Les premières lueurs de l’aube s’étirent doucement à l’horizon, couvrant Lumiris d’un filtre orangé particulièrement chaleureux pour un mois de mars. Il est tôt, très tôt. La majorité de l’archipel n’est toujours pas tirée de son sommeil, recouvrant Port-Corail d’un calme aussi apaisant que troublant. Dans les rues, une étrange sensation de ville fantôme tout juste brisée par le bruit régulier des vagues et le cri des oiseaux marins vous invite à presser le pas jusqu’au sentier censé vous mener aux célèbres Chutes Tallulah. L’ambiance est féerique, presque fictive…. Mais ne vous y attardez pas trop.
Chers aventuriers, estimez-vous chanceux : malgré l’heure bien trop tôtitve, la température est clémente et le vent qui balaie la région épargne le pied des chutes où vous avez rendez-vous. En effet, les quelques kilomètres de pente descendante séparant Port-Corail du célèbre site touristique ont pour effet de vous soustraire aux caprices de mère nature et c’est un avantage qui vous soutient aussi bien moralement que physique à chaque nouveau pas. Trop étroit et hasardeux pour être emprunté par un quelconque véhicule, les quelques minutes passées sur le sentier sont déjà éprouvantes pour l’explorateur néophyte… Mais il n’est pas question de baisser les bras. N'est-ce pas ?
Lorsque vous arrivez sur place, vous nourrissez peut-être déjà l’étrange satisfaction du travail accompli… À moins que Morphée n’ait encore un peu trop d’emprise sur votre humeur? Enfin qu’importe. Première âme dépêchée sur les lieux de l’exploration, Meira se tient humblement en retrait pendant que vous vous rassemblez en petit groupe non loin d’elle. Son sac sur les épaules, les sourcils froncés de la doyenne trahissent son embarras et les questions qui la torturent. On a longtemps crû les chutes Tallulah infranchissables… Véritable sanctuaire pour la majorité des espèces aquatiques de la région, la barrière naturelle empêchait l’homme de pénétrer dans la grotte dissimulé derrière et d’y déranger les pokémons qui y vivaient. Malheureusement, la découverte récente d’une trappe sous l’une des chutes fragilise la tranquillité de l’écosystème et la curiosité de savoir ce qui s'y trame est aussi forte que la crainte d'y découvrir les conséquences potentielles de la présence de l'homme.
Après tout, personne ne connaît les révélations qui y seront faites… Pas même elle.
Prenant une grande inspiration, la maître de la ligue vous couvre alors d’un regard intéressé avant de ranger ses notes puis de s’avancer à votre rencontre. Habillée simplement, sa posture est à la fois solide et droite. Meira est une femme fière, chaque fibre de son être en témoigne. Depuis les tragiques accidents de la centrale, c’est la première fois que Hestia débloque autant de budget dans l'objectif de mettre en lumière histoire de la région… Pour elle, cette invitation de masse représente beaucoup et elle tient à ce que tout se déroule sans encombre.
« Je tiens d’abord à vous remercier d’avoir répondu en si grand nombre à l’invitation du professeur Baobab. », commence-t-elle avec assurance et d'une voix suffisamment forte pour couvrir le chahut continu de l’eau. « Comme vous vous en doutez sans doute, cette série d’explorations est d’une importance capitale pour le développement de la région... J’espère donc que le déroulement de cette journée se passera dans le plus grand des calmes. » Retournant doucement son visage vers les chutes, elle esquisse alors un sourire en coin. « Pour ceux qui ne me connaissent pas, laissez-moi me présenter : je m’appelle Meira. Je suis, non seulement, la doyenne de la région ainsi que le maître de la ligue pokémon, mais également la présidente de la compagnie Hestia dont l’objectif est de veiller à la préservation de l’état actuel de l’archipel. » Si ses pensées la troublent toujours, les traits de la jeune trentenaires, eux, ne le trahissent plus. Sereine, la doyenne laisse ses prunelles froides vous analyser tour à tour. « Nous n’allons pas tarder à descendre… Mais, comme nous ignorons ce qui nous attend en bas, j’aimerais que vous preniez le temps de vous présenter. Si vous avez des questions, c’est maintenant ou jamais. »
Parce que, en bas, il sera définitivement trop tard pour tourner les talons ou pour se renseigner sur les dangers potentiels d’une telle exploration…
Modération
Bienvenue à vous, les aventuriers ! Il est tôt, la température est clémente et vous êtes bien accompagnés. Que demander de mieux ? Avant que nous commencions, j'ai toutefois deux/trois petits rappels à faire :
- Il n'y a aucun ordre de passage défini, vous postez quand vous voulez et comme vous le voulez. L'essentiel, c'est que tout le monde ait répondu avant la deadline. - Sauf en cas d'imprévu, les modérations tomberont toujours le dimanche. Afin de m'éviter quelconque surprise de dernière minute, je vous demanderai de toujours poster au plus tard le samedi 23h59. En cas d'empêchement, n'hésitez pas à m'avertir via le discord du forum. - Puisque vous êtes six, je vous demanderais d'inclure un résumé de vos rps à la fin de vos posts afin d'aider à l'assimilation ainsi qu'à la compréhension des différentes actions posées par les joueurs. - J'en ai déjà un peu parlé sur le salon, mais communication est le mot d'ordre. Autant envers moi qu'entre vous. Si quelque chose vous dérange, ne soyez pas timide et venez m'en parler directement afin que nous puissions voir pour une solution. Cet event est le vôtre avant d'être le mien, je tiens à ce qu'il vous soit le plus agréable possible... Mais aussi, prenez le temps de vous parler les uns aux autres. - Ne sous-estimez pas l'impact que peuvent avoir vos actions. En tant que MJ, j'accorde énormément d'importance aux décisions des personnages... Aussi, si Bunji décide de lancer une roche sur un carchacrok endormi, je ne peux pas promettre que le pouvoir du scénarium suffirat à le sauver. - Amusez-vous. Éclatez-vous. Sortez des sentiers battus, surprenez-moi : surprenez-vous. Il y a de nombreux mystères cachés derrière chaque exploration et il me tarde d'en découvrir davantage à vos côtés... Donc n'hésitez pas à faire preuve d'initative et d'audace.
Comme vous le savez, il est possible de communiquer à tout heure du jour et de la nuit dans le salon consacré à notre groupe. Si jamais vous avez des questions, il suffit de @Izaiah et je vous répondrai aussi rapidement que possible.
D'ici là, je vous souhaite un maximum de plaisir. C'est un tour d'introduction un peu plus tranquille et sans grand artifice, mais on ne tardera pas à rentrer au coeur de l'aventure... Mais, pour ce faire, il faudra avoir répondu avant le SAMEDI 28 MARS 23h59. À vous la régie !
