distraite de ses pensées moroses... Elle était en train de se faire une nouvelle amie ! Une vraie citadine sophistiquée qui venait de sûrement-pas-la-cambrousse-c'est-sûr ! ...la jeune fille se retourna pour répliquer du tac-au-tac. — ASTELLE ! Bien entendu, on ne l'entendait pas beaucoup, avec le rugissement du séchoir. Mais c'était loin d'être suffisant pour la décourager. Astelle se préparait à crier plus fort. Une deuxième fois. Et peut-être une troisième ensuite, si ça ne suffisait pas. Cependant, avant qu'elle n'ait pu finir de prendre sa plus grande inspiration, son aînée lui fit signe d'attendre que le chahut cesse. — Moi c'est Manon ! Ainsi, la jolie fille devint Manon. Astelle expira tout bas le trop-plein d'air qui lui emplissait les poumons. Ensuite, elle retira la serviette humide qu’elle avait sur la tête, et la remplaça par sa casquette de service, qui traînait au fond de sa poche-pour-vêtements-mouillés. — Je m’appelle Astelle Dumas, stagiaire à la Dracoposte ! dit-elle en inclinant légèrement le bord de son couvre-chef. Pour vos livraisons, vos recommandés et même votre abonnement à la Gazette de Lumiris, pensez à nous ! Sourire commercial lumineux. Regard pétillant d’innocence. Taux de réussite moyen de la vente : 97.8%.
i'm bruised and scarred, save me from this broken heart, all my love will slowly fade and fall apart
Il n'y avait pas de raisons pour qu'elle se trouve ici. Il n'y avait pas de raison pour qu'elle se retrouve dans un événement communautaire, où pleins de gens se trouveraient, où l'effervescence serait à son apogée. Aucune raison pour qu'elle risque sa vie, sa santé, pour que le verre composant ses os ne vienne à risquer de se briser. Aucune raison pour que sa panique monte, s'impose dans ses veines, prenne toute la place, et qu'on puisse la sentir sans même regarder le reflet de l'âme qu'on appelle communément regard.
Avec Lyra, il n'était pas nécessaire de plonger ses yeux dans les siens pour comprendre tous les sentiments qu'elle ressentait, parce qu'elle les dégageait. Se tenir près d'elle suffisait pour savoir les tourments de son âme, elle n'était rien de plus qu'un livre ouvert sur les bonnes pages pour qu'on puisse l'appréhender, la déchiffrer. Ce n'était pas pour lui plaire, à cette poupée de glace, disons seulement que se gérer n'était pas dans ses capacités et qu'elle était bien trop frêle et fragile pour être en mesure de comprendre comment elle pouvait prendre sa vie en main.
Elle était venue seule. Enfin. Elle avait eu espoir de venir seule, mais des yeux l'avaient observé longuement jusqu'à atteindre ce coeur un peu trop glacé, à l'image de tout son être, pour faire fondre quelques parcelles de sorte à ce qu'elle capitule et que Shunt puisse l'accompagner. Ce qui fit que Rhéa-Iris eut également cette possibilité. Alors elle était seule si on parlait de la compagnie d'autres êtres humains, mais tout de même accompagnée par deux pokémons qui gardaient leurs distances, respectant les étranges comportements de cette poupée. she couldn't be at home at the night time because it made her feel alone but at that time she was too young
Elle était venue sans personne pour lui tenir la main, sans raison pour se présenter autre que les annonces du Doyen qui pourraient être annoncés, elle était venue avec la mort dans l'âme, la terreur dans les veines, elle était venue en voulant rebrousser chemin à tout moment. Mais elle était venue et c'était déjà beaucoup pour la princesse de glace. Enfermée dans sa tour, dans son château, en sortir n'était rien de plus qu'une mission horriblement dangereuse et effrayante pour ses beaux yeux cachés sous des lunettes de soleil toujours bien portées. Jamais retirées. Affronter le monde sans n'était même plus de l'ordre du cauchemar, mais bien de l'apocalypse (il ne lui arrivait jamais d'exagérer).
Ce corps frêle, ce corps aérien et presque lévitant, se retrouva plongé dans une pagaille qui ne possédait pas de nom et son cerveau ne put rien enregistrer de ce qui se produisait. Des gens qui passaient sur scène, des paroles qui se donnaient, des chants qui se répercutaient en écho. Une chose était sûre : elle entendait encore à merveille pour le moment (pour combien de temps ?). Combien de temps avant qu'elle ne puisse plus entendre la douce voix de sa mère, celle rassurante de son père, au téléphone, quand elle pouvait passer des heures à discuter de sujets divers et variés ? Combien de temps avant que le timbre de voix de Gladys s'évanouisse dans l'univers parce qu'elle ne pourrait plus en entendre les touches ? Combien de temps ? Parce que ce n'était plus « si » désormais, ce n'était plus qu'un « quand » alors que les tests démontraient une diminution si légère, presque imperceptible d'une ouïe de base parfaite.
Ce corps frêle, ce corps aérien et presque lévitant, manqua presque de provoquer un impact qui aurait pu lui être bien trop dommageable. À elle, pas à l'autre être qu'elle aurait failli bousculer. Elle s'était écartée juste à temps pour se retourner et observer cet homme qu'elle n'avait jamais vu : ce n'était pas étonnant. Enfermée dans un sanctuaire à l'odeur de l'encens toujours bien présent, elle ne pouvait rencontrer que ceux de son travail. « Je suis désolée. » excuses qui ne furent qu'un murmure incertain.
Kenan Cabay
Dresseur·euse Pléiade
Messages : 1163 Née le : 18/08/1990 Age : 33 Région : Unys Pokédollars : 1144 Stardust : 2231 Stardust utilisés : 2005 Equipe pokemon : Icone :
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Je continuais de boire tranquillement au banquet, souriant et câlinant mes pokémons, et regardant un peu partout. C’était plutôt agité et j’avais l’impresssion que les gens s’amusaient pas mal. Pour ma part, il fallait avouer que je m’ennuyer comme un ratata mort et j’osais pas trop prendre de la nourriture, ça avait l’air un peu trop gras et j’étais le genre à faire attention à ma ligne. J’avais donc juste grignoté un peu et maintenant j’attendais plus ou moins sagement que le discours soit prononcer. En attendant pour me divertir un peu, j’imaginais la conversation que les autres au loin avait et que je ne pouvais entendre, bien entendu dans les histoires que je me raconté, il y avait beaucoup de drama, de trahison et de larme.. Cette demoiselle là, je l’imaginais dire au jeune homme en face de lui que tout était fini, qu’il n’avait qu’a rester avec sa nouvelle pouf, Gertrude… Ensuite je l’imagina lancer un verre en pleine tête de son « compagnon », verre qui contennais de l’alcool. Je souris, continuant de laissé vagabonder mon imagination avec un certains plaisir, même si pour ma part, le temps devenais long.
