Bon. Nouveau jour, nouvelle connerie. Traineau: check ; Oplyn: Check ; Le Haydaim exaspéré en me voyant revenir: Check ; Le monsieur Polonais: Tchèque.
“Oui mais s’il est Polonais, il est pas Tchèque!”
Ferme là, observe, et apprend.
Le Haydaim s’élance sur la piste en se demandant quelle connerie je vais bien pouvoir faire, cette fois. J’avoue que ça me blesse un peu. J’ai pas réellement fait de connerie jusqu’à maintenant. J’ai seulement provoquer une animation optionnelle, dirons-nous. Et c’est pas finit! Jen ai une nouvelle en réserve!
Ma Tenefix sur l’épaule, nous filons comme le vent à travers la forêt et la neige. Oplyn me tapote sur le dessus de la tête et me tend un petit objet brillant. Un couteau suisse, un vrai. Où est-ce qu’elle a chopé ça encore? A tous les coups, elle a volé ce couteau suisse au monsieur Polonais Tchèque. Ou a un de ses gosses.
“Mais il est Polonais ou il est…”
Chut, ça commence, regarde. Je fais signe à la Tenefix qu’elle peut y aller. Le Haydaim est soudainement recouvert d’une aura violette. Ses pieds finissent par ne plus toucher le sol et par galoper dans le vide, tandis qu’il commence à léviter. Une petite capacité Lévikinésie pour rendre la balade plus folle. C’est ainsi que le Pokémon plante se retrouve à galoper, paniqué, à un bon mètre du sol. C’est bizarre, les sensations sont complètement différentes. On a plus le martellement des sabots contre le sol, ni les secousses du traineau qui glisse sur le sol. Les mouvements sont ainsi beaucoup plus fluide. Et voir ainsi le sol s’éloigner a quelque chose de très excitant, comme un accès soudain a une liberté inconnue. JE VOLE AVEC UN TRAINEAU, MERDE. Je me vois déjà survoler la région, voler les cadeaux des enfants et les garder pour moi, puis aller boir un café avec le père Noël!
“Tu volerais comme ça jusqu’en Laponie?”
Est-ce que le Monsieur Noël Lapon est le Père Tchèque Polonais au couteau Suisse?
“Ce choc des cultures me donne mal au crâne, Lauriane.”
Lauriane est un peu tordue, elle se parle toute seule dans sa tête, mais je peux affirmer qu'aucun Pokémon n'a été maltraité pendant l'écriture de ce rp. Tous les Haydaim vont bien. Merci!
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Ombline Fheri
Dresseur·euse Nova
Messages : 301 Née le : 16/07/1996 Age : 27 Région : Lumiris Pokédollars : 2858 Stardust : 839 Stardust utilisés : 745 Equipe pokemon : Icone :
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Dans le traîneau, les discussions qui battaient leur plein se sont peu à peu tues pour laisser place à un silence presque religieux. Un silence paisible alors que toute la famille Fheri profite du paysage à couper le souffle. Il n’y a que les petits cris enjoués de Milusia, qui semble fascinée par Haydaims, et intéressée que par ça au passage, pour perturber le silence. Ombline quant à elle, jette de temps en temps des regards amusées à la petite renarde de feu. Il faudrait peut-être que l’herboriste envisage d’accueillir un Haydaim à la ferme, vu l’intérêt que la Goupix semble porter à ce Pokémon.
Au delà du traîneau, Ombline aperçoit soudain une nuée de Hexagel se mêlant aux chutes de neige. Elle secoue alors doucement la main de sa grand-mère et lui montre les Pokémons glace.
“Mama’, Ma’, Pa’ regardez là-bas. Des Hexagels ! On pourrait presque les confondre avec les flocons de neige sans leurs feux follets. C’est beau !”
La famille d’Ombline acquiesce et participe avec la jeune femme à la contemplation de ce phénomène très peu courant pour ne pas dire inexistant à Kishika. Le décor et les Pokémons se mélangeant, le tout assombri par les grands pins offraient une vision enchanteresse. Les flocons, les Hexagels et leurs feux follets semblaient danser la pénombre, tel un ballet improvisé que la nature offrait à ces humbles voyageurs, habitants amoureux de leur région, venus célébrer la renaissance d’une contrée qui maintenant sur pied se révélait pleine de charme et de surprises.
Ombline, dont le regard papillonne entre le magnifique spectacle digne d’un conte de fée, Milusia qui reste focalisée sur les Haydaims et sa famille, pose alors la tête sur l’épaule de son père en soupirant de bien-être. Ses doigts furette dans le pelage soyeux et doux de la Goupix et un doux sourire, apaisé, orne ses lèvres. Vraiment cette balade était une bonne idée.
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Manon Dubell
Dresseur·euse Pulsar
Messages : 719 Née le : 16/05/2000 Age : 24 Région : Unys Pokédollars : 5261 Stardust : 3899 Stardust utilisés : 2291 Equipe pokemon : Icone :
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Le jeune homme hausse les épaules. J’imagine qu’il y a des hauts et des bas mais que sa situation s’améliore au fur et à mesure. Sa demeure est assez loin – ce qui attise ma curiosité maintenant –alors il a préféré rester ici et profiter des festivités de Windoria. Je suis bien d’accord avec ce qu’il pense du coin : il y a un côté magique de cet instant figé dans la neige. Les gens sont heureux, les flocons virevoltent tels une poussière de fée. Gareth me partage son envie de faire un tour en traîneau : je sais pas pour lui mais moi j’ai déjà fait le tour. Mais en regardant son minois de vilain garçon, je ne peux pas m’empêcher d’accepter son invitation même si j’ai déjà fait la balade. C’est avec un peu d’hésitation que j’accepte :
« E-euh, oui bien sûr pourquoi pas ! »
Je n’ai pas osé lui dire mais je suis tellement contente de ne pas passer ma journée seule au monde qu’il pourra me proposer ce qu’il veut j’accepterai. Ceci dit, j’ai vite compris son intention et mon ton change d’un coup, comme si tout s’éclaircit dans ma tête.
« Aah je comprends mieux ! Eh ben, ça va pas être facile de le retrouver avec toute cette neige, mais j’en connais une qui pourrait nous donner un coup de main. »
À ces mots, je libère ma bff toxique de sa pokéball. Ophélia apparaît telle une princesse forte attendue. Je lui fais un câlin de bienvenue – c’est la première fois de la journée que je la vois – avant de lui expliquer le topo. Elle roule des yeux comme à son habitude avant de lâcher un soupire. Heureusement pour mon pingouin qu’il se trouve dans un milieu qu’il aime sinon il aurait fait demi-tour dans sa balle.
Je salue encore une fois la célèbre championne glaciale. Son visage a beau être figé, c’est important de la considérer, d’autant plus que je serai amener à la vaincre un jour. C’est alors qu’en faisant la queue, je retrouve la famille que je déteste tant. J’observe la scène d’un air curieux.
La mère est hystérique, je viens d’apprendre qu’elle a perdu son gosse et elle en fait des caisses. Sauf que le petit Steven tente de lui dire tant bien que mal que son satané gosse est juste ici, sous ses yeux. Cette situation est assez comique mais elle ne me fait pas du tout rire : c’est incroyable comme un daron peut être con. Je ne peux pas m’empêcher de pester contre le manque de bon sens, de bonne conduite et d’intelligence. Je fais un « tss » médisant avec de tirer la manche de mon camarade.
« T’vois ceux-là, là ? »
Je n’ai aucun mal à les pointer du doigt.
« Faut absolument pas qu’on soit dans l'même traîneau qu'ceux-là. »
Mes peurs s’avèrent fausses puisque le fameux Enzo a été retrouvé : il s'est juste caché derrière sa mère. Après cette grosse demi-journée, il faut qu'ils rentrent pour nourrir ces gros ventres – quoique tu me diras ils ont mangé tout à l’heure. Sans aucune politesse pour le staff ayant supporté leurs plaintes, cette bande d’affreux jojos disparaissent de ma vue. C’est donc à nous d’accéder aux traîneaux.
Je rencontre exactement le même conducteur que précédemment. Nous parlons de ce qu’il vient de se passer tel deux petits vieux commérant sur le voisinage. Puis nous démarrons, accompagnés de quelques individus beaucoup plus calme.
Revisiter cette forêt est un nouveau spectacle : il y a des pokémons que je n’ai pas pu mirer précédemment, des détails que je n’ai pas remarqué et des sentiments que je n’ai pas éprouvé. Il faut dire que le trajet est vachement plus serein en compagnie d’une connaissance et trois quatre randoms trop occupés à prendre des photos. Je m’accoude au bord lorsque je poke l’épaule de Gareth pour attirer son attention.