La jeune femme dut batailler contre le gré de sa petite sœur, afin que cette dernière accepte l'évidence : Ana ne la laisserait certainement pas partir seule, à la découverte d'un lieu dont l'on ne connaissait que peu, voire pas, de chose sur sa nature. Bien que Mélodie se trouvait alors d'une humour bougon, leur mère semblait en accord avec cette décision... Dans un sens, elle n'était non plus des plus assurées pour que sa cadette y participe aussi. Pour autant, il ne fallait oublier qu'Anastasia c'était destinée à une carrière de Ranger. Un emploi qui chaque jour, pouvait compromettre sa sécurité si cette dernière ne parvenait à garder un esprit prudent. Il ne faut pour autant mentir, ce n'est pas tous les jours qu'elle se trouvait face à un risque, bien heureusement. Mais ses aptitudes et son savoir, pourraient en effet être bénéfique lors de cette exploration. C'est en partie pour cette raison, qu'elle c'était attelée à en faire partie... Ca, mais aussi par curiosité, avouons le. Découvrir de nouveaux horizons, de nouveaux lieux, de nouveaux... Pokémons ? S'il devait être dit par la suite dans les réseaux que cette exploration avait été fabuleuse, elle aurait eu ce goût amer de ne pas y avoir participé. Alors oui, bon train et bon gré, la voici dans l'immédiat à sa préparation pour cette aventure. À la différence que cette fois, elle n'allait s'engager seule, ou avec la présence d'une personne qu'elle pouvait déjà connaître. En effet, elle ne connaissait nul autres personnes qui allait s'aventurer à ses côtés en ces lieux. Et c'était d'autant plus perturbant, car dans ces conditions, Ana ne sait vraiment sur qui elle peut compter en cas de difficultés. Accorder sa confiance à l'aveugle, est une chose dont elle ne possèdait réellement les clés. Il allait falloir qu'elle se fasse violence pour cette fois, mais aussi et surtout, qu'elle parvienne à ce que les autres puissent de même, avoir la certitude qu'ils puissent s'accorder avec elle.
Son petit minidraco la regardait avec singularité, fourrer tout ce qu'elle pouvait dans son sac. Des vivres, de l'eau, une corde, son téléphone, et couteau multifonctions, un kit de premier soin au cas où, et diverses choses utiles, mais aussi aisément transportables. Oui, vous l'aurez compris, Anastasia est du genre à vouloir être prévoyante... Parfois un peu trop. Disons qu'elle n'aime pas particulièrement se faire surprendre et n'avoir de quoi faire face à une situation de mauvais augures. Bien évidemment, elle ne pouvait emporter toute la maison, et du se résoudre aux stricts minimums. Car être trop chargé, n'était non plus un atout si à tout moment, il allait falloir faire option d'endurance.
Sur la pointe des pieds, la dresseuse quitta le foyer en prenant gars de ne pas réveiller sa petite famille. Il était encore tôt, et en réalité, elle voulait éviter une nouvelle attaque spontanée de sa jeune soeur. Une fois à l'extérieur, elle prit une grande bouffée d'air frais, venant ébraser ses poumons par la fraîcheur et la candeur de ce début de journée. Il était temps de se lancer, et c'est non sans un petit pincement, une légère hésitation, que la blonde se lança dans cette nouvelle aventure. Cette fois, pas de rouquin à trainer avec elle par la force, ce dernier participera de son coté à une autre exploration. Ni de sœur à veiller... Au moins, elle sera attentive aux autres et à ce qui l'entoure. Elle y participera seule, si ce n'est en compagnie de Nami, son minidraco qui quant à lui, somnolait encore autour du cou de sa maîtresse. Lui, aurait certainement préféré profiter du confort et de la chaleur du foyer, cependant, il ne l'aurait laissé partir sans lui.
Une fois arrivée sur les lieux, Anastasia reconnut Meira, bien que ce ne soit de manière personnelle, elle savait toutefois reconnaître les têtes de la région. D'autres personnes arrivèrent sur les lieux, mais ceux-là en revanche, elle ne connaissait ni de nom, ni de visuel. Peut-être... Quelques-uns qu'elle aurait entraperçus de temps à autre... Mais sans pour autant en être certaine. Silencieuse, la jeune femme restait légèrement en retrait, bras croisé contre sa poitrine se gonflant à chacune de ses inspirations. Trahissant probablement, un certain inconfort de la situation, une légère inquiétude quant à la suite des évènements. Car mine de rien, l'étranger ne lui est agréable, dans le sens où elle ne savait à quoi s'en tenir. Dans un autre sens... C'était aussi assez excitant de ne pas savoir ! Deux mesures, deux confrontations en elle-même, mais rien pour autant qui pourrait la faire changer d'avis. Songeuse, elle écoutait la doyenne lors de son interlocution, elle se présenta bien que cela ne fut grandement nécessaire. Qui pouvait ne pas la connaître ? Stop Ana, ne commence pas de suite à rentrer dans les jugements ! Il serait bien dommage, qu'elle se fasse de suite des aprioris.
- Je m'appelle Anastasia, vous pouvez m’appeler Ana. Je d'ici même, de Port Corail et je suis ranger pour mon occupation...
Nami ne semblait satisfait de ces présentations, sa petite moue se renfrogna, et semblait démontrer une certaine contrariété. D'un petit ronchonnement, Ana comprit rapidement de quoi il pouvait "souffrir".
- Ho et lui c'est Nami, pardon... il aime bien que l'on puisse lui accorder de l'intention.
Le petit minidraco leva fièrement sa caboche, posant son regard sur les autres membres du groupe. Il se montrait plus curieux que sa maîtresse en tous les cas, pour connaître les autres dresseurs qui viendraient avec eux. Anastasia avait certes, quelques complications au niveau de la sociabilité. Son image assez froide, pourrait toutefois s'estomper au fur et à mesure qu'ils apprendront à la connaitre.
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Cadence Baranowsky
Dresseur·euse Météore
Messages : 563 Née le : 23/07/2002 Age : 21 Région : Quelque part Pokédollars : 954 Stardust : 2555 Stardust utilisés : 100 Equipe pokemon : Chatmallow Chatramel Mewpiter Jennipurr Icone :
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J’ai pas dormi de la nuit. Qui pourrait dormir une nuit juste avant une grande Aventure, celles avec un ♫ A ♫ majuscule ? Bah pas moi pour le coup. Ni Chatmallow ou Mewpiter aussi. L’excitation, tout ça. , vous savez ce que ça fait. Bah en-cas maintenant vous savez ce que ça fait sur moi. Ah oui forcément venue avec la musique et puis équipée comme il faut et tout. Ça va être fun !
♫ Salut tout le monde ! ♫
Toujours la banane, toujours à fond, et Chatmallow aussi ! C’est une nymphali très polie il ne faut pas croire, elle va serrer la main de tout le monde avec ses rubans et dire bonjour aux pokémons. Ça prend aussi la température de la pièce, huhu. Mais où J’ ai déjà vu cette dame ? Hum… si je m’en souviens pas, c’est que ce n’était pas très important ? Voilà.