Yukiya Shiramine
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Silas ne sembla pas reconnaître le Pulsar tout de suite. Yukiya s’en doutait un peu et il ne l’avait pas mal pris. Après leur soirée mouvementée au cimetière, chacun avait reprit son chemin et ils ne s’étaient plus croisés depuis, jusqu’à aujourd’hui.
Pendant ce temps, le petit renard de glace s’était approcher du Rosélia pour le saluer. Sociable comme il l’était, il était heureux de pouvoir discuter avec un autre Pokémon.
Du côté des deux humains, Sila sembla finalement se souvenir de Yukiya.
« Oh, je vais bien, merci. Et toi ? »
Le jeune apprenti Ranger était content de recroiser l’homme. Peut-être que cette fois, ils pourraient faire un peu plus amples connaissance, avant que le doyen vienne faire son discours ?
« Oui. En fait, c’est mon Absol qui m’a guidé jusqu’en ville. De là, j’ai pu rejoindre le Centre Pokémon, où je me suis reposer jusqu’au lendemain. »
Ah, qu’est-ce qu’il ferait sans Kibo ? L’apprenti Ranger se le demandait souvent. Oui, son starter l’avait déjà aider à de nombreuses reprises.
Yukiya reporta son regard sur la scène, lorsque le Professeur revint, pour inviter les gens a venir parler d’eux.
Monter sur scène ? Le Pulsar ne voyait pas vraiment de quoi parler. Et puis, honnêtement, Yukiya ne s’en sentait pas le courage. Son attention revint donc sur Silas.
« Tu es un Eclipse, si je me souviens bien. Comment avance tes recherches ? As-tu déjà eu l’occasion de dénicher un Fossile, un cristal Z ou une Méga-Gemme ? »
Les Méga-Gemme et les cristaux Z… Etant donné que Yukiya en possédait, peut-être que Silas pourrait lui donner des conseils sur leur utilisation ?
Un petit couinement attira alors l’attention du Pulsar. C’était son Goupix d’Alola, qui tentait d’attirer l’attention de Silas, dans l’espoir d’avoir une caresse. Le regard de Yukiya se posa à nouveau sur l’Eclipse.
« Ah et je te présente Nishiki, mon Goupix d’Alola. »
Par contre, Yukiya espérait que le comportement affectueux de son renard blanc n’allait pas créer de conflit avec le Rosélia. Nishiki faisait des efforts, il n’avait pas posé ses pattes avant sur les jambes du plus grand des deux hommes. Mais voilà, il avait fallut qu’il essaie d’attirer l’attention sur lui. Malgré cet aspect de son caractère, il restait très loyal envers son dresseur et ses équipiers Pokémon.
Ombline Fheri
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Bras dessus, bras dessous. Les deux jeunes gens vont vers le pan du buffet où reposent les boissons. Ombline sent quelque peu la perplexité de Bunji à cette proximité soudaine. C’est vrai qu’elle a mis du temps à lui faire un tant soit peu confiance et ils se sont pris la tête bien plus d’une fois mais à présent, l’herboriste était un peu plus à l’aise avec le voyageur et son naturel tactile était comme qui dirait revenu comme un Galopa au galop.
Alors qu’ils se dirigent vers le banquet, Bunji réagit à la remarque de la demoiselle sur sa cravate. Il a l’air soudain gêné, presque honteux avant de lui révéler qu’il s’était inscrit à l’Académie de Lumiris. Dire qu’Ombline était surprise était un euphémisme et il lui est très difficile pour ne pas dire impossible de cacher son étonnement sur son visage, à dire vrai elle n’essaie même pas vraiment de le cacher. Bunji à l’Académie : qui l’aurait cru ! Lui qui méprisait les connaissances théoriques comme celles qu’Ombline pouvait avoir mais ne dit-on pas qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent jamais d’avis ?
Un sourire se dessine sur les lèvres d’Ombline en regardant son ami. Pas un sourire moqueur, style “jt’e l’avais bien dis”, non. Juste un sourire encourageant et bienveillant.
“Et bien ça pour une surprise ! Et donc ? Qu’est-ce que tu as pris ? Ça te plaît ces cours ?”
Alors qu’ils prennent leurs verres ainsi que celui de Mama’ et des parents de la jeune femme tout en discutant de la tenue de Bunj; Ombline, les mains prises le désigne d’un mouvement de tête.
“Ça te change, mais ça te va bien je trouve ! Oh et si jamais tu finis par la trouer pour une raison x ou y, je pourrais essayer de te recoudre ça ou alors je demanderai à ma grand-mère. Elle m’a appris à coudre mais on va pas se mentir, je fais pâle figure à côté d’elle.”
Dans un clin d’oeil pour terminer sa phrase, les deux compères rejoignent enfin la famille de la fermière avec une grand-mère absolument ra-vie de voir sa petite fille en compagnie d’un jeune homme.
“Aaaaah ma petite ‘Line t’as vu que tu m’as trouvé un gendre ! Comment ça va mon garçon, elle vous fait pas trop des misères ma petite-fille ?”
Ombline se retient de justesse de faire tomber les verres qu’elle a en main et tend le sien à sa grand-mère en lançant un regard désolé à Bunji, les joues se teintent de rouge, gênée.
“Mama’ ! Je..Tu...Raah...Non ! Je n’ai pas été te chercher un gendre et Bunji et moi ne sommes pas ensembles. C’est un collaborateur et ami. Mama’ je te présente Bunji, Bunji...Hortense Fheri, ma grand-mère. Excuse-là elle s’est mis en tête que je trouve quelqu’un ce soir et quand Mama’ a une idée en tête, SURTOUT quand elle me concerne, c’est impossible de la lui retirer de la caboche !”
Après ces présentations “quelque peu” gênantes, Ombline met le nez dans son verre. Elle n’était pas du genre à se saouler mais là, un peu de remontant lui ferait du bien. Elle présente ensuite Bunji à ses parents et reste un peu en retrait, surveillant la discussion du coin de l’oeil au gars sa famille - en particulier Mama’ - déciderait d’en rajouter une couche.