« Tu peux me raconter comment ça s’est passé avec le p’tit Mike ? Genre, quand est-ce que tu l’as perdu de vue ? »
J’examine attentivement le paysage. Le problème, c’est que nous allons un peu trop vite : je veux bien comprendre que faire le même trajet toutes les heures devient redondant mais il faut que les voyageurs puissent contempler la formidable nature de Windoria. Vu que j’ai commencé à sympathiser avec le chauffeur, il a corrigé son élan nous permettant ainsi de s’attarder sur le décor.
J’suis méga saoulée. Je comprends pas l’intérêt de poser son cul dans une caisse en bois pour mater des arbres. C’est complètement vide de sens, d’autant plus que l’on traverse une jolie pente, parfaite pour glisser ! Je patiente un instant, le temps que ma disciple favorite tourne le dos avant de me jeter par-dessus bord.
Ma propriétaire a beau m’interpeler, je m’en bas les gonades. Je fais un piqué jusqu’au creux en glissant à fond la caisse. Je slalome comme une pro entre les rochers et les quelques pokémons jonchant la piste jusqu’à finalement heurter un obstacle.
BAM, dans la neige, complètement sonnée à cause de ... À cause de quoi ?
Nouvelle semaine, nouvelle envie de balade en traîneau. Tu en as déjà fait profiter Topaze et Ruby, Amethyst est peut-être un peu trop grande pour rentrer dans le traineau, alors tu décides cette fois de partager ce moment avec Amber, ta Feunard.
Retour à la case départ, devant la grincheuse avant de monter sur le traineau, rapidement suivi par ton pokémon feu. Tu souriais en entourant tes bras autour de ton pokémon pour profiter de sa chaleur dans cet environnement glacial.
Les Haydaim finissent enfin par partir, et la balade peut commencer. Tu souriais une fois entrée dans la forêt en remarquant un groupe de Polarhume jouer à une bataille de boule de neige improvisé.
- Regarde Amber ! Ils sont tellement mignon !
Ta renarde japait pour acquiescer à ta phrase. Le reste de la balade semblait être une répétition de ce que tu avais vu la dernière fois, plusieurs pokémons glaces se baladant sur les bords du sentier balisé pour cette promenade.
Après plusieurs minutes, le traineau revient à son point de départ et tu descendais rapidement de ce dernier, suivi par ton pokémon flamboyant. Bon c'est pas tout, mais ça t'a donné envie de profiter d'un bon chocolat chaud ça ! Tu pourrais en profiter pour prendre des friandises pour tes pokémons au passage.
Ma musique continuait de tourner dans mes écouteurs, Ponyta se reposait toujours dans ma pokéball pendant que je m'émerveillais à regarder toutes les espèces de pokémon que cet endroit renfermait. Mais alors que nous étions dans le climax de la visite, le traîneau s'arrêta pour prendre une jeune demoiselle en marche. C'est avec un grand sourire que je l'accueille, je retire poliment mes écouteurs de mes oreilles avant de lui tendre la main en souriant.
« Pardonnez mon impolitesse j'étais complètement perdue dans mes pensées. Cet endroit est magnifique vous ne trouvez pas ? Je m'appelle Flora Clifford. »
Je m'assois à ses côtés en croisant mes jambes pendant que le traîneau reprend sa course au pas, de nouveaux pokémons se présente à nous, il y a des Blizzis qui sont accompagnés par leurs parents Blizzaroi, et un peu plus loin, en hauteur, des Hexagel nous toisent et semblent même nous saluer. J'ai envie de prendre tout ça en photo mais je considère que ce n'est pas vraiment respectueux du fait que ces pokémons sont ici pour maintenir leurs espèces en développement et ainsi pouvoir en capturer davantage. Donc je décide de garder cela pour ma mémoire interne à moi, et non celle de mon téléphone.
« Je ne savais pas du tout que Windoria possédait une balade en traîneau dans une réserve de ce style. Vous si ? » dis-je en m'adressant à la demoiselle qui s'est installée avec moi, un grand sourire aux lèvres.
Un retour à Lumiris, notre amazone était plus épuisée qu'à son départ. Et ce Fut une Yokoss quelque peu mécontente qui lui imposa une pause, avant de récupérer ses courses et ses missions. D'abord récalcitrante, la rousse parvenait parfois à convaincre à contre-cœur. Surtout alors que toute son équipe s'allier à son hôte pour l'y obliger.
Et le moment parfait arrivé, alors que des fêtes avant le printemps avaient lieu dans la partie Nord du pays. Forcé de monté sur le dos de Dracofeu par Yokoss et le concerné lui même, elle était en route pour cette destination. Et sa première halte fut à l'entrée d'une réserve naturelle. Une femme peu commode les accueilli leur expliquant les directives. Bien sûr l'amnésique écoutait d'une oreille peu attentive. Déjà qu'elle venait ici à reculons, c'était pas pour se faire réprimander à peine arrivée.
Pas avec la meilleure motivation ou même comportement, elle embarqua sur le traîneau, flattant tout de même les cervidés. Et la balade commença. D'abord perdue dans son esprit, par rapport à ces derniers mois. Elle se laissa peu à peu amener par la magie des lieux, alors que la neige tombait en petit flocon fin. Qu'elle pouvait voir des petits pokemons s'amusaient en toute innocence, en plongeant dans la neige ou en se baladant de petite boule de neige, riant aux éclats parfois, sous l’œil attentif de leurs parents. Un moment d'innocence dans ce monde difficile. Voilà pourquoi, elle voulait aussi se battre et devenir la meilleur. Un objectif pour préserver ces moments de paix. Notre brune observa son fidèle ami Dracofeu qui volait au-dessus d'elle, leur regard se croisant, se comprenant mutuellement. Peut être que finalement, pourrait-elle profiter de l'instant et se ressourcer avant les futures batailles à venir.
Qu'allait lui réserver cette balade? Allait-elle apercevoir des choses extraordinaires?
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Astelle Dumas
Dresseur·euse Pulsar
Messages : 1040 Née le : 29/11/2003 Age : 20 Région : Lumiris (Kishika) Pokédollars : 3639 Stardust : 4161 Stardust utilisés : 2291 Equipe pokemon : Icone :
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Astelle Dumas était sur un petit nuage. (Non, c'est faux. Elle était sur un traîneau.)
Elle en avait eu une ! Elle avait eu une pokéball appartenant à la championne !
Quel pokémon Glace est-ce qu'elle pouvait attraper ? Pour une petite postière, Cadoizo était un choix logique pour l'aider à distribuer ses colis, mais Lokhlass lui serait d'un grand secours pour traverser les chenaux et effectuer des livraisons dans les îles ! Séracrawl avait l'avantage de ressembler à une table-basse, et pourrait la transporter partout, mais Sorbouboul avait l'air tellement délicieux que ce serait presque dangereux d'en capturer un ! Motisma avait ceci de pratique qu'elle aurait toujours de quoi transporter des boissons fraîches, même à l'aventure, mais Givrali était si mignon avec sa frange de glace devant les yeux ! La championne avait un Mammochon n'est-ce pas ? C'était une si bonne idée ! En montant dessus, même Astelle aurait pu paraître impressionnante ! Oh, avec M. Glaquette, on pouvait improviser des spectacles de claquettes et faire rire tout le monde ! Que dire de Lipoutou qui pouvait faire de terrifiants bisous aux gens qui l'embêtaient ? Momartik ressemblait trop à sa maman, alors elle aurait eu trop peur de se faire gronder... Dragmara avait un cou long comme un toboggan, qui paraissait supplier pour qu'on glisse dessus ! Darumacho de Galar, euh non... elle restait traumatisée de la fois où elle lui avait enfoncé une carotte dans le pif... Galvagla lui aurait coûté cher en médicaments pour soigner la goutte au nez. Un Goupix d'Alola se serait tellement bien entendu avec la petite Milusia de Tata Ombline ! Dimoret était intéressant car en le regardant, elle se serait rappelée de passer chez le coiffeur, mais Blizzaroi dans un gros pot aurait donné une touche de verdure appréciable dans sa chambre, même en hiver ! Un Kaimorse grassouillet pourrait lui tenir chaud si jamais elle s'échouait sur la banquise un jour ! Lamantine pourrait jongler toute la journée avec une grosse baballe rouge et Crabominable donnait l'impression qu'il ferait un malheur si on lui donnait une paire de maracas ! Le Sablaireau d'Alola ressemblait un peu à cet hérisson bleu super rapide qu'elle voyait à la télé, et avec Morphéo on avait même plus besoin de regarder la météo ! Oniglali avait vraiment la forme parfaite pour sa prochaine partie de bowling et Polagriffe lui rappelait son tout gentil papa qui lui broyait les os avec ses câlins. Frissonille ressemblait à la gelée de baie Pêcha que la maman d'Archie leur préparait pour le dessert ! Le problème avec Crustrabri c'est qu'elle avait déjà un peu vendu son âme au Coquiperl Vénère de la bataille de boules de neige, et ne pouvait pas le tromper. Hydralga avait une tête de poképoisson pas frais, c'était rigolo pour un pokémon Glace, et Hexagel était inquiétant car on se demandait s'il allait passer l'été sain et sauf... et le problème avec Bekaglaçon, c'est qu'elle ne pouvait pas faire confiance à un pokémon qui dissimulait son vrai visage !