Ou pas. Oups. Ah bah quand je disais que je l’avais déjà vu. Heum… pourquoi qu’elle est la ? J’pensais qu’on allait être avec platane… c’est bien platane le nom du prof ? Je sais plus. Je dis pas que c’est mal hein, plus on est de fou, plus on rit ! Préservation de l’état naturel hu ? Ça a l’air cool comme projet.
♫ À mon tour ? Cadence, aventurière. Et voici Chatmallow et Mewpiter. ♫
D’ailleurs le duo se dirige déjà vers le vers bleu qui aime bien avoir de l’attention afin de discuter un peu.
♫ Bon heu forcement c’est la première fois que je viens ici, mais ça va être cool ! ♫
Après tout on est la pour explorer !
Résumé : Chatmallow (nymphali) serre la main a tout le monde, Hestia incluse, accompagnée de Mewpiter (lixy) Cad se présente. Et toujours la musique ;)
Bunji d'Izabe
Dresseur·euse Météore & Champion·ne d'Arène
Messages : 937 Née le : 18/08/1996 Age : 27 Région : Hoenn Pokédollars : 5416 Stardust : 4974 Stardust utilisés : 4006 Equipe pokemon : Dojo
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Messages : 937 Née le : 18/08/1996 Age : 27 Région : Hoenn Pokédollars : 5416 Stardust : 4974 Stardust utilisés : 4006 Equipe pokemon : Dojo
Eh bien voilà : Ombline boudait. Ce n’était rien de nouveau. A chaque fois que Bunji la rencontrait, il réussissait à faire quelque chose pour la fâcher. Bien entendu, c’était toujours accidentel. Fortuit. Une coïncidence. La faute à personne. Et surtout pas la sienne.
Ce matin, tous deux se dirigeaient vers les Chutes Tallulah. Il faisait beau. Le ciel était clair. Un petit vent doux balayait le sud de l’île. Et la petite fermière marchait aussi loin que possible devant lui. Sans pour autant réussir à le semer. Parce qu’il avait de plus grandes jambes, eh ouaip.
— Sérieusement, tu m’en veux encore pour la porte ? Mais qu’avait encore fait Bunji ? Pas grand-chose : cette fois, il avait défoncé la porte de sa chambre à coups de pied.
…mais bon, il avait prévenu avant. Et il lui avait demandé d’ouvrir aussi. C’était Ombline qui avait refusé. Et ce n’était pas du tout la bonne décision.
Depuis… ils étaient fâchés.
Enfin, juste un petit peu.
Disons qu’entre eux : il y avait toujours plus ou moins une querelle en train de couver.
Mais de l’avis de Bunji : c’était rarement grave. Et cette fois encore – toujours de l’avis de Bunji – la petite fermière était moins en colère contre lui que contre… LE MONDE, EN GENERAL. Et selon Bunji, qui avait décidément son avis sur tout,ces histoires avec Hestia, Mistral et la Centrale l’avaient complètement tourneboulée. Ombline avait donc besoin de prendre l’air. De partir chercher des réponses à ses questions. De s’éloigner de son foyer. Ou en tout cas, c’était l’avis de Bunji. Et puis… parce qu’il serait temps d’en finir avec l’avis de Bunji, si la petite fermière n’avait pas voulu qu’il l’accompagne en expédition : eh bien, elle se serait mise à courir pour lui échapper.
…bon, ça n’aurait probablement servi à rien. Parce qu’il court très vite. Mais au moins, elle aurait pu essayer. Mais il court très vite. Ce qu’elle n’avait pas fait. Car il court très vite. Donc elle n’était pas tellement fâchée. Ou alors, elle ne courait pas assez vite. CQFD. Victoire de la logique.
Assuré de la pertinence de sa logique, le voyageur affichait un sourire nonchalant. Après cinq ans de vadrouille autour du monde, l’amitié, c’était pas tellement automatique pour Bunji. Non, sans blague ? Jusqu’ici, il ne s’était jamais arrêté aussi longtemps dans une région, Lumiris était l’exception, et il se félicitait de ses capacités d’intégration. Après tout, il était presque sûr qu’à cet instant, Ombline ne se retenait pas du tout de l’assommer avec un rocher. Et par rapport à ses amitiés précédentes : c’était déjà un sacré progrès.
***
Okay, changement de ton. Ombline, c’est une chose. Elle a l’habitude des bêtises de Bunji.
Mais vous-autres… n’allez pas croire qu’on peut se rendre compte dès le premier coup d’œil que le voyageur est un corniaud.
Au contraire. De ce gaillard haut d’1m86, il émane une présence austère. De l’hostilité. Ses yeux noirs ont le tranchant d’une lame d’obsidienne, et n’ont de cesse de vous prendre de haut. De vous jauger. Son corps est forgé par une pratique agressive des arts martiaux, et par cinq années de luttes et de périples dans le monde sauvage. Céramiste itinérant de métier, ses mains - couvertes de corne et de brûlures - sont pareilles à de véritables battoirs. S’étant fait un nom au cours de l’année passée, tant par une participation active aux différents tournois de Lumiris que pour son investissement dans le Défi des Arènes : les dresseurs à l’avoir affrontés se rappellent son approche particulière du combat… et sa violence débridée.
Bunji porte sur le dos un sac de voyage massif, sur la bretelle duquel est attaché un badge d’arène artisanal. Seuls les plus érudits y reconnaitront un symbole religieux, pour les autres, il s’agit plutôt d’un gouvernail doré. Son paquetage est rempli à craquer, et du matériel solidement attaché dépasse des poches externes. Par son allure, par son maintien, le jeune homme semble s’être solidement préparé avant de partir à l’aventure.
Quoi vous dire d’autre ? Eh bien, de manière générale, on sent que Bunji n’est pas là pour rigoler.
Oubliez la chaleur, la légèreté ou la candeur que vous avez pu déceler dans son attitude en lisant le début de ce passage. Elles ne vous sont pas adressées.
Vous. Vous pouvez vous attendre à un ton caustique et provocateur.
A des railleries acerbes. Et à une agressivité à peine voilée.
En clair, vous n’allez pas beaucoup rigoler.
***
Bien qu’elle fût fâchée (mais pas trop quand même), Bunji demanda à sa compagne de route à ce qu’ils effectuent un petit détour à l’approche des Chutes. En effet, ce n’était pas la première fois que le voyageur était de passage dans le coin, et avant de s’aventurer sous la cascade, il pouvait s’avérer pertinent d’étudier un peu les alentours. La nature n’était pas un monde figé. Lorsqu’il s’y produisait du changement, il était rarement sans conséquence pour le reste de l’environnement. A la manière d’une pierre que l’on jette au beau milieu d’un lac : les ondes se propagent toujours du centre vers le rivage. Il n’était donc pas sot de prendre le temps d’observer ces mutations avant de se rendre au lieu-dit de l’exploration.