Silas E. Reid
Dresseur·euse Éclipse
Messages : 463 Née le : 18/08/1990 Age : 33 Région : ??? Pokédollars : 1195 Stardust : 1335 Stardust utilisés : 1163 Equipe pokemon : Icone :
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Le jeune homme ne semblait pas m’en vouloir, ce qui était des plus rasurant mais pour ma part, je m’en voulais toujours, j’avais eu l’impression de l’avoir abandonné, c’était peut être bien le cas d’ailleurs.
Je suis heureux de savoir que tu est bien rentrer !
Je détourna légèrement le regard, gêner, heureusement, heureusement qu’il changa de conversation, parlant de mon évolution.
Et bien, j’ai trouver un fossile et j’ai un kabuto dans mon équipe mais, je n’ait pas encore commencer à chercher des gemmes et cristaux, j’avoue avoir hâte !
Il allait aussi falloir que je me relance dans les recherche de fossile.. Le 1er que j’avais trouver, je l’avais vendu à quelqu’un qui le rechercher désespérément… peut être que ça pouvait être intéressant de partager mes trouvailles et mes recherches avec d’autres.
Et toi ?
J’entendis un petit couinement, je remarqua qu’un petit pokémon ressemblant à un goupix mais en blanc quémander mon attention. Je me pencha vers lui et viens lui caresser tendrement la tête. Tachys n’étais pas du genre jaloux, il faut dire qu’avec toute ma petite équipe, il valait mieux pour lui qu’il soit habituer à ne pas m’avoir que pour lui.
Ton pokémon est adorable !
J’aimais beaucoup ce genre de pokémon, d’ailleurs, je n’avais pas de type glace, c’était à réfléchir mais j’avais déjà tant de pokémon, j’avais encore un œuf qui allait éclore, je l’avais identifier comme un œuf de furaiglon. J’avais hate de voir ce petit pokémon pointé le bout de son bec, je savais qu’il allait être chou ! On nous avais demandé de se raproché de la scéne, j’avais suivis le jeune garçon mais j’étais moi non plus pas des plus attentif.
Tu utilise quel type de soin pour son pelage ? Je le trouve ravissant !
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Manon Dubell
Dresseur·euse Pulsar
Messages : 719 Née le : 16/05/2000 Age : 23 Région : Unys Pokédollars : 5261 Stardust : 3899 Stardust utilisés : 2291 Equipe pokemon : Icone :
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C'est terrible, la robe ne goutte plus mais elle est encore humide. Je l'étends comme je peux en éviter de la froisser, en vain. Plus ça va, plus ma culpabilité me ronge. Il faut que je dise la vérité à cette fille.
J'apprends son petit nom : Astelle. Ça me rappelle le nom d'une meuf qui a été dans mon bahut : elle a une sale réput' de fille facile, tout le contraire de ma nouvelle connaissance. Cette minette brune avec de grands yeux innocents incarne la pureté et la bonté. D'ailleurs, elle bosse à la Dracoposte, ce qui fait d'elle une honorable citoyenne, je l'admire. Son petit sourire me donne envie de l'étreindre. Les étoiles pleins les mirettes, je lui sers chaudement la main.
« Enchantée Astelle, t'es vach'ment mignonne comme nana. »
D'un coup, mon visage s'assombrit. J'ai l'air désolée et désemparée : il faut que j'assume mes bêtises mais ça me ferait chier de briser cette nouvelle amitié.
« Astelle, faut qu'j'te dise un truc. »
Je plante longuement mon regard dans le sien. Mon cerveau est en ébullition et l'alcool ne facilite pas la prise de décision. Finalement, je prends les mains de la jeune fille et je m'incline, la larmichette à l’œuvre.
« Le Tiplouf que t'as croisé ... c-c'est le mien. »
Je baisse la tête, honteuse. Je n'ose même plus la regarder. D'une voix presque tremblante, j'articule :
« J-je suis vraiment désolée ! C'est ma faute, j'arrive jamais à la maintenir en place, elle ne m'écoute jamais et j-je sais pas quoi faire mais ... Mais j'vais sauver ta robe ! »
Sans plus attendre, je rallume le séchoir et passe le vêtement sous l'air chaud. Encore quelques minutes et Astelle pourra la porter. Je pense lui prêter mon manteau pour ne pas qu'elle attrape froid : ça serait le comble.
Astelle Dumas
Dresseur·euse Pulsar
Messages : 1040 Née le : 29/11/2003 Age : 20 Région : Lumiris (Kishika) Pokédollars : 3639 Stardust : 4161 Stardust utilisés : 2291 Equipe pokemon : Icone :
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— Oh… Sur le moment, c’est tout ce qu’Astelle fut capable de répondre. Elle ne savait pas comment réagir, ni comment elle devait se sentir. Et avant qu’elle ne puisse se ressaisir, Manon lui lâcha les mains, et se retourna pour s’occuper de la robe.
En posant les yeux sur le dos de son aînée, sur ses épaules tremblantes, Astelle sut qu’elle avait manqué sa chance de parler. Le silence, seulement troublé des gémissements du séchoir, était froid entre elles. La distance venait de se creuser, d'un seul coup. La jeune fille resserra les pans du manteau de Manon contre ses épaules. Elle garda le regard baissé.
— La soirée… ne s’est pas très bien passée, pour moi, souffla-t-elle tout doucement. J’ai perdu de vue mes amis. J’ai croisé… le Tiplouf des Enf… euh… le Tiplouf , qui s'est mis très en colère. La jeune stagiaire prit une petite respiration, chargée de détresse et d'émotions.
— J'ai eu peur, je me suis retrouvée toute seule. Trempée comme une soupe. A patauger sur la carpette sans savoir quoi faire, et les organisateurs m’ont fait les gros yeux parce qu’en plus de me promener là où je n'aurais pas dû, j’avais mis de l’eau partout.
Astelle posa une main sur sa poitrine, pour se calmer, et elle releva les yeux, petit à petit. — J’avais un peu envie de pleurer. J’hésitais à juste rentrer toute seule, pour me coucher, mais alors que je déprimais... il y a la fille assise à côté de moi qui m’a enveloppée dans son manteau, et qui a gentiment voulu me consoler en me tapotant le dos.
Cette même personne s’activait présentement devant le séchoir, et faisait de gros efforts pour se racheter. La jeune stagiaire posa doucement sa main sur le dos de Manon. — Et ça m’a fait très plaisir.
D’un geste timide et incertain, Astelle lui caressa le dos à son tour. — …merci de m'avoir dit la vérité. Et je suis désolée d’avoir répété que c’était un Tiplouf des Enfers. Devant toi, et, euh, au micro aussi... devant tout le monde, s'excusa-t-elle en rougissant. ...on ira la chercher ensemble tout à l’heure, d’accord ? Et je lui demanderais pardon.