Non, vraiment... Astelle se trouvait devant un choiiiiix difficiiiile. ♪ Elle ne savait pas du tout lequeeeeel choisiiiiir ! ♫
Et en attendant, la promenade s'était terminée, et la petite postière n'avait absolument rien vu du paysage. Avec un air bête et confus, elle descendit du traîneau en se couvrant le visage... ...puis retourna tout au bout de la file d'attente pour refaire la queue.
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Alois Muller
Dresseur·euse Nova
Messages : 249 Née le : 18/08/1990 Age : 33 Région : Kanto Pokédollars : 642 Stardust : 707 Stardust utilisés : 536 Equipe pokemon :
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La demoiselle portait donc le doux nom de Flora, je trouvais ça vraiment très poétique , elle semblait en effet complètement ailleurs, j’étais même pas sûr qu’elle est entendu mon prénom. Je me demanda pendant quelque minutes si je devais me représenté, je finis par le faire, espérant qu’elle ne le prenne pas mal.
Alois, enchanté !! Je trouve en effet que cet endroit est magnifique ! J’avais rarement vue d’endroit aussi magnifique et j’étais ravi de pouvoir partagé ce moment-là avec mon nouveau pokémon que je trouvais si adorable. J’adorais la voir aussi émerveillé par ce qu’elle voyait. Elle me demanda ensuite si je connaissais l’existence d’une balade en traîneau dans une réserve de ce style. Je souris à la demoiselle.
Et bien , c’est la 1ére fois que je viens ici ! Je ne suis pas de la région, je suis arrivé il y à très peu, je ne connais pas trop la région pour le moment mais, je l’apprécie déjà énormément !
Je continuais de regardais, soudainement, je l’aperçu, si belle et si mystérieuse : une momartik. Je poussa un étrange cri , visiblement surexcite !
Une momartik ! Elle est si belle ! Mon regard se mis à briller, il me fallait un pokémon comme ça ! J’en avais maintenant la conviction ! j’aurais une pension si génial avec tout ses pokémons spectre et ténèbres. Je rougis quand je me rendis compte de mon attitude.
oh.. désolé, je voulais tellement en voir une ! Je suis ravi d’avoir eu cet occasion ! Je me calma un peu, un sourire joyeux sur mon visage, après ça, il pouvait m’arrivait tout les malheur du monde, je m’en foutais, rien ne gâcherais ce moment !
Wallace s'était une nouvelle fois perdu du côté des traîneaux. Pas qu'il aimât particulièrement ça, mais il voulait pousser ses observations. Déceler les détails, dans la fabrication des patins, qu'il n'aurait pas vus au premier coup d’œil. Inspecter l'harnachement des Haydaims, voir si les matériaux utilisés étaient différents de ce qu'ils utilisaient à la ferme. Ceux-ci résistaient-ils mieux au froid ? Étaient-ils fabriqués de façon à résister à une attaque d'un pokémon glace ? Étaient-ils assez confortables pour les Haydaims ou les bêtes avaient-elles juste appris à les endurer ?
Et le poids du traîneau et de ses passagers, alors ? Si Wallace ne s'était jamais posé la question concernant son Bourrinos, il savait qu'une autre bête de trait serait bien différente, et il voyait mal Eldar tirer tout ça. Ici, ils étaient plusieurs – alors que faire ? Comment transposer ces balades à Kishika ? Devait-il harnacher d'autres pokémons aux côtés de son Haydaim ? Allaient-ils s'entendre ? La différence de taille allait-elle jouer ?
Parce que voyez-vous, préparer une balade en traîneau, ce n'était pas aussi simple qu'on pourrait le croire ! Il fallait penser à une multitude de facteurs si on voulait mettre la priorité sur le bien-être des animaux de trait, comme c'était le cas pour les MacGregor. Le bien-être des voyageurs n'était pas à prendre à la légère non plus, et la fiabilité de l'équipement et du traîneau en lui-même également. Il fallait savoir jongler entre tout ça, et c'était beaucoup pour un seul homme... Mais Wallace était plus que prêt à relever le défi !
ulla
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Jenna Lloyd
Dresseur·euse Nova & Modérateur·rice
Messages : 996 Née le : 31/07/2000 Age : 23 Région : Sinnoh Pokédollars : 1210 Stardust : 2745 Stardust utilisés : 2440 Equipe pokemon : Icone :
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C’est sur cette histoire de Cadoizo troll, ou écolo dans un certain sens, et quelques secondes plus tard, que la balade en traîneau se termine. Ca aurait été un moment génial, en tout cas ! La jeune fille en est toute excité, un peu triste que ca se termine “déjà”, c’est qu’elle n’a pas vu le temps passer ! La voilà prête à demander un nouveau tour en compagnie de son ami.
Sauf que le destin en décide autrement, vu que celui-ci reçoit un message de son travail et doit partir précipitamment… Dommage. Jenna est un peu déçue, mais n’en montre rien en lui disant aurevoir, après tout il n’y peut rien !
“Hum… Je referais bien un tour, mais je trouve ça triste seule…”
Jenna regarde Live en train de flotter à reculons en l’observant, soupire faiblement et décide d’avancer pour s’en aller. Mais voilà que brusquement, le Polichombr avance à toute allure vers la file des traîneaux, et Jenna le poursuit en courant. Heureusement il s’arrête vite, ayant prit place dans le milieu de la queue… Pas longue, certes, étant donné qu’il était déjà tard, mais la verte vient clairement de doubler sans le vouloir.
“Euh….”
Elle cligne des yeux, regarde la personne face à elle, un roux qui devait la juger à tout les coups, ou pas, mais elle en est persuadée. Jenna panique, regarde le monde derrière eux qui l’observe en haussant un sourcil.
“…. Je te retrouve enfin, tu es méchant tu aurais pu m’attendre ! Enfin non, désolé, c’est moi qui t’ai perdu de vu, hum… Mais grace à Live j’ai pu te retrouver, alors tout va bien ! En tout cas j’ai trop hâte de faire cette balade avec toi !”
Oui, elle n’a pas su réagir autrement, s’excuser et s’en aller l’air de rien. A la place, elle oblige un parfait inconnu à prendre place avec elle dans le traineau, le regarde désolé quand ce dernier démarre, vite heureusement.
“Hum… Pardon, j’ai un peu… Stressé ?”
C’est le cas de le dire. En tout cas Live, lui, est content d’avoir pu pousser sa dresseuse à faire ce second tour.
Tu n'as pas reussis à contenir le caninos, trop heureux de pouvoir se faire une balade en forêt. Bon il comprends surement pas le principe d'un traineau, tant pis pour lui. Vous arrivez devant l'entrée du parc, plutôt impressionnés par le Mammochon qui guette. Le chien tente même pas de s'en approcher, combat perdu d'avance.
Tu affiches un sourire aprés le speech de la dame, face à l'air dépité du pokémon.
T'entends la Canaille, interdiction de t'éloigner moi.
Tu sais qu'il aurait voulu pouvoir gambader partout dans la neige et surement se battre avec d'autres pokémons, mais t'as pas envie de le retrouver en charpie. Alors tu avances vers la file en faisant bien attention à ce qu'il te suive, avançant lentement pour être à son rythme. Même si il à pris l'habitude de son œil infirme, il fait toujours attention où il met les pieds, la neige n'aidant pas à se mouvoir aisément.
Une fois dans la foule, t'espère que le temps d'attente sera pas trop long. Tu connais l'impatience de Canaille, et t'es pas forcément plus tolérant que lui. Perdu dans ta contemplation de la forêt, assez content de pouvoir faire cette balade qui sera probablement apaisante et calme, tu te retourne vers le caninos qui se met soudainement à aboyer.