Tout en procédant à ces observations préliminaires, il prit la peine de relater à la petite fermière ce qu’il savait. Sur les Chutes Tallulah, sur les pokémons qu’on pouvait y trouver, sur les troubles qui y avaient déjà éclatés par le passé. Son ton didactique et monocorde n’invitait pas de réponses : Ombline était ici pour explorer, et elle ferait un travail plus efficace en étant correctement informée. Après avoir répondu à ses éventuelles questions, souri à ses éventuelles critiques, et ayant pris le temps de récupérer quelques échantillons, ils se rendirent ensemble au point de rendez-vous.
La présence de Meira fut une surprise. Si le professeur Baobab leur avait indiqué qu’ils retrouveraient quelqu’un ici… il s’était bien gardé de révéler son identité. Sans doute avait-il oublié. Ecoutant d’une oreille distraite le laïus de la doyenne, il s’interrogea sur la réaction d’Ombline, avant de lui adresser quelques mots en aparté. — Je ne savais pas qu’elle serait là… mais on en a déjà causé d’tout ça, ‘line. C’est toi qui vois : tu peux vivre sa présence comme un calvaire… ou comme une opportunité. Ce n’est pas tous les jours que t’as la doyenne bien en face, prête à répondre à tes questions. C’est ta chance de l’observer, elle, et ses méthodes. D’éprouver ton opinion, et de t’affirmer. Et puis, ce sera toujours plus productif que de bouder. Une rapide tape sur l’épaule, et Bunji dépassa la petite fermière pour se présenter.
Sa voix était grave et rude. Pareille au grondement du Lougaroc. Dans la bouche du voyageur, même les mots les plus simples présentaient des aspérités. Du mordant.
— Bunji d’Izabe. Ce type d’étude de terrain, c’est plus ou moins mon job. Et ça fait déjà deux fois que je compile un rapport sur les Chutes. Si la situation a changé, c’est normal que j’vienne voir. Il lança un coup d’œil en direction de Lauriane… — J’crois que j’suis pas le seul à faire ce genre de boulot. …et s’attarda un peu plus longuement sur elle. Cette dresseuse-là, il l’avait sûrement croisée quelque part… mais où ? Ce n’était pas souvent que les gens lui faisaient forte impression.
Lâchant le morceau pour le moment, il termina rapidement de dire ce qu’il avait à dire. Autant mettre tout de suite les points sur les « i ». — Bref. J’connais mon affaire. J’accepte les suggestions que je juge pertinentes, mais c’est tout. Peu importe qui est le client, j’ai ma propre façon de fonctionner. Sans paraître s’adresser à personne en particulier, son regard glissa sur Meira, puis sur l’ensemble du groupe. — Si vous commencez à dev’nir un poids, j’vous lâche et je continue tout seul.
Voilà-voilà. Le tout, balancé comme on vous crache dessus, en vous toisant de haut. Ambiance, ambiance.
Bunji:
Pure coïncidence, c’est déjà la troisième fois inRP que Bunji vient procéder à une étude de terrain aux Chutes Tallulah. La première fois : pour observer le comportement des pokémons et les changements survenus suite au gel du Volcan Eneka. La deuxième fois : au cours d’une Plongée, où un secteur en amont des chutes était obstrué par de grandes quantités de boue.
Et de manière générale, Bunji est taillé pour ce genre d’aventures. Sans être lui-même chercheur, il sait quoi regarder, quelles données/échantillons collecter. Il est donc en terrain familier, expérimenté et bien préparé.
Quant à ce qui est dit dans ce texte, euh… Peut-être qu’effectivement, avec Bunji, vos personnages ne vont pas beaucoup rigoler… …pour les joueurs, c’est une autre histoire ! >.>
La nouvelle avait circulé à travers Lumiris comme une trainée de poudre. Le professeur pokémon avait réussi à obtenir des fonds suffisants pour organiser diverses expéditions un peu partout dans la région. D’ailleurs, le professeur Baobab avait fait acte de présente durant un de ses cours pour expliquer en quoi consistaient les différentes expéditions prévues. Leur professeur principal avait donc remis un devoir surprise… Participer à une exploration organisée par Baobab et en faire un compte tendu à remettre le mois prochain. La plupart des élèves présents étaient intéressés par le concept, Maxim y compris.
Il avait entrepris de faire quelques recherches sur les différentes expéditions de prévues et il avait prit la décision de s’inscrire à l’expédition aux chutes Tallulah. Leur professeur leur avait remis une liste de matériel à apporter avec soit pour l’expédition et que l’académie pouvait leur prêter le matériel requis. Maxim avait donc récupéré le matériel qui lui serait utile pour cette expédition et s’était préparé autant physiquement que mentalement. Une journée avant le début de l’expédition, Maxim avait quitté la ville de Windoria pour rejoindre le Sud de Lumiris.
Un campement avait été installé tout près de la zone de recherche où Maxim pu se reposer la veille du voyage. Valkyrie l’avait suivi dans cette aventure. C’était la deuxième aventure qu’ils vivaient ensembles et cela forgera sans aucun doute des liens plus forts entre eux. Trop excité par ce qui l’attendait, Maxim eut du mal à dormir cette nuit là…
D’ailleurs, on dit que l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. Maxim n’avait jamais mis ce proverbe en application avant sa rencontre avec Valkyrie. Depuis qu’ils formaient une équipe, Maxim avait commencé à se lever dès l’apparition des premiers rayons du soleil tout comme sa Valkyrie. Après un entrainement matinal pour se mettre dans le bain et préparer son corps à ce qui allait l’attendre dans les profondeurs des souterrains, le jeune homme se mit à l’écart du groupe de scientifique pour s’assurer qu’il ne lui manquait rien. Bien vite, d’autres dresseurs arrivèrent dans le petit campement tout près de la zone de recherche. Maxim les saluait d’un signe de tête, mais ne s’avança pas pour les saluer, sachant que sa Valkyrie était quelque peu sauvage avec les autres humains mis à part lui. D’ailleurs, l’un des pokémons d’une des aventurières, Cadence, vint jusqu’à lui pour le saluer. Maxim retourna le « bonjour » d’un sourire. Par contre, Valkyrie n’était pas très ouverte à cette idée et détourna le regard.
- Il faut l’excuser. Elle est un peu gênée. Dit-il pour taquiner son pokémon.
Celle-ci, insultée par le terme gêné bomba le torse, et tendit son aile pour saluer le pokémon bien qu’elle déviait toujours son regard. Maxim rit dans sa barbe. Il y avait des personnes de toute sorte jusqu’à présent, ça s’annonçait être une expédition mouvementée, surtout avec l’arrivé de Bunji.