Car si elle avait bien compris... Monsieur Tiplouf était en vérité une Madame Tiplouf ! Pas étonnant qu'elle ait piqué une grosse colère ! Astelle comprenait très bien. Elle aussi... avait une silhouette peu flatteuse, et c'est spontanément qu'elle répondait aux gens en grognant quand on commençait à lui dire qu'elle ressemblait à un garçon !
Lorsque Manon se retourna à nouveau vers elle, Astelle avait les joues un peu roses, et un sourire doux, qui signifiait que tout était pardonné.
Bunji d'Izabe
Dresseur·euse Météore & Champion·ne d'Arène
Messages : 937 Née le : 18/08/1996 Age : 27 Région : Hoenn Pokédollars : 5416 Stardust : 4974 Stardust utilisés : 4006 Equipe pokemon : Dojo
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Messages : 937 Née le : 18/08/1996 Age : 27 Région : Hoenn Pokédollars : 5416 Stardust : 4974 Stardust utilisés : 4006 Equipe pokemon : Dojo
Bunji expira lentement l’air de ses poumons, et avec lui, la légère tension qu’il ressentait encore. Parler de ses études, c’était aborder un sujet inconfortable. Celui de ses erreurs. Mais à cet instant, le voyageur se sentait suffisamment en confiance pour en parler. Le regard d’Ombline ne lui pesait pas. Ne semblait pas le juger. — J’ai… été nul, deux fois, soupira-t-il. Enfin, sûrement plus souvent qu’ça, tu me connais… mais ces deux fois-là m’ont marquées. La première, c’est quand j’me suis retrouvé avec un œuf à faire éclore, possiblement empoisonné, et que j’avais même pas les connaissances de base pour commencer à m’en occuper.
Bunji n'était vraiment doué que pour s'occuper de lui-même. Pas des autres. Face à cette petite vie fragile, qui comptait entièrement sur lui, il s'était retrouvé complètement démuni. Cette impuissance qu'il avait éprouvée, confronté à la fragilité d'un œuf, à la menace du poison... Il ne voulait plus jamais se sentir ainsi.
— La deuxième, c’est quand j’ai laissé Kicklee se faire démolir dans un combat pokémon. Parce que j’étais pas fichu de lui donner la moindre directive valable. C’était… lamentable. J’prenais vraiment les dresseurs de haut, mais avec les mêmes contraintes, je s’rais pas fichu de leur arriver à la cheville.
On ne s'improvisait pas dresseur. S'il fallait se battre, Bunji préférait se servir de ses propres poings. Mais à trop vouloir faire les choses par soi-même, on bridait parfois le potentiel de ses pokémons. Kicklee était fort... mais il y avait tant que le voyageur aurait pu lui apprendre, s'il avait l'effort de communiquer plus tôt. Suite à ce combat, il avait commencé à parler davantage à son partenaire. A lui expliquer plus souvent, les motivations derrière ses actes.
— …après, c’est clair que les œufs ou la pokébaston, c’est pas mon truc, soupira-t-il d'un air un peu las. Mais je me suis dit que ça me f'rait pas d’mal de reprendre un peu les choses depuis le début. Alors, yep. Je me suis inscrit à à l’Académie de Lumiris, pour prendre des cours de Soins et de Combats pokémon, parce que j’suis nul. Et d’Histoire, aussi, parce que ça m’intéressait.
Le voyageur laissa Ombline assimiler ses paroles. Ou peut-être qu’il ne trouvait simplement plus ses mots. Il adressa un sourire un peu piteux à son amie, et elle eut la bonté de changer de sujet. La mélancolie qui s’était emparée du jeune homme parut tout bonnement s’évanouir.
— Oh ? Je vous demanderais ptête un cours de couture à l’occasion, alors. C’est toujours pénible, quand un pokémon sauvage me saccage mon sac, mon froc ou mes chaussures. Avec le temps, j’ai appris à faire des réparations de fortune, mais ça n'tient jamais bien longtemps.
A l’approche de la famille d’Ombline, les yeux du voyageur mirent à briller un peu. Fufufu... le moment était enfin venu ! Un petit gars du cru se serait probablement alarmé que son amie le ramène par le bras pour le présenter à ses parents. Le risque de se faire fusiller par le père était relativement élevé (vous connaissez le rituel : la poignée de main Éclate-Roc, les Groz'Yeux, et la Danse-Lame des sourcils réprobateurs). Mais pour Bunji, c'était la réaction contraire. Le jeune homme paraissait enjoué, voire même électrisé.
Cela l’avait toujours un peu gêné, d’avoir manqué sa chance de se présenter à la famille de la petite fermière. C’était quand même la moindre des choses, et la première requête qu’il avait formulée, avant même d’envisager une collaboration. Là d’où il venait, on n’entrait pas chez quelqu’un sans d’abord se présenter au chef de famille. Il existait de petits restes de traditions, tels que celui-ci, qui continuaient de mâtiner les habitudes plus sauvages du jeune homme.
Aaaaah ma petite ‘Line t’as vu que tu m’as trouvé un gendre ! Comment ça va mon garçon, elle vous fait pas trop des misères ma petite-fille ?
Par contre, il ne s’était pas attendu à ça. Mais alors là, pas du tout. Le jeune homme se pétrifia pendant tout l’échange entre Ombline et sa grand-mère.
“Mama’ ! Je..Tu...Raah...Non ! Je n’ai pas été te chercher un gendre et Bunji et moi ne sommes pas ensembles. C’est un collaborateur et ami. Mama’ je te présente Bunji, Bunji...Hortense Fheri, ma grand-mère. Excuse-là elle s’est mis en tête que je trouve quelqu’un ce soir et quand Mama’ a une idée en tête, SURTOUT quand elle me concerne, c’est impossible de la lui retirer de la caboche !”
Oh bon sang… Le jeune homme se mit à trembler.
C'était... c'était trop... Bunji d’Izabe n’avait jamais vécu un moment aussi difficile. Et sûrement qu’il se souviendrait de cette situation comme la plus délicate de toute sa vie d’aventurier.
Garder la bouche fermée... Cela devait faire dix minutes qu’il s’était mis au défi de ne rien dire ou faire pour embarrasser la petite fermière, et déjà, il était au bout du rouleau. Rien que refréner son sourire lui demandait toute sa concentration.
Ne pas craquer, ne pas craquer... Il y avait tant de potentiel dans cette situation pour taquiner Ombline... ...qu’il devait presque s’empêcher de sautiller sur place.
Mais non.
Non.