- Qu'est ce que...
Tu as à peine le temps de reconnaître le Polichombr tranquillement posé derrière vous, pas l'air inquiet plus que ça du Caninos prêt à lui sauter dessus, qu'une masse de cheveux verte fait son apparition en trombe. Tu retiens ton pokémon inconsciemment alors que l'inconnue t'adresse la parole. Même si tu comprends pas à un traître mot de ce qu'elle raconte. Méchant ? L'attendre ? Live ? De quoi elle parle ?
- Hein ?
T'as pas le temps de réagir vraiment que la foule vous pousse et que vous vous retrouvez dans le traîneau. Tu clignes des yeux en regardant l'inconnue, comme pour retrouver tes esprits, et tes sourcils se froncent alors qu'elle se confond en excuse.
- T'es qui toi ? Sérieusement je voulais profiter de la balade tranquille !
Tu laches un soupir en t'adossant confortablement sur le dossier, retenant le chien qui a bien envie de jouer avec l'autre pokémon d'une main. Visiblement la balade en solitaire est rappé. Restes plus qu'a espéré qu'elle soit pas trop bavarde
Bon pas grave, je peux pas te balancer par dessus le traineau.
Et même si t'en as envie tu le ferais pas, tu te contentes simplement de profiter de la promenade en grattouillant le ventre du caninos, émerveillé de voir les pokémons se balader tranquillement en pleine nature.
Le gris c'était affalé comme une masse dans le fond de la carriole, désabusé. Il ne savait pas trop quoi faire, ayant envie de descendre pour marcher, pour faire quelque chose quoi ! Plutôt que d'être porté. Posant sa tête contre l'appuie tête, il se mit à fixer le ciel, essayant de trouver une idée pour passer le temps, mais pourtant, rien ne lui vint à l'esprit. Hmph... Alors lentement, mais surement, il se mit à changer de position, plusieurs fois, ne sachant pas rester tranquille, ou dans la même position bien longtemps. Et bien sûr, cela gênait beaucoup la Mateloutre, qui voulait juste profiter de cette ballade... Bon sang... Mais qu'est-ce qu'il y avait d'intéressant à faire ?...
A côté, Voda elle, semblait s'amuser comme une folle. Elle avait rapidement bondit pour se mettre à l'arrière du traineau, et ainsi mieux voir la forêt sans pour autant être dérangé par son dresseur. Les yeux grand ouvert, elle observait tout ce qui les entourait, avec attention. Elle put d'ailleurs remarquer entre les arbres, trois momartik qui s'y glissaient silencieusement. Les trois spectres avaient jeté un regard en direction du traineau d'ailleurs, avant de disparaitre entre les arbres alors que le gris se redressait sur son siège.
- .... J'aurais du penser à prendre mon carnet de dessin, le temps serait peut-être passé plus vite à dessiner... Dessiner un... Heu... - Il regarda autour de lui, ne voyant que des arbres gelé avant que ses yeux ne tombe sur l'Haydaim qui tirait le traineau tranquillement, ses grelots tintant tranquillement dans le silence des lieux ... - ... Cul d'Haydaim... Mouai...
Laissant échapper un soupire bien audible, il finit par croiser les bras, observant alors sa Mateloutre qui semblait vivre sa meilleur vie, de son côté.
- Au moins, tu as l'air de t'amuser toi.
Sur le coup il ne fut pas particulièrement ravis. Sur le coup. Un sourire finit néanmoins par tirer ses lèvres, alors qu'il se rendait compte que c'était sans doute la première fois qu'il voyait la pokemon eau, aussi enthousiaste, et semblant aussi heureuse. Elle qui était d'habitude si renfermé, si sombre...
Le soir tombe déjà sur Windoria – bientôt, on démontera les stands, on remballera les banderoles et on placardera de nouvelles affiches sur les anciennes qui annonçaient les festivités. Bientôt, oui, Windoria retrouvera sa vie d'avant – douce et paisible, comme avant les tragédies, comme avant la célébration de sa renaissance. Nous n'étions toujours venu qu'en plein jour – et puis, ce soir, comme papa était enfin rentré, on a décidé d'y aller tous les quatre. Profiter ensemble des quelques jours qui nous étaient accordés avant qu'il retourne sur les routes pendant plusieurs jours et qu'on doive se contenter de sa voix au téléphone une fois tous les deux ou trois soirs. On a admiré les sculptures, patiné un peu – et Victoria est toujours beaucoup plus douée que moi, à croire qu'elle ne craint ni de tomber ni de se blesser –, regardé la nuit tomber sur la ville et les lumières colorées s'allumer, les festivités prendre un autre ton. C'est chaleureux, ce soir – et l'on se croirait en décembre plus qu'en avril, occupés à célébrer Noël.
Enchanté moi aussi par l'atmosphère presque fabuleuse de la soirée, je n'ai pas eu le cœur à rechigner lorsque Victoria a demandé – supplié qu'on retourne aux traîneaux. J'ai cédé sans discuter – presque emballé par l'idée. Papa et maman, eux, sont restés sur les tabourets d'un stand à boire du cidre. J'ai regardé les lampadaires, les petites lumières qui balisaient les chemins – j'ai regardé Victoria s'extasier de toutes les beautés d'une Windoria conquérante.
Et puis, un peu en avant dans la file, j'ai remarqué une silhouette presque familière – doucement, j'apprenais à le reconnaître entre mille. Indication soufflée à ma sœur, sa main fermement retenue dans la mienne, le sillonne la file sans scrupules pour me glisser à ses côtés.
« Hm, Wallace ? petit sourire, un peu mal à l'aise. Je vais finir par vous attendre à tous les coins de rue. »
Et on fait les présentations – Wallace, Victoria ; Victoria, Wallace, et elle salue avec un grand sourire et le ton enjoué (pour sûr, bien plus extravertie que je ne le serai jamais).
« Vous comptiez faire un tour de traîneau ? légère hésitation – je ne serais pas en train de nous imposer, là ? En plus, il n'était peut-être même pas venu pour ça. Vous tenez à votre solitude, ou bien on peut venir animer le trajet ? — Oh oui ! Dites, dites on peut ? Damdam il fait que parler de vous alors vous devez être vraiment sympa parce que Damdam sinon il parle pas beaucoup des gens ! »
Enfin, Victoria, surtout. Moi, je les écouterai faire... mort de honte.
damdam parle en #878FE0 ; victoria en plum & c les rennes du papa noyel
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Dusk
PNJ
Messages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
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Imaginez que vous gelez. Vous n’êtes plus des névrosés dans une salle de yoga qui empeste la dépression et l’amiante mal isolée. Le feu de toutes vos souffrances est éteint par le déploiement d’une ubiquitaire banquise. Vous êtes des glaçons géants, qui n’entendez plus rien autour, sinon le souffle du grand nord, porteur des paroles gelées les plus précieuses de l’histoire, qui n’est peut-être que ce son, ce grésillement reposant du congélateur électrique où d’une eau troublée et impure déboulée du robinet, vous devenez très lentement des cubes solides et lisses. Si complètement congelés. Si parfaitement immobiles. Si entièrement transis.
Tel discours serait le contraire, en long, en large et en traviole, de l’excruciante expérience de Mike, le Moustillon rimeur, qui s’est réveillé, tout à l’heure, glacé jusqu’aux os et leur moelle, au beau milieu de nulle part, sur le dos, le nez vers le ciel, lequel déverse sa poudreuse sur son museau qu’il ne sent plus.
Cela ne l’a pas réveillé, de s’être écrasé sur la neige après une chute brutale d’un traîneau à dix-huit à l’heure, et il aurait dormi longtemps, inconscient d’être engourdi, jusqu’à la mort, même, peut-être, si la morne absence de bruit (c’était un endroit du parcours où les Pokémon étaient rares, et des prédateurs potentielles n’auraient pas fait la différence entre l’odeur de sa chair froide et celle du mètre de neige qu’ils foulaient à chaque seconde) n’avait pas été arrêtée par le son bas d’une glissade, ni proche, ni vraiment lointain, qui va bientôt en s’amplifiant, qui progresse en se rapprochant, qui–
sbonk
Tantôt, Mike ne sentait plus rien. Ça aurait pu le déranger. À présent qu’il peut tout sentir, il se sent pour sûr dérangé : la douleur d’une collision résonne à travers tout son corps, et sa gorge se désengorge du givre qui s’y cumulait, pour laisser échapper un cri aigu et profond à la fois. Il s’en redresse tout d’un coup, et il manque de retomber presque à l’instant où il le fait, car il a le sang circule à peu près aussi prestement que l’autoroute des vacances vers les chaudes régions du monde depuis les grands centres urbains les tout premiers jours des congés. Or, une masse le rattrape, peut-être bien contre son gré, et, le temps d’ajuster sa vue à ce sur quoi il s’appuyait, Mike reconnaît, du bout des pattes, le toucher d’une créature qui lui est un peu familière. Ses yeux enfin accoutumés à distinguer une apparence autre que celle des nuages et des flocons qui s’en déversent, il reconnaît la Prinploufette de l’impitoyable bataille.