Maxim se souvint de lui. Difficile d’oublier après l’aventure qu’ils avaient vécue ensemble presque 2 ans auparavant. En effet, ils avaient enquêté sur la présence de pokémons dragons dans la grotte mystique. Par contre, Maxim s’abstint d’aller saluer le sculpteur. Le ton provocateur voir agressif de Bunji dégoûtait un peu le jeune homme. Il savait que Bunji était quelqu’un de spécial, mais il ne se souvint pas qu’il ait été si hautain autrefois. Il devait s’avouer aussi qu’il ne connaissait pas vraiment Bunji, ne l’ayant côtoyé qu’une seule fois. Maxim claqua sa langue au palet en signe d’exacerbation. Il voudrait bien mettre une claque à Bunji, mais il vit bien vite les regards noirs posés sur le Météore. Quelqu’un d’autre s’en chargera sûrement avant lui. Avant que la tension ne monte encore d’un cran, Maxim décida de briser la dynamique négative que venait de mettre en place Bunji en se levant. Il croisa les bras et décida de se présenter bien qu’il en cherchait encore la raison. Ils auraient fini par se connaitre d’une façon ou d’une autre.
- Je m’appelle Maxim Loyd. C’est ma première expédition officielle, mais ce n’est pas la première fois que j’aie à faire à des situations dangereuses. Dit-il en tournant son regard vers Bunji. Elle s’est Valkyrie, ne faite pas attention à son caractère distant, elle a un bon fond, mais elle ne fait pas confiance à tout le monde. Dit-il en présentant la Canarticho de Galar toujours aussi fier d’elle.
Les pas d’Ombline résonnent dans sa tête à chaque fois que la plante de son pied et son talon rencontrent le sol. Les épaules voûtées, la jeune femme avance d’un pas rapide, ça l’empêche de penser, ça lui permet de s’isoler dans sa bulle, ça lui évite de s’en prendre à Bunji qui, elle le sait, ne cherche qu’à l’aider quand bien même ses méthodes pourraient laisser plâner le doute. Notamment cette histoire de porte qu’il remet sur le tapis. Elle se mord l’intérieur de la joue avant de se retourner, continuant de marcher à reculons, et élève la voix pour que Bunji l’entende bien qu’il ne soit finalement pas si loin que ça.
“Oui je t’en veux encore pour cette fichue porte ! Qu’est-ce que tu n’avais pas compris dans “JE NE VEUX VOIR PERSONNE!” ?”
Sans attendre de réponse, la blonde se détourne. Elle est détestable avec lui, elle est injuste, elle le sait. Elle s’en veut quelque part mais il est le seul qui supporte la colère grondante qui ronge l’herboriste depuis les terribles événements de la centrale électrique. Cette colère qu’Ombline est incapable de contrôler. A un tel point qu’elle commence à penser qu’elle ne rentrera pas chez elle à la fin de cette expédition. S’éloigner de la demeure familiale lui donne un peu d’air et elle a besoin de bouger. De s’occuper. De s’épuiser. Jusqu’à ne plus ressentir cette colère, jusqu’à ne plus rien ressentir. Elle a besoin de réponses à ses questions, de remettre de l’ordre dans sa vie qui n’a plus aucun sens depuis quelques mois.
Un couinement à ses pieds sort la jeune femme de ses pensées. Milusia. Elle aussi Ombline la délaisse et elle se déteste pour ça. La Goupix ne mérite pas ça, mais l’herboriste n’y arrive pas, n’y arrive plus. Elle pose un regard triste et désolé sur la boule de poils.
"Je sais. Je sais…"
L’échange est bref. Bien plus qu’il ne l’a jamais été entre ces deux-là et cela crève le cœur de l’herboriste qui sait pourtant qu’elle est entièrement responsable de la situation mais pour l’heure, elle n’a pas le temps de s’attarder sur ça. Ils doivent rejoindre une expédition et s’ils ne se dépêchent pas un peu plus, celle-ci se déroulera sans doute sans eux. Qui aurait cru qu’Ombline soit finalement celle qui presse le pas plutôt que celle qui traîne à l’idée de cette nouvelle aventure ?
Au départ, ce n’était pourtant pas gagné d’avance. Elle avait d’abord refusé catégoriquement d’y prendre part. Elle avait eu son compte de découvertes impromptues et le fait que les recherches soient financées par Hestia confortait Ombline dans son désir de rester en dehors de tout ça. Puis, mine de rien, la curiosité, le besoin de réponse et de s’éloigner de sa famille avait eu raison de son entêtement mais pas de Bunji qui avait alors décidé, envers et contre tout, de l’accompagner.
Avant de rejoindre le lieu de rendez-vous et sur suggestion du céramiste, le duo, qui ressemblait plus à un couple en crise qu’à des explorateurs, fait un léger détour pour examiner les environs. Bunji en profite pour partager avec la jeune femme ce qu’il sait sur cet endroit quand bien même elle fait mine de ne pas l’écouter. Pourtant, elle est bien plus attentive à ses dires qu’elle ne le laisse paraître. Elle aussi connaît cet endroit. C’est ici qu’elle a rencontré Anastasia et Mufasa. Tout paraissait encore si simple à ce moment-là.
Au moment de rallier le groupe, la première chose que l’herboriste repère est la personne chargée de l’expédition. Meira. Elle se fige, en proie à des bribes de souvenirs qui envahissent ses pensées et ne peut s’empêcher de grincer des dents au point de s’en faire mal à la mâchoire. Si elle avait su...Elle serre les poings, de nouveau assaillie par la colère qui sommeille en permanence en elle depuis les événements et s’apprête sur le coup de l’émotion à confronter la doyenne sans préambule. Cependant, une fois n’est pas coutume, les mots de Bunji la retiennent. Une opportunité…
Après quelques secondes passées à lutter contre sa rage, Ombline parvient à se calmer un temps soit peu sans pour autant parvenir à se détendre. Elle rejoint finalement le groupe et fait preuve de politesse en saluant tout le monde avant de se présenter.
“Ombline. Ombline Fheri. Je n’ai jamais réellement participé à ce genre d’expédition.”
Une pause, alors que les bras croisés sur sa poitrine comme pour se protéger des autres, elle darde son regard dans celui de Meira.
“Cependant, j’étais là. A la centrale. Au laboratoire.”
Les mots sont tranchants, remplis d’émotions refoulées.
“J’espère simplement ne pas découvrir un autre tissu de mensonges.”
Finalement, elle détourne le regard parce que les souvenirs reviennent et que Meira en est malgré elle la réincarnation physique. Venir ici chercher des réponses était-il réellement une bonne idée après tout ?