Il s’était promis d’être sage, ce soir. — Bonsoir à vous, Hortense. Et qu’est-ce que c’était dur. — Je suis Bunji d’Izabe. Ravi de vous rencontrer enfin. Ça, c’était vrai. Et plus encore depuis cette histoire de gendre. Bunji avait envie d’attraper Hortense par le bras et de courir partout dans la Salle du Banquet afin de passer au crible les candidats potentiels. Ensemble. Un sacré moment de rigolade en perspective. — Non, Ombline ne me fait pas de misères. Elle et Wallace sont même sacrément adorables, mais c’est le minimum nécessaire pour supporter mon sale caractère, lâcha-t-il avec un sourire malicieux.
— Je voyage depuis près de quatre ans, et je crois que c’est la première fois que j’arrive à entretenir une amitié au-delà du premier mois. Tout en disant ça, il resserra machinalement sa prise sur le bras d’Ombline. Sans force excessive, mais le geste avait un petit quelque chose de spontané qui lui donnait l’air de dire : c’est à moi ! A moi ! Je garde !
Le jeune homme fit le service pour chacun des membres de la famille, leur offrit à boire, se présenta avec une politesse qui avait quelque chose de presque surnaturel (surtout pour Ombline, qui devait avoir une habitude consommée qu’il dise quelque chose de travers), et revint poursuivre la conversation avec Mama’ Hortense. Avec un empressement non feint. Il n’avait pas rencontré la grand-mère d’Ombline depuis plus de cinq minutes qu’il s’amusait déjà comme un petit fou. A tous les coups, d’ici la fin de la soirée, il lui aurait fait raconter toutes les anecdotes embarrassantes qu’elle connaissait au sujet de sa chère petite-fille.
Ils parlèrent de tout et de rien, peut-être juste assez longtemps pour que la petite fermière relâche sa surveillance, et là… Bunji frappa un grand coup : — …et donc, vous cherchez un gendre ? Dites-moi tout. Les yeux luisants. Le sourire de Miaouss alléché. Chassez le naturel et voilà qu'il revient au galop : Bunji d’Izabe semblait avoir tout oublié du défi qu’il s’était lancé. — Comment est-ce faudrait-il qu’il soit ? Je peux peut-être vous aider ! Et si nous nous promenions un peu ensemble, au milieu des convives, pour étudier le marché ? Je serais curieux de savoir ce que vous en pensez ! Par exemple… que dites-vous du petit brun, qui a pris l’estrade ? dit-il en désignant Yuma. Non, trop grognon, et puis, vous l’imaginez avec une salopette ? Et lui, là-bas ? Avec des airs de Grimalin en parade, Bunji entraîna Mama’ Hortense à sa suite. Lui ouvrant le chemin avec une grande délicatesse, et savourant chaque instant qu’il avait de médire avec elle au propos des différents convives du Banquet. En s’éloignant, il trouva l’occasion d’adresser un grand sourire facétieux à la petite fermière. Pauvre, pauvre Ombline.
— Lui… il a l’air gentil, marmonna le jeune homme en désignant Ashe, mais la façon dont il colle son copain me met le Carapuce à l’oreille. Lui… paraît un peu trop vieux. Ou pas. Déjà des cheveux gris à son âge ? Sûrement le stress. Et lui… il a déjà une gosse… tandis que lui est clairement trop collé à sa frangine… — …et pourquoi pas vous ? relança Mama’ Hortense avec une œillade malicieuse, après une première tournée des jeunes hommes du Banquet.
Bunji s’immobilisa au bras de l’adorable grand-mère. Il lança un coup d’œil à la petite fermière, puis se retourna vers Horsense avec un sourire attendri. — Pour tout vous dire… j’adore Ombline, confia le jeune homme avec des airs de comploteur. Et si un de ces types fait rien moins que la regarder de travers, j’le casse en deux et j’le fourre sous l’tapis. Il était on-ne-peut-plus-sincère, et même suffisamment féroce pour mettre à sa menace à exécution. Sans y réfléchir à deux fois. Il chérissait Ombline. Autant qu’il chérissait Wallace. Et Kishika. Le premier endroit où il se sentait à l’aise, depuis bien trop longtemps.
Mais aimer quelqu’un… ? Cette simple idée suscitait chez lui le doute, et l’amertume. Elle s'accompagnait de chaînes. De complications. De notions qu'une éducation trop stricte lui avait inculquées, et dont il ne s'était jamais tout à fait libéré. Est-ce qu’il serait capable de sacrifier quoi que ce soit, pour quelqu’un d’autre ? De faire des compromis si nécessaire ? De ne pas faire passer ses désirs et sa liberté toujours en premier ? La réponse relevait toujours d’un constat, presque douloureux. En dépit de ce qu’il pouvait ressentir pour les autres, et de l’affection sincère qu’il pouvait leur témoigner… Bunji d’Izabe pensait surtout à lui-même. — …mais je me demande si je ne suis pas trop égoïste pour tomber amoureux.
Après ça, il ne trouva plus les mots. Pour offrir cette réponse : il avait l’impression d’avoir creusé l’intérieur de son estomac, de l’avoir entièrement retourné. Et elle le laissait un peu vide. Un peu flottant. Bunji plongea son regard dans celui, plus sage de sa compagne. Silencieux et fébrile, comme s’il attendait d’elle quelque chose. Comme s’il attendait d’elle un jugement.
Parce qu’au fond, il ne se sentait pas différent des créatures sauvages qui se dressaient sur sa route. Et s’il pouvait se prétendre humain, il n’y avait qu’à gratter un peu pour briser l’illusion.
— Venez danser, mon garçon. — Hein ? Un peu ahuri, le voyageur posa délicatement ses mains là où Mama' Hortense le lui indiquait, et au rythme insouciant de l'accompagnement musical du banquet : les deux lurons se dégagèrent un petit espace où valser ensemble.
— Après ça, vous irez marcher sur les pieds à ma ‘tite Line, ricana tout bas la grand-mère en évitant une chaussure maladroite. — …avec plaisir !
Manon Dubell
Dresseur·euse Pulsar
Messages : 719 Née le : 16/05/2000 Age : 23 Région : Unys Pokédollars : 5261 Stardust : 3899 Stardust utilisés : 2291 Equipe pokemon : Icone :
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Qu'est-ce que j'ai honte. J'entends Astelle ressasser les catastrophes de la soirée, toute déconfite. Je soupire en prenant sur moi : je sens l'alcool triste prendre le dessus et je suis à deux doigts d'éclater en sanglot. Non seulement pour cette foutue robe qui sèche pas mais aussi parce que je ne supporte pas rendre triste quelqu'un. D'autant plus qu'il est chez moi primordial de faire une première bonne impression. J’injurie Ophélia dans ma tête même si une partie de moi me dit que c'est grâce à elle que je ne suis pas seule ce soir.