Il s’agit d’un de ces instants qui durent une éternité, mais qu’on n’a pas anticipés ; qui sont le fruit des circonstances, et non d’une réservation dans ces croisiérettes kitsches dans un esquif rose à vomir en forme de deux Lakmécygnes. Et, comme il arrive souvent de ces fragments de temps qui durent dans la mémoire des vivants, un accident complémentaire le rend follement éphémère, car un traîneau bientôt arrive, à une allure très réduite, par rapport au premier voyage qu’ont fait deux de ses occupants, qui discutent abondamment, mais n’en sont pas moins concentrés sur le paysage alentour.
—————
Madame semble disposée à vouloir lui prêter main-forte, et avec bien plus d’avenance que de pitié ou de sarcasme. Gareth croit même relever un brin de désir véritable de partager un bon moment avec un compagnon de guerre, et pas que pour son handicap ou les combats qui l’ont causé. Décidément, le magnétisme, c'est pas que du pipeau barjo.
C'est comme aux entretiens d'embauche : ce qui compte avant tout le reste, c'est de regarder dans les yeux son recruteur avec confiance et de lui serrer la main en lui disant « bonjour, monsieur » d’une voix ferme et décidée, tout le reste coulant de source, allant comme sur des roulettes, sans devoir même y réfléchir. Tout compte fait, c’est bien peut-être cette mentalité précise qui l’a conduit, en premier lieu, à rejoindre la Team Rocket, après plusieurs prestations piteuses auprès d’employeurs qui demandaient de la substance, un plat principal consistant, pas qu’un long flot d’apéritifs dont le goût fruité initial vire vite à la vinaigrette à mesure et au fur qu’en vain, Gareth décuplait les formules qui vont bien quatre ou cinq secondes avant l’entrée en matière.
« Tu peux me raconter comment ça s’est passé avec le p’tit Mike ? Genre, quand est-ce que tu l’as perdu de vue ? »
Gareth se réjouissait de pouvoir disposer d’un visage connu pour retrouver son Mike. Le voilà inquiété par la pénétration de l’esprit de Manon, qui vient de confirmer, comme il l’avait compris, au moment de partir, mais sans vouloir le croire, ce qu'elle avait compris le but de la manœuvre, et bien de fond en comble. « C’est curieux, » fait Gareth, « qu’ils aient un conducteur, cette fois, les Haydaims, quand ils couraient tout seuls, au voyage d’avant. Ils doivent… enfin, bref, » s’interrompt-il soudain, conscient qu’il ne sert pas d’essayer de changer de sujet de discute, d’autant plus qu’il comptait, de toutes les façons, lui expliquer en route où il veut en venir. C’est pour ça qu’elle est là. Satanés vieux réflexes d’omettre ses missions en présence d’autrui. « C’était tout près d’ici », fait-il discrètement. « Enfin, je crois. C’est là que j’ai été distrait, et que j’ai arrêté de regarder la route, pour mieux admirer la danse de l’Hexagel qui nous flottait autour. Quant à Mike… oh, là, là ! »
Qu’il ne faut pas confondre avec ces « oh, là là ! » d’exaspération interjectés parfois. Tout ce qu’une virgule en plus ou bien en moins peut mener à changer ! Mais c’est qu’il est bien là, le fameux Moustillon, et bien accompagné, juste à côté des traces qu’a laissées dans la neige un traîneau éternel sur sa route bornée.
Gareth brandit sa Pokéball et rappelle Mike en vitesse. « Une bonne chose de faite. Tiens, profitons du paysage, pour ces toutes dernières bornes. »
“Bon pas grave, je peux pas te balancer par dessus le traineau.”
Encore heureux. Jenna le regarde désolé, et se fait même silencieuse un court instant. Elle s’en doute, qu’elle dérange, et elle même n’a pas totalement contrôlé la situation. Elle songe en vouloir au Polichombr, l’espace d’une seconde, mais elle a bien compris que c’est pour l’aider qu’il a agit ainsi. Et pour une fois qu’il montre un semblant de sympathie, elle se voit mal lui faire regretter. Allez, il faut trouver quelque chose à dire.
“En tout cas, si c’est votre premier tour, vous verrez c’est très agréable comme balade ! ”
Elle reprend le vouvoiement, après tout elle ne le connaît pas, et le fait de l’avoir tutoyer aux premiers instants la dérange. Elle se tait de plus belle, observe un attroupement de Cerfrousse en train de gambader à quelques mètres d’eux. Et puis non, c’est plus fort qu’elle, Jenna ne supporte pas ce silence, alors elle se pousse à parler, même si l’autre devant elle parait un peu effrayant.
“Ils sont magnifique, vous ne trouvez pas ? Je les trouve si classe ! D’ailleurs, vous aimez les pokemon glace ?! Ou vous êtes… Un spécialiste du type feu, c’est bien ce qu’est Caninos non… ? Enfin oui, vous avez une spécialité ?! A moins que ca soit votre unique Pokemon… ? En tout cas il est trognon ! ”
Alors elle pose tout plein de question, parce que c’est cool de connaitre la personne en face.
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Manon Dubell
Dresseur·euse Pulsar
Messages : 719 Née le : 16/05/2000 Age : 24 Région : Unys Pokédollars : 5261 Stardust : 3899 Stardust utilisés : 2291 Equipe pokemon : Icone :
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Le conducteur de traîneau ayant ouïe la remarque de Gareth, s’empresse de lui répondre comme pour défendre son métier : si il est ici, c’est parce que ces Haydaims ne sont pas encore habitués au trajet. La plupart n’en ont pas besoins mais vu le succès de l’attraction, les animateurs ont été obligés de rajouter des traîneaux et donc des pokémons moins bien dressés que d’autres.
En attendant, je m’en bas les gonades de ce détail parce que j’ai surtout envie de connaître la réponse à ma question. Je hoche de la tête avec de grands yeux curieux se plantant dans le regard de mon interlocuteur ; je l’incite implicitement à rétorquer jusqu’à ce qu’il me révèle le lieu du drame.
Un peu plus loin de la zone indiquée, j’aperçois mon pauvre pingouin sonné et un bloc de glace brisé contenant le Moustillon. Ce dernier, à peine remit de ses mésaventures, se fait capturer par son dresseur qui le récupère enfin. Quant à moi, j’interpelle mon pokémon dans l’espoir qu’elle nous suive. Ophélia roule des yeux avant de glisser nous joindre à bord. Elle prend de la place mais j’ai le temps pour lui faire un câlin et la replacer au chaud dans sa ball. La pauvre, elle aurait voulu profiter mais je la rassure en lui promettant qu’un jour, à notre retour à Windoria, elle pourra se taper des slaloms et des cascades dans la neige sans avoir à être dérangée. Convaincue, le pingouin disparaît dans mon sac.
« Une bonne chose de faite. Tiens, profitons du paysage, pour ces toutes dernières bornes. »
J’acquiesce par un hochement de tête avant d’admirer encore une fois la forêt.
Cela fait très longtemps que je n’ai pas été seule avec un garçon. Jadis j’ai traîné avec des groupes de gars au collège. J’ai été très garçon manqué jusqu’à l’apparition de la puberté. Au fur et à mesure des années, j’ai été plus réticente à fréquenter les hommes parce que ça s’est très mal passé pour l’un d’entre eux. Ces histoires ne m’empêchent pas de bien m’entendre avec le sexe opposé mais une certaine timidité a émergé chez moi.
Pour ne pas mettre en lumière cette fragilité, j’essaie d’agir tout naturellement. J’ai repris le commentaire de Gareth avec une petite moue.