Lauriane Feroë
Dresseur·euse Pulsar & Champion·ne d'Arène
Messages : 1711 Née le : 28/07/1999 Age : 24 Région : Oliville, Johto Pokédollars : 2069 Stardust : 7022 Stardust utilisés : 4952 Equipe pokemon :
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Je ne met pas longtemps à rassembler mes affaires. Je n’ai pas l’habitude de passer mes journées enfermée, autant dire qu’un sac a moitié prêt au départ traîne toujours dans un coin de ma chambre. De quoi boire, quelques remontants, un trousse de premiers secours au cas où, quelques baies et diverses autres fourniture s’entassent dans les diverses poches du bagage.
Prête à partir, j’appuie sur un bouton de ma Pokémontre destiné à appeler mon taxi, enfile une veste et mes chaussure, jette mon sac sur l’épaule, croise Damien dans le couloir alors qu’il se prépare lui même pour sa journée, ramasse Oplyn en traversant la cuisine pendant qu’elle s’amuse avec le grille-pain, et quitte la collocation. En bas de l’immeuble, ma Dracaufeu m’attend déjà. Une caresse sur le museau et quelques mots de salutation plus tard, la salamandre se penche en avant, me permettant de grimper sur son dos. La Ténéfix agrippée à mon épaule, nous décollons.
L’air frais matinal me glace la peau à travers mes vêtements, me poussant à me rapprocher du corps chaud de ma monture. Il ne nous faut relativement pas longtemps pour arriver à destination. Après une paire d’heure, les chutes Tallulah sont en vue à quelques dizaines de mètres en dessous de nous. A travers le vent, le fracas de l’eau nous parvient, annonçant l’imminence de l’atterrissage. Agitant ses ailes, la créature se pose non loin d’un groupe de personnes, probablement les autres dresseurs prenant part à l’expédition.
Je remercie Hope pour le voyage avant qu’elle ne s’en aille, et m’approche des autres. Mes yeux font la navette entre chacune des personnes ici. C’est avec surprise que je découvre le visage de notre Doyenne en personne. Je la dévisage un instant, méfiante à son égard, mais ne fait aucun commentaire. Je ne l’ai jamais vue en circonstances paisibles, partons cependant du principe qu’elle ne traîne pas la mort dans son sillage de façon quotidienne.
En plus de Meira, je compte cinq autres personnes. Deux d’entre elles attirent mon attention. Un grand gaillard aux cheveux noirs, et une jeune blonde accompagnée d’un Minidraco. Je reconnais rapidement le premier. Il me semble l’avoir croisé quelques fois par le passé, à diverses occasions, mais c’est probablement son récent statut de champion que m’évoque le plus son visage. Quand a la seconde, ses traits me disent quelque chose. Je suis cependant incapable de remettre son visage à la place qui lui revient dans ma mémoire. La difficulté reste de savoir si cette sensation de familiarité m’appartient, ou si elle est le fruit de ma rencontre avec Dialga. La limite est fine, et les confusions trop nombreuses, depuis cet été.
-Salut. Lancé-je de loin au groupe, avec un signe de tête.
Je sens Oplyn s’agiter derrière moi. Perché debout sur mon sac à dos, ses petits doigts s’agrippant à mes cheveux, le lutin spectral étudie nos partenaires du jour, analysant chacun de leurs faits et geste de ses grands yeux brillants.
-Reste sage, Oplyn. Lui glissé-je discrètement.
Je n’ai pas envie qu’elle aille s’amuser à chaparder des trucs dans les équipements des autres. Ça ne sera pas perdu, la voleuse me rapporte toujours son butin. Mais je n’ai pas envie de devoir expliquer aux autres pourquoi je me retrouve soudainement en possession de leurs biens personnels.
La maître de la ligue, constatant l’absence de nouveaux arrivants, s’avance vers nous et entame les présentations. Je l’écoute patiemment expliquer ce que je sais déjà. Je réprime cependant un gloussement sarcastique à l’entendre parler, sans sourciller, de son organisation. “Veiller à la préservation de l’état actuel de l’archipel”. Ironique, quand on sait qu’ils n’ont pas su préserver ne serait-ce que leur propre installation présumée secrète. Et il faudrait s’en remettre à eux pour sauvegarder la région entière. Quel charmant son de flûte.
La femme au Minidraco est la seconde à prendre la parole. Anastasia se présente comme une ranger. C’est probablement de là que viens ma sensation de l’avoir déjà vue. Si je l’avais eue pour coéquipière sur le terrain, je m’en souviendrais. Mais ce n’est pas impossible que nous nous soyons croisées à la base. Viennent ensuite Cadence, une jeune aventurière vivant de bonne humeur et de musique, le fameux Bunji, qui semble m’avoir reconnue également, un jeune homme dénommé Maxim, accompagné de sa Canarticho Galarienne, et enfin Ombline, une femme que j’apprécie déjà beaucoup et dont les paroles ne manquent pas de m’arracher sourire amusé. Au moins je ne suis pas la seule à me méfier de la fondatrice d’Hestia. Ça fait plaisir de voir qu’il y a encore des gens qui ne lui lèchent pas aveuglément les bottes.
Constatant que je suis la dernière à ne pas avoir suivi le mouvement, j’entreprends de me présenter.
-Moi, c’est Lauriane. Étant donné la situation, j’ai pensé qu’avoir une ranger dans l’équipe ferait pas de mal, mais on dirait que je ne suis pas la seul à avoir eu cette réflexion.
Mon regard croise celui d’Anastasia, à qui j’adresse un léger sourire.
-Et comme l’a sous-entendu Bunji, j’ai aussi l’habitude de me rendre sur le terrain pour des études en milieu naturel. Et elle…
Je pointe du doigt la tête de la Ténéfix apparaissant au dessus de la mienne. Celle-ci adresse un salut de la main aux inconnus, en ricanant doucement.
-… c’est Oplyn. Je préfère vous prévenir d’avance: elle est pas méchante mais elle a la mauvaise habitude de piquer des trucs pour s’amuser. Donc si vous perdez quelque chose, c’est peut être elle qui vous l’a pris quand j’avais le dos tourné. Surveillez vos téléphones et Pokéball, elle a une préférence pour tout ce qui est high-tech.
Au moins, ils sont prévenus. Ma prise de parole terminée, je me tourne vers Meira. Elle a l’air de vouloir prendre les choses en mains. Voyons où elle nous mènera.
(c) TakeItEzy
Dusk
PNJ
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Voilà bien longtemps que Meira ne se souciait plus des travers de sa réputation. Parfois, elle se surprenait à considérer Lumiris et sa population comme un enfant en pleine crise d’adolescence: le cœur encrassé de colère sans en connaître lui-même les fondements et la moue bourgeonneuse de ne jamais être considéré ni adulte ni indépendant. Malgré tout, elle l’aimait cet adolescent incompréhensible. Même s’il était en âge de se rebeller, de lui foutre la misère et de la détester pour un oui ou pour un non, elle ne parvenait pas à s’en séparer. Après tout, un jour viendrait où ça lui passerait forcément. En tant que doyenne, Meira n’avait pas toujours été parfaite. Plus d’une fois, elle s’était retrouvée au mauvais endroit au mauvais moment avec nul autre choix que de composer tant bien que mal avec des variables qu’elle ne connaissait qu’à moitié… Et, apparemment, ses décisions n’avaient pas toujours fait l’unanimité. Même si elle ne souhaitait pas attirer la sympathie et encore moins la pitié, les habitants de l’archipel devraient apprendre à composer avec ses erreurs passées pour mieux se tourner vers l’avenir.