Je sens la main d'Astelle se poser sur mon dos. Je me retourne un peu pour la voir.
« Et ça m’a fait très plaisir. »
Mes yeux brillent et un rictus timide se contracte sur mes lèvres. La petite demoiselle me remercie et s'excuse, tout le contraire de ce que j'imagine. Elle me propose même d'aller dénicher ensemble cette harpie. Soudain, mes grands yeux se remplissent de larmes avant que je prenne Astelle dans mes bras.
« Buuh t'es vraiment trop chou Astelle ! »
J'ai pas envie qu'elle me voit chouiner. Je la tiens contre moi le temps de sécher mes larmes. Je me délace, un peu embarrassée. Je lui donne sa tenue.
« J'ai fais du mieux que j'ai pu ... En tout cas je la trouve très jolie, j'espère bien te voir un jour là-d'dans sans qu'tu sois trempée. »
J'esquisse un sourire amical. J'espère bien me racheter une autre fois. En attendant, je suis plutôt satisfaite que cette soirée se termine bien. Un jour, je me souviendrais de ce banquet comme un gage. Ainsi, nous partons chercher le pingouin avant de se quitter affectueusement.
“ Mais wsh azy' là, pourquoi j'me fais courser par un Persian de mes deux ! C'est ça le karma ? J'y crois pas, j'ai pas pu aller foutre mon bec dans des affaires juteuses, franch'ment j'suis déçue d'ma soirée. Et là, j'retourne voir mon esclave débauchée et qu'est-ce que j'vois ? La gamine que j'ai arrosé t'à'l'heure. P'tain j'arrive pas à le croire, depuis quand Manon serre des fillettes ? Je comprends pas pourquoi elle me gueule dessus. T'façon j'suis blasée, j'veux qu'une de chose c'est de me tailler. Du coup j'fais la gueule pendant tout le reste de la soirée. ”
Yukiya Shiramine
Dresseur·euse Pulsar
Messages : 796 Née le : 07/06/2000 Age : 23 Région : Hoenn Pokédollars : 2723 Stardust : 3865 Stardust utilisés : 3263 Equipe pokemon : Aventure
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Donc, Silas n’était pas encore partit à la recherche des Méga-Gemme et des Cristaux. En revanche, il avait trouvé un fossile.
« Je vois. »
Kabuto… Yukiya essaya de se remémorer à quoi ressemblait ce Pokémon. Il se souvenait avoir vu des photos sur le réseau Dusk. Et donc, Silas en avait un dans son équipe. Ca lui rappelait Even et Léonard, dans le sens ou ils possédaient eux aussi un Pokémon préhistorique.
Enfin, c’était à son tour de parler un peu de lui.
« Eh bien, je continue à travailler pour devenir un véritable Ranger. J’ai encore du chemin à faire, mais je progresse, petit à petit. J’ai également l’intention de me lancer à la conquête des Badges d’Arène, très bientôt. »
Yukiya était-il vraiment prêt pour ce genre de défi ? Honnêtement, il ne savait pas vraiment. Mais il fallait qu’il se lance, une bonne fois pour toutes, car de cette manière, il serait fixé, au moins. Le truc, maintenant, c’était de savoir par laquelle commencer. Il aurait bien aimé suivre les conseils de Wolfe, ce Ranger qu’il avait rencontré au tout début de son aventure, mais l’Arène de Nemerya avait fermé.
« J’hésite encore entre celle de Sunyra et celle de Port Corail. »
Pourquoi ces deux Arène en particuliers ? Yukiya n’avait pas de raisons précises. Juste que ces deux Arène se trouvaient dans ses deux villes préférées de la région.
De son côté, Nishiki était ravi de devenir le centre d’attention des deux humains.
« Merci. Ton Rosélia est également très mignon ! »
Si le renard des neiges avait été un Miaouss ou un Skitty, Yukiya était certain qu’il serait en train de ronronner. Heureusement, le Rosélia n’avait pas l’air de mal prendre le fait que le Pokémon d’un étranger monopolise l’attention de son dresseur. Ce dernier interrogea d’ailleurs Yukiya sur le type de soin qu’il utilisait pour la fourrure de Nishiki.
« Je le brosse tous les jours avec une brosse à poils souples, tous les matins et tous les soirs. Aussi, tous les trois mois, j’utilise un shampoing naturel pour le laver. Entretemps, il prend des bains à l’eau seule. Et bien sûr, je veille à ce qu’il ait une alimentation saine. »
Kibo bénéficiait du même type de soin, d’ailleurs. La seule différence, c’était que Yukiya n’utilisait pas la même brosse pour lui. Etant donné que la fourrure de son Absol était plus épaisse et plus fournie, il utilisait une brosse avec des poils un peu plus rigides.
Dusk
PNJ
Messages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
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Messages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
Le temps file, les gens sur scène défilent et tout le staff de la soirée devient fébrile. L’heure du discours est largement dépassée et personne ne met la main sur le vieux barbu que tout le monde attend.
. Quelques pas se font entendre
.. Quelqu’un approche du professeur Baobab
... Ce ne serait quand même pas ?
VICTOIIIIIIIIIIIIIRE
Le jeune Mathis, stagiaire de 3ème, transpirant et essoufflé vient d’annoncer la nouvelle tant attendue : le doyen a été retrouvé !! Le vieil étourdi s’était endormi au milieu d’une salle de réunion. Alors que le professeur fonce le chercher et le réveiller, il envoie le jeune Mathis l’annoncer sur scène.
Une musique pour attirer l’attention du public, et voilà le jeune collégien qui s’avance jusqu’au micro pour prendre la parole.
- « Euh B-bonsoir... m-m-merci pour votre... patience ! Tout de suite sans plus de mots ou d’attente beh voilà l’honorable doyen Cirrus qui va monter sur scène et vous raconter l’origine de la région et aussi comment elle s’est développée pour en..... grande inspiration arriver ici ! Merci !!! »
Complètement stressé le gamin... vous n’avez pas honte de le gêner ainsi ? Il salue brièvement et court vers les coulisses, complètement rouge. Quelques applaudissements pour féliciter le gosse et voilà l’homme de la soirée qui s’avance humblement vers le public. Il s’arrête devant le micro et caresse sa longue barbe pendant plusieurs secondes avant de finalement prendre la parole.