« T’as eu de la chance de voir une danse d’Hexagel ! T’à’l’heure j’ai pas vu grand-chose à cause des gosses qui gueulaient. »
Pourtant, quelques mètres plus loin, nous avons eu le droit à une parade nuptiale de Sorboul. J’aurai jamais cru voir ça de ma vie : des cornets de glace tourbillonnnent autour des demoiselles hésitantes. Je les contemple silencieusement avec des prunelles d’enfant et un rire étouffé. La danse et la poudreuse qui accompagnent les prétendants donnent de joli effet au spectacle mais en mirant leur face de pervers, la parade est décrédibilisée. Je me rapproche de Gareth en lui soufflant l’air hilare :
« Dis, tu penses qu’il va réussir à la pécho celle-là ? »
Le voyage est passé plus vite que prévu. Je me suis amusée à faire des pronostics sur les pokémons que l’on a croisé et leurs comportements. La promenade a été bien plus amusante avec une connaissance et sans gamin insupportable en vue. À notre descente, je m’adresse au jeune homme avec un grand sourire.
« J’suis contente qu’t’ai retrouvé le p’tit Moustillon. Ça a été fun de faire la balade avec toi ! »
Je lui propose implicitement de se retrouver une autrefois en lui donnant mon numéro.
« Tiens. Quand ta jambe aura guéri et si tu cherches un partenaire de route, ça s’rait cool de s’revoir»
J’évite de croiser son regard au risque de rougir. La nuit se lève et je me hâte de me mettre au chaud. Je souhaite à mon nouvel ami un bon rétablissement et à très bientôt.
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Lauriane Feroë
Dresseur·euse Pulsar & Champion·ne d'Arène
Messages : 1711 Née le : 28/07/1999 Age : 24 Région : Oliville, Johto Pokédollars : 2069 Stardust : 7022 Stardust utilisés : 4952 Equipe pokemon :
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Messages : 1711 Née le : 28/07/1999 Age : 24 Région : Oliville, Johto Pokédollars : 2069 Stardust : 7022 Stardust utilisés : 4952 Equipe pokemon :
Une course poursuite avec un Kaïmorse, un Haydaim volant, un Polonais Tchèque, quelle autre connerie je pourrais faire aujourd’hui? J’avoue que je suis un peu à court d’idée. Demandons à internet! Ok, trois mots générés au pif, attention: Robe, palpiter, Jalousie… C’est de la merde, recommence. Gaz, Visage, Musulman. Euh…Wow, calm down! On a justre frôlé la catastrophe, là. AH! Voilà un tirage intéressant! Chat, Anglais, Poésie.
…
Bon, bon, bon… Je dois admettre que ça me donne pas plus d’idées que ça, en fait. Absorbée par mon téléphone et par les différentes combinaisons que celui me propose, je monte sur le traineau et la balade démarre sans même que j’y prête attention. L’application me sort des mots que je ne connaissais même pas. Apprenons quelques définitions avec Lauriane:
Panspermie: Théorie qui dit qu’à l’origine, les êtres vivants étaient d’origine extraterrestre.
Mouais. Peut être pas impossible.
Vinculum: C’est la “barre” qu’on utilise quand on écrit une fraction.
Ouais, on va continuer à dire “barre”, hein…
Je suis également la seule connasse qui arrive à tomber deux fois sur le mot “Microphone” dans le même tirage. Genre la langue française est pas assez vaste pour moi, c’est ça? Je suis inculte, c’est ce que t’es en train de me dire? Appareil de merde! Tire encore! Pied, jeunesse, hôtel… Douze, Toast, Poche… Colle, fesse, indication… Ca m’avance pas beaucoup. Il y a vraiment aucune combinaison qui m’inspire à faire une connerie. Enfin, y a bien “colle” et “fesse”, qui ma foi, me donnent une vague idée mais bon… Pauvre Haydaim, je peux pas faire ça, quand même. Ah, encore ce putain de microphone…
Cinchonine:… Ouais, d’accord.
Bon, combinaison suivante!
Unterlagsscheiben : Unterlagsscheiben oder Beilagscheiben sind ringförmige, über den Schaft einer Schraube stülpbare und meistens aus Metall bestehende Scheiben.
C’est ces trucs ronds, là:
Bon… Allez, une dernière définition pour la route:
Coertition: Délit de contrainte. Fait de contraindre quelqu’un à quelque chose.
C’est bien gai, tout ça. Bref. J’ai tellement passer ma vie à trouver une connerie à faire que j’en ai loupé le voyage. La balade se termine alors que je range mon téléphone dans ma poche. Bon, j’aurais pas fait de connerie, mais au moins je me serais pas fait chier (un peu quand même).
Tu réponds à peine à l'affirmation de celle qui s'est imposée à ta compagnie, te contentant d'un simple « hum » alors que tu observes le paysage. Ça te fait du bien, du calme perdu dans les bois, à contempler une famille de marcacrins accompagnés de leurs maman mammochon. Tu trouves la scène touchante, et ne peux t’empêcher d'afficher un petit sourire bienveillant face à certains bébés encore gauche.
Tu te perds dans tes pensées, évite celles qui pourraient te blesser, alors que le caninos scrute tout ce qui passe, deux pattes dans le vide et la langue pendante. Il ne semble pas vouloir sauter du traîneau malgré tout, ce qui te permets de relâcher ton attention. La balade commence tranquillement, et t'en oublie la verte à coté de toi.
Ou presque, parce qu'elle fini par reprendre la parole, t'extirpant de tes songes. Tu la regardes du coin de l’œil sans expression, ayant du mal à émerger et à saisir ses paroles. Au contraire du caninos trop content qu'on lui porte de l'attention , venant réclamer des caresses à l'inconnu. Tu le laisses faire, tu sais qu'il est bien plus sociale que toi, et qui manque sûrement de compagnie humaine chez toi.
Tu jettes un regard rapide vers les cerfrousses qu'elle t'indique, lâchant ton onomatopée favorite. Une spécialité ? T'y as jamais pensé, t'as du mal à t'imaginer capturer d'autres pokémons, à part pour animer la maison et offrir de la compagnie à la Canaille. Créer un espace de vie accueillant et chaleureux, ça te plait comme idée, bien loin de ce que tu as connu dans le passé.
- Hum non, j'ai pas d'autre pokémon hormis la Canaille...du moins...pas domestiqué
Même si t'aimes pas ce terme. Pour toi Caninos est aussi libre comme l'air qu'un autre pokémon, juste qu'il te demande plus de surveillance au vu de son handicap.
- Mais j'ai d'autres pokémon dans la ferme, heureusement pour le chien, l'aurait pas supporté d'être seul. C'est un cracheur de flamme ouaip, mais je m'orientes pas spécialement vers les types feu, fin c'est qu'un hasard si je suis tombé sur ce type.
Tu lâches un soupir, t'as bien compris qu'elle est du genre pipelette et qu'elle aura du mal à te laisser en paix, tant pis.
- Et toi ? C'est quoi ton pokémon ? L'a une drôle de forme.
Tu te soucies ni de ta façon de parler, ni de la politesse.
La balade se poursuivait avec quelques haltes par ci par là et à certaines activités. Elle aperçut même au loin l'arène de glace peut être son prochain objectif et sûrement sa prochaine découverte. Elle contemplait le haut de l'immeuble qu'elle voyait au loin. Elle le savait tôt ou tard, elle devrait passer par là pour obtenir un nouveau badge et monter encore d'une marche vers son objectif: Devenir la meilleur dresseuse de cette région et si possible du monde.
Alors qu'elle se prenait à rêver ou tout du moins à voir dans l'avenir, elle ne put apercevoir une silhouette passait devant elle, qui aussitôt effraya les pokemons qui tiraient le traîneau et sa cabrèrent sur eux même, détruisant une partie du traîneau et libérer de leurs étreintes, couru dans tous les sens. Quand à la Brune, elle fut envoyée en l'air pour atterrir contre un arbre et surtout la tête contre un rocher, qui lui fit perdre connaissance à la seconde même, un filet de sang se rependant sur son front. Dracofeu étant dans les airs et ayant assisté à la scène, impuissant, se précipita vers elle, ce fut la dernière image qu'elle pu voir avant que les ténèbres ne l'emportent. Le puissant dragon de feu, semblait paniqué, mais garda son sang-froid, ne désirant pas l'abandonner au milieu de la nature et encore moins dans le froid, il s'enroula autour d'elle et fit monter la température de son corps et la flamme de sa queue. Le but étant d'éviter une hypothermie.