Sans ça, ils ne pourraient jamais avancer.
Accueillant vos présentations avec intérêt et discrétion, la jeune femme ne peut s’empêcher d’arquer légèrement un sourcil devant la tienne, Bunji. Ignorant comment l’interpréter, elle glisse alors son regard sur le reste du groupe. Doit-elle se tendre, saluer ton audace? « Eh bien, voilà présentation bien directe… », soupire-t-elle avec fatigue. Les bras croisés sur sa poitrine, elle te dévisage alors. Ça ne l’insulte ni ne la froisse de se faire parler ainsi, mais il est hors de question qu’elle te laisse plomber l’ambiance qui régit le groupe. « Ceux qui souhaitent jouer solo peuvent rentrer chez eux dès maintenant. » Déclaration expéditive alors que son regard s’attarde longuement sur le champion. « Personne ne sera laissé pour compte, nous sommes un groupe et nous le resterons. Y voyez-vous quelconque objection? » Elle n’a pas envie de se genre de dynamique et, heureusement, le reste des présentations se fait dans le plus grand des calmes.
Même si le commentaire d’Ombline ne manque pas de la faire pouffer discrètement et que la simple présence de Lauriane lui donne l’impression de flirter avec une mine antipersonnel, elle estime que ça pourrait être pire. Largement pire. Ça reste toujours mieux qu’une certaine championne glace qui lui avait déjà bien foutu la misère lors de leur dernière rencontre.
« Eh bien, c’était très mignon tout ça. » Elle n’a jamais su faire dans la tendresse, dans la délicatesse. « Maintenant que tout le monde s’est présenté, partons sans plus tarder. » Elle tourne alors son regard vers les chutes, remonte son sac sur ses épaules puis sent son cœur se serrer légèrement. C’était elle. Elle qui avait insisté pour rejoindre ce groupe, pour ne pas être mise de côté. « Jusqu’à maintenant, on a toujours crû que les chutes étaient infranchissables… Hors, une trappe a été découverte sous l’une d’elle. C’est là que nous allons. Des questions? Non? Parfait. Faites gaffe à où vous mettez les pieds, je n’ai pas envie de vous repêcher dans le bassin. » Elle n’est pas là pour vous materner, pour vous traiter comme des gamins. Elle veillera à ce que vous revenez tous sains et sauf – complets surtout –, mais ne vous prendra par la main.
Vous invitant à la suivre, elle s’avance alors vers le bassin dont elle épouse avec prudence le contour. Collant son dos à la paroi rocheuse, elle progresse ainsi quelques secondes avant de s’arrêter à quelques centimètres d’une trappe métallique déjà ouverte, mais que l’on devinait très bien dissimulée avant d’être forcée. Se retournant vers vous afin de vérifier que personne n’est manquant, elle s’aventure alors dans l’embrasure. Elle aimerait prévenir les claustrophobes du défi qui les attends dès qu’ils ont le nez fourré dans le versant de la falaise, mais la cacophonie orchestrée par les chutes couvrirait sa voix. Inutile de s’époumoner pour du vent. Heureusement, l’exiguë cavité est de bien courte durée et, après une ou deux minutes à avancer dans l’obscurité, elle la sent déboucher sur une ouverture plus importante. Si bien est qu’après une légère chute, elle ne tarde pas à pouvoir se redresser. De ses semelles sur le sol ne résulte qu’un résonnement loin d’être naturel. « Est-ce que tout le monde va bien? », s’enquit-elle.
Il fait froid. C’est humide, c’est désagréable et la grotte, ou du moins : l’endroit où vous êtes, est complètement plongé dans le noir. Impossible d’y voir le bout de son nez ou la forme de ses doigt et, malheureusement, même si vos yeux venaient à s’habituer à l’obscurité ambiante, ça ne suffirait pas à vous permettre de progresser. Aucun rayon de lumière ne s’infiltre aussi profondément sous terre. « Ne vous éloignez surtout pas les un des autres. » Pas question que l’un de vous s’avance à tâtons et mettre la sécurité des autres en péril. « Il nous faut de la lumière. » Déclare-t-elle en décrochant l’une des pokéballs à sa taille.
Faisant appel à son braségali, mascotte des pulsars, elle lui intime aussitôt l’ordre d’éclairer les lieux, mais un peu d’aide ne sera pas de refus. Après quoi seulement, vous réalisez l’étrangeté de la pièce dans laquelle vous êtes plongés. Recouverte de métal du plafond au plancher, votre prison argentée donne sur une porte blindée dont le mécanisme est, visiblement, mécanique. Hors, l’électricité pour l’alimenter, c’est tout ce qui manque à cet endroit.
En résumé, c’est un cul de sac; un « allez en prison, ne passez pas go, ne réclamez pas 200$ ».
Modération
Bienvenue dans ce deuxième tour. Vous vous êtes bien familiarisés avec les lieux? Vous voulez un cookie, un verre de lait ? Non ? Parfait. Dans ce cas, passons aux choses sérieuses. Déjà, le résumé des événements parce que j'écris même pas autant dans mes propres réponses RP :
❈ Rappel à l'ordre de Meira aux ambitieux dark Sasuke qui refusent de se faire ralentir par le groupe. ❈ Vous avancez le long de la paroi rocheuse, le chemin pratiquable est à la fois étroit et glissant; faites gaffe à ne pas tomber. ❈ La trappe est déjà ouverte, elle donne sur un passage extrêmement exigüe qui devrait donner quelques sueurs froides aux plus claustrophes. En pente légèrement descendante, il suffit néanmoins de quelques minutes pour déboucher sur une cavité sous-terraine plongée dans l'obscurité complète. ❈ Meira fait appel à son braségali afin d'éclairer un peu les lieux et invite ceux qui le peuvent à lui donner un coup de main. ❈ Ce faisant, vous découvrez que la cavité dans laquelle vous êtes tombés n'a rien de naturel et qu'elle donne sur une porte tenue fermement fermée et qu'un réseau électrique semble normalement alimenter...
Concernant le reste, je n'ai rien de plus à vous apprendre que la semaine passée. De nouveau, je précise qu'il n'y a aucun ordre à respecter. La seule chose qui compte, c'est que vous ayez tous répondus au plus tard le SAMEDI 3 AVRIL 23h59.
À vous !