- « Bonsoir à tous et à toutes. Pour ceux qui ne me connaissent pas, appelez-moi simplement Cirrus. Pour certains, je ne suis qu’un vieux monsieur un peu étrange, pour d’autres, le Doyen de la région, et pour une personne, je suis le vieux monsieur que tout le monde cherche et qui faisait un peu somme dans un coin. Mais restons sérieux. Il est vrai que j’étais là à la naissance de la région telle que vous la connaissez maintenant. Et si je vous racontais tout ça du début. »
Un léger sourire dans sa barbe qu’il n’a pas arrêté de caresser, et le voilà prêt. Prenez un verre, ouvrez vos yeux oreilles et pénétrez dans l’histoire de la région.
- « Officiellement, Lumiris fête ses 60 ans aujourd’hui, mais cette archipel ne m’a pas attendu pour exister et vivre. Tout a réellement commencé il y a 92 ans. Mes souvenirs sont un peu flous, car j’étais alors bien jeune. A cette époque, les Pokemons étaient encore un mystère bien plus épais qu’aujourd’hui, et le monde un peu plus sauvage. Mon grand-père, un grand explorateur et aventurier dans l’âme qu’Arceus ait son âme, était convaincu qu’il restait une terre inconnue à découvrir. C’est pour cela qui prépara soigneusement son expédition, cherchant à convaincre du monde du bien-fondé de son idée, récoltant des fonds où il pouvait, étudiant les cartes et des récits historiques. Puis, finalement, il s’estima prêt. Alors pensait-il que s’il ne partait pas rapidement, il ne partirait jamais ? Dans sa folle aventure, il avait pris soin d’emmener avec lui des hommes et des femmes de grandes qualités, et de moindres qualités. Je faisais partie de son équipage. Il m’avait convaincu avec ses rêves d’aventures, de mystères, de découvertes.
Nous avons navigué ce qui sembla être une éternité, sans avoir l’impression de ne jamais atteindre un but quelconque. Mais je garde l’image de mon aïeul, le regard fixé sur l’horizon, serein quant à sa réussite.
Et puis, un jour couvert, menaçant, elle fut en vue. Une trouée dans les nuages perçait le temps gris et comme dans un film, un rayon de lumière éclairait l’objet de nos recherches : Lumiris. Un trait de lumière sur une fleur belle et rare.
Nous sommes arrivés près des côtés alors que la nuit allait tomber et nous avons mouillé dans la baie qui allait devenir Port-Corail, non sans avoir fait un rapide tour d’horizon, nous permettant de découvrir que notre découverte était composée de deux îles. Dès le lever du jour, nous avons débarqué et pendant que certains montaient un camp sur la terre ferme, une première équipe, menée par mon Grand-Père, se lança dans l’exploration de l’île la plus grande.
Cette île se révéla débord sauvage et mieux encore, vierge de toute présence humaine, à la grande joie des biologistes de l’équipe et au regret des anthropologues. Une multitude de Pokémon était présent, et la biodiversité de l’île surpassait toutes les régions du monde.
Nous avons cartographié, échantillonné et exploré toujours plus loin ce niveau territoire. La fatigue n’avait aucune emprise sur nous, tant l’excitation était permanente. Pour moi, c’était un immense terrain de jeu. Imaginez, pour un enfant de cinq ans. Aucune limite, être un aventurier, pas par jeu mais pour de vrai. »
Le Doyen marqua un court silence, savourant ce lointain souvenir.
« Nous avons avancé jusqu’à une nouvelle découverte inattendue : une route. Sur une île vierge de toute occupation humaine, nous venions de trouver une route. »
Nouveau silence, cherchant une approbation du public. Mais il trouva qu’il y avait trop peu de réaction à son goût.
« Une route ! Dans une terre vierge ! S’exclama-t-il, faisant sursauter ceux qui commençaient à s’endormir. Sa voix s’emplit d’excitation comme s’il revivait cet évènement. Nous avons remonté la route dans un sens, plein sud-est. A travers les bois denses, ce ne fut pas facile. La route était ancienne, disparaissait parfois sous la végétation et les Pokémons sauvages. Puis finalement, nous sommes arrivés face à une plaine, étroite bande de terre cultivée entre la forêt et un désert. Et des humains. Des deux côtés la surprise était totale. Imaginez ! Vous pensez avoir découvert une île vierge de toute humanité, puis découvrez une route antique. Vous acceptez qu’il y ait eu une présence humaine, depuis longtemps disparu et là, PAF ! Vous tombez sur cette présence dipsarue toujours bien vivante. Et d’un autre côté, vous vivez en autarcie dans un petit coin d’île, convaincu d’être seul au monde et là, PIM ! Vos semblables apparaissent, avec un accoutrement étrange et ne parlant pas votre langue. Et beh, sacrée journée. »
Il hoche la tête d’un air rêveur.
« Après un premier contact, on nous a guidé jusqu’à Akeos, oui Akeos était habitée, et pas qu’un peu. C’était une vraie ville à l’époque, une immense cité au plein cœur du désert, avec des routes rayonnantes dans tous les sens, entretenues, permettant de rejoindre les plaines fertiles qui ravitaillaient la ville.
La ville en elle-même était un ensemble hétéroclite de bâtiments, parfois biscornus, mais presque toujours en construction. La ville semblait vouloir toujours s’élancer dans les airs.
Nous leur avons demandé pourquoi vivre dans le désert. Eux-mêmes avaient oublié la raison, mais leur mode de vie leur plaisait ainsi. Une ville dans le désert, un travail dans un champs. Etrange pour nous mais pas pour eux. Ils nous ont parlé d’une ancienne légande, d’un dieu de la vie, et des dieux de la mort et d’un combat que la vie perdue mais le désert les protégea et par tradition ils restaient ici. C’était très vague, car les communications n’étaient pas aisées entre eux et nous. Je vous résume les évènements en quelques mots, mais il faut vous imaginer que cela nous a pris de nombreux mois pour chaque étape.
Nous leur avons présenté notre monde et ils n’ont pas paru agressif ni réticent à notre installation.
Au fil du temps, le bateau repartit chercher du matériel, annoncé la nouvel, emmenant mon Grand-père. Quand il revint, il n’était plus seul et les fondations de Port-Corail furent installés. Puis un aérodrome fut construit à l’emplacement de ce que vous appelez, vous les jeunes, un aéroport. Haha. Et oui, Némerya a d’abord était un simple aéroport de ravitaillement, pour l’exploration de l’île et Port-Corail était bien plus grande. Mais rapidement, les autochtones commencèrent à s’installer autour de l’aérodrome, la base s’agrandit, se structura. L’exploration attirait les curieux, locaux comme étranger et ensemble ils repartirent à la découverte de l’île. Je crois que c’est la rapide expansion de Némerya et la multiplication des villes qui tua mon Grand-Père. Le coup de grâce fut l’abandon définitif d’Akeos.