Après quelques minutes, la brune se réveilla, avec un sérieux mal de crâne. Mais plus étrange encore, elle sentie une présence non loin, et comme pour confirmer ses pensées, Dracofeu se mit à grogner, sans bouger toutefois, tant la sécurité de Sayo-hee lui importait. Les grognements se firent de plus en plus présent, et la pulsar put même sentir ses muscles se contractaient, prêt à la bataille. Pourtant, après quelques secondes, le dragon infernal se calma et se détendit, sans pour autant quitter du regard la silhouette qu'apercevait aussi la dresseuse. Dû au sang séché sur son visage et le mal de crâne, elle ne pouvait apercevoir qu'une silhouette floue. Qu'étais-ce un pokemon? Un Humain? Ce second cas était peu probable au vu de la taille de la silhouette. Elle restait immobile à contempler Dracofeu et Sayo-Hee. Elle pouvait voir ses grands yeux intelligent. Elle ne se sentait pas en danger, mais ne parvenait pas à reconnaître la nature de cette créature. Qu'était-ce? Elle tenta de tendre la main vers lui, comme si sa main pouvait s'allonger pour le toucher.
-Qui es-tu?
Bien sûr et elle le savait, la bête n'allait pas lui répondre. Toutefois, elle se releva, signifiant sa position assise, et s'approcha lentement vers la jeune femme. L'amnésique espérait voir qui était son visiteur. Mais plus, ils s'approchait, plus la silhouette lui apparaissait floue. Elle tourna son regard vers son Dracofeu, celui-ci lui rendit son regard rassurant. Et alors qu'elle reporta son attention sur l'étranger, elle ne put voir que ses grand yeux profond, plonger dans les siens. Elle n'avait pas peur, ceci était même rassurant et elle se sentait mieux. Elle ne pouvait détourner son regard de ses yeux. Indirectement, elle se demandait si elle n'était pas face à un légendaire. Si c'était le cas, elle voulait lui parler, lui poser des questions et interagir avec lui. Mais peut être n'était-ce pas un légendaire mais un simple Pokemon, mais de quelles espèces?
Alors qu'elle parvenait à trouver la force pour s'exprimer, une voix la devança au loin, on l'appelait. On la recherchait. Malheureusement, ce vacarme brisa le lien qu'elle crée avec cet inconnu, ce dernier bondissant ou volant, elle ne savait le dire, droit sur un promontoire. Un dernier échange de regards, et il disparut dans la forêt enneigée.
Bientôt les secours arrivèrent à son niveau. Ils avaient été prévenus par le retour des pokemons effrayés revenu au camps sans leur "cliente". Et avait envoyé une équipe de secours. De son côté, Sayo-Hee s'était laissée bercer par la fatigue et les ténèbres pour retomber dans l'inconscience. Elle qui était venue pour se détendre... Elle allait finir à un séjour à l'hôpital.
Bunji d'Izabe
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Messages : 937 Née le : 18/08/1996 Age : 27 Région : Hoenn Pokédollars : 5416 Stardust : 4974 Stardust utilisés : 4006 Equipe pokemon : Dojo
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— C’est pas mal, ce que t’as fait là, disait un jeune homme, assis dans la neige à côté de la petite organisatrice et de son Mammochon.
La file d'attente était assez impressionnante. Il y en avait même, parmi les visiteurs, qui se présentaient à plusieurs reprises pour profiter de la ballade. C'est sûr que la forêt de glace avait un petit quelque chose d'enchanteur. Bunji en savait quelque chose, pour s'être perdu à l'intérieur pendant plus d'une demi-journée.
— Bon, j’imagine que t’aurais pu t’annoncer plus franchement. Il doit pas y avoir le tiers des visiteurs qui se rendent compte qu’on a une Championne d’Arène pour faire l’accueil. Mais… ouais, ça t’aurait encore plus saoulé…
Cela faisait déjà deux mois, depuis l’attaque des braconniers. Bunji n’aurait pas pensé revoir Capucine en ces circonstances. C’était inattendu, mais dans le bon sens du terme.
— Au moins, les pontes de Windoria savent que t’es autre chose qu’un genre d’abominable Championne des Neiges. Ce sera sûrement plus facile de négocier, si t’as besoin d’en appeler aux Rangers, ou de mieux faire appliquer tes régulations pour la réserve, après ça.
C'était sûrement l'idée, non ? Le voyageur n'imaginait pas la championne se prêter à cette farce, sans en retirer un avantage concret. Quoi qu'ait motivé sa décision... Bunji se sentait un peu rassuré.
Le popotin au frais, il faisait de son mieux pour ne pas trop montrer qu'il était fier d'elle. De son changement d'attitude. Du fait qu'elle avait cessé de s'isoler complètement. Ceci dit, il ne pouvait pas exactement dire tout ça à voix-haute... parce qu'il aurait été récompensé d'un grand coup de pied dans les narines.
— Bon, j’vais faire ma promenade en traineau, avant que tu m’assassines du regard. Ou que ton Mammochon ne vienne s’asseoir discrètement sur ma pomme, pour faire disparaître les preuves.
Avant de grimper sur le traîneau, le jeune homme se retourna, un sourire enthousiaste aux lèvres. — T’as bouffé, sinon ? Ça te dit un curry, quand j’reviens ? 'y faut que j'te fasse voir mes fameuses assiettes-en-neige, aussi.
Réponse de Capucine:
La championne te jette un regard noir quand tu viens t'installer à côté d'elle avant de ramener son attention sur la foule. Elle pousse un soupir quand tu prends la parole. Manifestement, ton compliment l’insupporte.
On ne m'a pas vraiment laissé le choix. Je pense qu'ils me prennent encore pour une championne abominable. Mais ça me va.
Elle pousse un nouveau soupir d'exaspération. Tu es encore là-dessus. Pour les Rangers, je ne sais pas encore. Pour les régulations, le terrain m'appartient. Je fais ce que je veux ici tant que j'en suis la championne. Mais si je n'avais rien fait, ça aurait le bordel et des gens se seraient perdus dans les bois.
Elle te regarde repartir. Qu'est-ce que ça peut te foutre si j'ai mangé. A ton avis. Je viens de passer la journée à regarder des idées passées. Et je n'ai pas besoin de toi ni de tes assiettes en neige pour manger. Petit silence. Mais tu connais le chemin de l'arène. J'ai fait de grandes courses, avec des produits plus frais que des conserves. C'es une façon de t'inviter.
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Ombline Fheri
Dresseur·euse Nova
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La balade en traîneau suit son cours, les paysages et Pokémons sauvages se succèdent sans se ressembler. Le spectacle est enchanteur, tout fait de vert foncé et de blanc. Des Polarhumes, des Marcacrins, des Farfurets, ainsi que leur évolution. Ombline les observe, ils ont l’air si heureux ainsi au milieu des arbres et des flocons. La reconstruction de Windoria a l’air de plaire autant aux Pokémons qu’aux humains. L’herboriste se tourne alors vers sa grand-mère.
“Papa’ doit être content de là où il est. Lui qui m’envoyait souvent apporter des vivres aux réfugiés de Windoria. La reconstruction de cette ville était importante pour lui.”
Hortense, la grand-mère d’Ombline, hoche la tête avec un léger sourire en coin.
“Tu n’imagines même pas ma fille. Ça lui aurait fait grand plaisir et je suis contente qu’au moins un de nous deux soit resté suffisamment longtemps pour voir ça même si comme tu dis, il doit être heureux des événements de là où il est.”
Les deux femmes échangent un regard ému avant de reporter leur attention sur le paysage. La balade se termine dans le silence. Un silence doux, paisible.
Lorsque le traîneau s’arrête, Ombline est la première à descendre, Milusia dans les bras. Elle laisse la petite crapule se glisser à nouveau sous son pull et aide ensuite son père, sa mère et sa grand-mère à descendre. La petite famille remercie chaleureusement la personne en charge des balades et entreprend de rejoindre l’auberge où ils logeaient pendant les festivités pour prendre un bon repas, profiter d’une soirée à se raconter des histoires d’ici et d’ailleurs au coin du feu et passer une nuit faite de rêves enneigés et de Pokémons vagabondant dans la région restaurée. Le lendemain, ayant bien profité des festivités, les Fheri reprendront la route pour retrouver leur chère Kishika.