La ville n’était pas simple à entretenir. Si elle semblait toujours en construction, c’était parce que ses fondations s’enfonçaient dans le désert, sans s’arrêter. Régulièrement, on abandonnait le rez-de-chaussée pour s’installer au premier étage et en reconstruisait un plus haut.
Les autochtones accueillirent ce changement avec plaisir, sans rancœur. Les plus mélancolique du désert choisir de devenir nomade, et fondèrent Hérésis, une ville mouvante, tournée vers la paix et la tranquillité.
Il ne fallut pas longtemps pour qu’Akeos devint une ruine et que mon Grand-Père rende son dernier soupir. Ce fut une tragédie, réellement. Mon Grand-Père avait tout fait pour que l’île soit ouverte à tous, mais protégeant ce côté sauvage.
A sa mort, j’ai repris le flambeau. J’étais jeune et je voulais préserver l’œuvre de l’homme qui m’avait inspiré. Alors j’ai durci les règles, surveillé les entrées et sorties. Cela marcha un temps, et les constructions sauvages cessèrent. Les villes s’organisèrent et on construisit des routes.
Mais lors d’un voyage à Unys, je me suis rendu compte de mon erreur. Car oui, j’ai fait une erreur. Mes choix peuvent sembler juste avec de bonnes conséquences, mais j’avais agi avec autorité, utilisant la peur de l’autre pour protéger l’île. Mais en voulant la protéger, je détruisais son essence. Lumiris possède tous les Pokémons du monde car c’est une île d’accueil. Elle n’a pas à avoir de douane, ou d’armée ou autre, car elle aime tout le monde et sait se défendre elle-même, elle l’a déjà montré et le montre encore aujourd’hui.
Lors de mon voyage, j’ai reconnu en Unys ce que je faisais de Lumiris, et ça n’a pas plu, bien au contraire.
Alors à mon retour sur Lumiris, j’ai rouvert l’île et ai quitté le poste de dirigeant, c’est d’aillerus ce que nous fêtons aujourd’hui en ce 9 mars. La fin de mes bêtises. Haha. Personne ne le voulu. On était bien embêté croyez-moi. Puis on suggéra de mettre en place le rôle de Doyen, une personne n’ayant pas de réellement pouvoir, mais qui serait le représentant de l’île, une source de conseil, un… vieux machin en quelque sorte. C’est ainsi que le titre m’a été échu.
Mais je commence à me faire vieux. Mes conseils sont ceux d’un homme dépassé par les nombreux évènements et ma compréhension du monde est comme les Pokéballs de ma jeunesse, avec une clé à tourner longuement pour l’activer.
J’aimerai donc présenter, à ceux qui ne la connaissent pas encore, ma petite fille Meira. Elle a pris les intérêts de l’île très à cœur, on dirait que cela se transmet en sautant une génération. Elle est à mon sens, une femme responsable, largement capable de remplir les fonctions de doyens et bien plus encore.
Mais assez de mes radotages de vieillard. Je vais vous laisser savourer cette fin de soirée. Longue vie à Lumiris et puissions-nous continuer à vivre longtemps en paix. »
Il sort de scène alors que la musique reprend et se direige vers un buffet avec une énergie renouvelée.
Lauriane Feroë
Dresseur·euse Pulsar & Champion·ne d'Arène
Messages : 1711 Née le : 28/07/1999 Age : 24 Région : Oliville, Johto Pokédollars : 2069 Stardust : 7022 Stardust utilisés : 4952 Equipe pokemon :
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Et bah voilà, quand il veut! Ce foutu vieillard qui aime perdre son temps autant que faire perdre celui des autres… Le genre de retraité à aller faire les courses aux heures de pointe. On espère qu’il aura quelque chose d’intéressant à dire parce que putain, il se sera fait désirer le papy.
Bon, c’est parti pour un cours d’histoire. Très honnêtement, savoir comment Lumiris en est arrivée là ne m’intéresse pas tant que ça. Ce qui m’a conduite ici, et m’a convaincue d’attendre aussi longtemps, c’est parce que je veux savoir ce que la région va devenir. Pas ce qu’elle a été. Internet, les livres ou encore les documentaires suffisent si on a envie de savoir tout ça.
Lassée de cette soirée beaucoup trop longue, je m’enfonce dans ma chaise peu confortable en soupirant. Le passage sur ses erreurs de jeunesse me fait doucement rire. On en est venus au point où on fête sa démission du titre de dirigeant. Et beh… Ça devait être drôle à l’époque.
…
Wait. Est-ce qu’il vient vraiment d’annoncer publiquement que cette gourde de Meira le succéderait en tant que Doyenne de la région? Je vois que les liens du sang offrent certains privilèges. Que sont des décisions désastreuses à côté de son arbre généalogique? Tss…
D’ailleurs, il nous la présente mais où est-elle? Encore en train de se cacher, je présume. Un maître Pokémon est un symbole fort. C’est une personne que l’on respecte, que l’on admire, et surtout qui sait se montrer responsable de sa région. Elle n’a rien fait pour aller dans ce sens. Si ce n’est s’auto-proclamer un titre par droit de naissance, et manipuler les foules.
L’insipide discours terminé, je me lève de mon siège et me dirige vers la sortie.
-Cette cérémonie est une putain de blague… Marmonné-je, lassée.
Rejoins la famille !
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vint frotter sa petite frimousse contre sa jambe, et ça, ça lui fit drôlement chaud au cœur. Même quatre ans après son départ, il lui était impossible de voir un Goupix sans repenser à la petite canaille du temple, avec laquelle il avait grandi. De l’île d’Izabe, c’était bien le seul membre de sa famille qu’il regrettait vraiment (parce que son vieux moine de père qui lui enseignait la méditation à coups de cannes sur le dos, et le maître devenu hystérique qui l’avait jeté sur les routes sans un sou vaillant, ben, leur compagnie ne lui manquait pas beaucoup). Du coup, Bunji profita très largement de l’occasion pour lui grattouiller derrière les oreilles. Et puis sous le ventre. 
des enfers... gémit la petite postière avec un soupir pitoyable.
et alla chercher sa meilleure pâte de cacao. Voir des tout petits bouts de femmes comme ça, en train de broyer du noir lors d'un pareil jour de fête... c'était juste pas possible.