Oeufs distribués
Alois Muller
Dresseur·euse Nova
Messages : 249 Née le : 18/08/1990 Age : 33 Région : Kanto Pokédollars : 642 Stardust : 707 Stardust utilisés : 536 Equipe pokemon :
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J’étais complètement ailleurs , la momartik était si belle, j’avais du mal à redescendre les pieds sur terre, le pokémon était pourtant apparue que quelques secondes. La ballade était malheureusement terminé, le jolie traineau fini par s’arrêter. Je sorti de ma torpeur pour remarquer qu’on était revenue à notre point de départ, les autres traineau eux aussi était revenu là. Je me leva doucement et m’étira longuement avant de descendre doucement du traineau. Mes pied rencontrèrent la neige durci par les nombreux allez retour des traîneaux et des gens. Ca glissait un peu mais je réussi à descendre sans encombre, il faut dire que j’y allait avec précaution. Je regarda la jeune demoiselle qui m’avait accompagné pour cette très sympathique ballade et lui dit :
Faite attention en descendant, c’est un peu glissant !
Ce serait bien dommage de finir ce magnifique moment avec une chute ! Je me dirigea vers les heydaims qui nous avait permis de passé ce bon moment. Je leur donna à chacun une petite caresse, je n’avait malheureusement que ça sur moi.
Merci !
Je me tourna ensuite à nouveau vers la demoiselle.
j’ai passé un très bon moment avec vous ! J’espère qu’on aura l’occasion de se revoir ! Je lui fis un petit geste de la main puis, j’en fis un mais cette fois-ci à mon pokémon pour lui faire comprendre qu’il était l’heure d’y aller. Je sifflota doucement et parti pratiquement en sautillant de joie, je ne savais pas à quel point cette journun peu de nnostalgie que je quitta le joli parc pour une nouvelle activité en pleine air … ou pas ?ée allait me réserver des surprise. C’est avec
Doucement, le gris avait reprit le sourire alors qu'il observait la Mateloutre s'extasier devant tout ce paysage. Ah bon sang qu'il regrettait de ne pas avoir prit de quoi dessiner. Il avait de quoi faire en fin de compte. Croquer une Mateloutre émerveillé par le spectacle qui s'offrait à eux. ça aurait pu bien rendre dans son carnet. Enfin... Son attention fut rapidement détourné par le paysage qui s'offrait à eux, alors qu'il finissait par poser le regard sur le ciel bleu. C'était un beau jour. Mais ça manquait de quelque chose. D'une compagnie en faites. Même si Voda était là, ce n'était pas bien pareil. En soit, avec quelqu'un, il aurait put délirer, avoir son attention un peu moins frivole... Il se serait sans doute senti bien moins prisonnier...
Enfin, il tenta quand même d'essayer de voir quelque chose, sans pour autant capter le moindre mouvement. Peut-être étais-ce trop calme pour lui. Peut-être que la ballade en traineau n'était pas la meilleur idée qui soit pour ce genre de chose. En marchant il aurait sans doute était plus attentif. Mais là... Au final, il finit par arriver à la fin du parcours, sans rien avoir vue de sensationnel, alors que la Mateloutre, elle, semblait avoir plein de souvenir en tête, et plein d'étoile dans les yeux. Elle était d'ailleurs de bonne humeur. Etonnamment. Le gris était donc descendu du traineau, et remercia l'Haydaim pour la ballade, avant de s'éloigner, le Motismart suivant le mouvement.
Ce fut une fois éloigné de la zone pour ne pas encombrer le passage, que le gris attrapa l'appareil, et lui demanda de lui montrer le film qu'il avait put faire. Pensant voir un voyage particulièrement ennuyeux, il s'imaginait déjà l'envoyer à la corbeille. Néanmoins il fut assez surpris de ce qu'il put voir... Si lui n'avait rien vue, il comprenait maintenant pourquoi Voda avait été aussi motivée et émerveillée... Des moments que Ekler avait réussi à immortaliser dans ses fichiers. Alors ce fut qu'après ce long voyage de l'ennuie, que le gris voyait enfin ce qu'il aurait du voir depuis le début. Des hordes de Farfuret, des Hexagêle aussi. Quelques Polagriffe accompagné par leurs petits, et autre pokemon glace en tout genre, vivant dans cette forêt protégé par la nouvelle championne d'arène de Windoria... Y'a pas à dire, cette zone devait-être magnifique à explorer.
En tout cas, après s'être assuré que la vidéo était bien enregistré, et bien décidé à la montrer à ses parents, il jeta un regard en arrière, observant ce lieu interdit, avec un large sourire sur les lèvres. La prochaine fois -s'il y en avait une- il faudrait qu'il fasse ça en bonne compagnie. Histoire d'essayer de ne pas perdre le file, comme aujourd'hui.
Vraiment, en soirée, l'ambiance est différente. Le chemin est éclairé de lanternes tamisées, on aperçoit toujours les alentours mais l'atmosphère a désormais ce quelque chose entre le lugubre et le merveilleux. Même moi, je ne peux nier que je suis subjugué. La nuit étouffe tous les bruits, et il ne reste plus que le son familier de la neige qui craque sous les sabots des Haydaim et qui se tasse sous les patins du traîneau.
« Damdam regarde ! »
Victoria a murmuré, comme si elle aussi comprenait la gravité du monde et qu'elle craignait d'en rompre le charme proche du magique. Je lève les yeux, et je suis son doigt du regard. Un Cerfrousse observe le traîneau passer, quelques mètres plus loin. La tête haute et le regard droit, les bois immenses, magnifique dans sa parure hivernale. Autour de lui, un Vivaldaim s'ébroue joyeusement dans la neige, piétinant la poudreuse et sillonnant entre les flocons fins qui tombent du... quoi ?
« Vicky regarde, il neige. »
Elle lève les yeux et moi aussi – elle tire la langue pour attraper les flocons, je grimace en la regardant faire puis j'observe leur fonte sur mes gants. J'entends un bruit brusque sur ma droite qui me fait relever la tête – le Cerfrousse et le petit courent dans la clairière pour rejoindre le couvert des bois. Je les regarde disparaître, avant de regarder de nouveau devant nous.
Le trajet sera magnifique – paisible et silencieux, quelquefois ponctués de nos murmures estomaqués, de nos rires étouffés. On regrettera presque de n'en avoir pas plus profité encore lorsque l'on apercevra de nouveau les lumières vives de la ville et qu'il faudra descendre du traîneau, rejoindre nos parents et la réalité.
Mais nous n'oublierons certainement pas que la magie existe encore à Windoria.
damdam parle en #878FE0 ; victoria en plum & c les rennes du papa noyel
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était un choix logique pour l'aider à distribuer ses colis, mais Lokhlass
lui serait d'un grand secours pour traverser les chenaux et effectuer des livraisons dans les îles ! Séracrawl
avait l'avantage de ressembler à une table-basse, et pourrait la transporter partout, mais Sorbouboul
avait l'air tellement délicieux que ce serait presque dangereux d'en capturer un ! Motisma
avait ceci de pratique qu'elle aurait toujours de quoi transporter des boissons fraîches, même à l'aventure, mais Givrali
était si mignon avec sa frange de glace devant les yeux ! La championne avait un Mammochon
n'est-ce pas ? C'était une si bonne idée ! En montant dessus, même Astelle aurait pu paraître impressionnante ! Oh, avec M. Glaquette
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qui pouvait faire de terrifiants bisous aux gens qui l'embêtaient ? Momartik
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se serait tellement bien entendu avec la petite Milusia de Tata Ombline ! Dimoret
était intéressant car en le regardant, elle se serait rappelée de passer chez le coiffeur, mais Blizzaroi
dans un gros pot aurait donné une touche de verdure appréciable dans sa chambre, même en hiver ! Un Kaimorse
grassouillet pourrait lui tenir chaud si jamais elle s'échouait sur la banquise un jour ! Lamantine
pourrait jongler toute la journée avec une grosse baballe rouge et Crabominable
donnait l'impression qu'il ferait un malheur si on lui donnait une paire de maracas ! Le Sablaireau d'Alola
ressemblait un peu à cet hérisson bleu super rapide qu'elle voyait à la télé, et avec Morphéo
on avait même plus besoin de regarder la météo ! Oniglali
avait vraiment la forme parfaite pour sa prochaine partie de bowling et Polagriffe
lui rappelait son tout gentil papa qui lui broyait les os avec ses câlins. Frissonille
ressemblait à la gelée de baie Pêcha que la maman d'Archie leur préparait pour le dessert ! Le problème avec Crustrabri
c'est qu'elle avait déjà un peu vendu son âme au Coquiperl Vénère de la bataille de boules de neige, et ne pouvait pas le tromper. Hydralga
avait une tête de poképoisson pas frais, c'était rigolo pour un pokémon Glace, et Hexagel
était inquiétant car on se demandait s'il allait passer l'été sain et sauf... et le problème avec Bekaglaçon
, c'est qu'elle ne pouvait pas faire confiance à un pokémon qui dissimulait son vrai visage !