Bunji d'Izabe
Dresseur·euse Météore & Champion·ne d'Arène
Messages : 937 Née le : 18/08/1996 Age : 27 Région : Hoenn Pokédollars : 5416 Stardust : 4974 Stardust utilisés : 4006 Equipe pokemon : Dojo
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— Personne ne sera laissé pour compte, nous sommes un groupe et nous le resterons. Y voyez-vous quelconque objection ?
A cette question, Bunji croisa les bras. Sur son visage, fleurissait un splendide sourire de faux-cul. Inutile de lancer un débat, il avait dit ce qu’il avait à dire. A ses yeux, Meira n’était aucunement habilitée à lui donner des ordres. Il ne comprenait même pas qu’elle fut encore aux commandes de Lumiris. Passait encore pour le vieux Doyen, qui avait donné à la région la forme qu’elle avait aujourd’hui, mais sa petite-fille, elle, s’était contentée de naître avec une cuiller en argent dans la bouche. Qu’elle ait héritée de la charge de Doyenne donnait à Lumiris de vagues relents de dictature. Non pas que Bunji en ait quelque chose à carrer : il n’avait absolument aucune intention de l’écouter.
Néanmoins, il reconnaissait que la plupart des groupes nécessitaient un leader. Pour museler les hésitations, pour faire fructifier l’inexpérience : les forces immatures avaient besoin qu’on les canalise dans une seule et même direction. Il n’était même pas nécessaire que ledit leader fasse l’unanimité. Cependant, le cas échéant, Bunji estimait pouvoir s’en passer. Et s’il venait un moment où il jugeait plus pertinent de faire cavalier seul, il le ferait. Et peut-être qu'il se serait contenté de prendre les devants sans même attendre que Meira ne finisse son speech, s’il n’y avait eu Ombline.
La petite fermière était franchement pas jouasse… Mais Bunji ne s’en inquiétait pas trop. Plus maintenant qu’elle avait cessé de broyer du noir, toute seule dans sa chambre. Quand bien même la présence de Meira la faisait bouillir de l’intérieur, il restait inconcevable qu’Ombline persiste dans son mutisme et dans sa solitude... pas maintenant qu’on l’intégrait à une équipe. Cela prendrait peut-être quelques heures, mais elle finirait par s’ouvrir à tout ce petit monde. C’était une chose que de haïr une organisation, des idées… et c’en était tout à fait une autre que de haïr des individus. Des gens qu’on apprenait – parfois même malgré soi – à connaître. Honnêtement, c’était quelque chose dont il ne croyait pas Ombline capable.
Début des opérations. Pour commencer… puisque la Doyenne partait devant, Bunji allait rester un peu en retrait. Surveiller leurs arrières. Observer les membres du groupe, histoire de voir ce qu’ils avaient dans le bide. Il serait toujours temps d’envisager une approche plus stratégique une fois qu’il se serait fait une petite idée des forces et des faiblesses de chacun. — Je passe en dernier… annonça-t-il, de cette voix qui lui donnait l’air de mâcher des cailloux. Si ça t’convient, en tout cas. Cette dernière phrase était adressée à Lauriane. La seule, ici, qui — à ses yeux — n’avait pas besoin de faire ses preuves.
Ses doigts sélectionnèrent une pokéball à sa ceinture, et une des créatures du voyageur se libéra dans un éclair de lumière rouge. Une ombre sinistre se matérialisa dans son dos. — Avancez sans crainte, vous ne tomberez pas. Ton sec. Phrase déclarative.
Aussitôt, le volumineux sac de voyage de Bunji se détacha souplement de ses épaules et se mit à flotter ; le passage étant étroit, mieux valait rester libre de ses mouvements. Les trois yeux de la statue d’argile brillaient d’une lueur sanguine et inquiétante.
Grâce à sa capacité Psyko, et à sa palette polyvalente de pouvoirs psychiques, Kaorine était capable de fournir une réponse adaptée à la plupart des imprévus. Et la perspective de pouvoir avancer sans craindre de tomber devrait donner un peu de courage aux membres de l’expédition. Ou au contraire, les faire flipper à l’idée de se faire attraper par l’idole maudite. Car en effet, mieux valait éviter de se retrouver en son pouvoir… Dans les vibrations et les bourdonnements infimes que dégageaient le Kaorine en lévitation, dans l’intensité mauvaise de son regard, il émanait d’elle quelque chose... de presque malsain.
…néanmoins, on aurait pu dire la même chose de Bunji. Qui n’avait que deux yeux et même pas besoin de léviter pour pourrir l’ambiance.
Bunji:
Actions : Bunji va assurer l’arrière-garde pour le moment. Autant pour parer à une éventuelle menace que pour observer chacun des membres du groupe. Il libère Kaorine de sa pokéball, laquelle va lui porter son sac (très encombrant, et donc peu adapté à l’étroitesse du passage) par télékinésie. Le pokémon va également garder un œil (ou trois) sur le groupe, histoire de pouvoir les repêcher s’ils font un pas de travers et tombent dans le précipice.
Opinion vis-à-vis de Meira : — « Probablement moins apte que moi à battre la campagne. Se paumer dans des grottes, c’est carrément ma spécialité. » — « Tant qu’il est pas question de combats pokémons, j’vois pas de raison de l’écouter. » — « Pour le moment, mieux vaut un leader que pas d’organisation du tout. On verra s’il faut changer de tactique quand j’aurais eu l’occasion d’évaluer un peu l’équipe. »
Maxim n’était pas aveugle, il voyait bien que près de la moitié du groupe ne voyait pas d’un bon œil la présence de la doyenne. Quelle en était la raison? Maxim n’était que peu au courant des faits mis à part le bouche à oreille, de ce fait, il ne pouvait pas se permettre de juger la doyenne avant de la voir en action. D’ailleurs, celle-ci les mis bien en garde. Elle ne tolérerait pas les personnes voulant travailler en solo, un avertissement qui visait particulièrement Bunji. Mis à part son comportement chiant, l’équipe pouvait sans doute se compter chanceux d’avoir Bunji, lui qui connaissait bien le terrain selon ses dires. De plus, ça faisait au moins une personne que Maxim connaissait, bien que le dit intéressé ne semble pas l’avoir reconnu.
Après quelques explications de la doyenne, elle prit les devants de l’expédition en leur montrant une paroi étroite qu’ils devaient traverser. Par contre, l’équipe ne risquait pas de tomber à l’eau, car Bunji avait prévu le coup en envoyant un pokémon de type Psy. Maxim prit les devants. Il mit son sac à dos à l’envers, soit le sac devant lui pour qu’il puisse adosser correctement son dos contre la paroi rocheuse. Valkyrie devant lui, ils avancèrent prudemment. Pourquoi les chercheurs n’avaient pas tout simplement décidés d’ouvrir la voie plus correctement pour atteindre l’intérieur des chutes? Ce n’était pas le moment de se poser trop de questions, surtout que la Canarticho avait du mal à suivre le rythme à cause de ses pattes palmées et son gros poireau qu’elle ne voulait pas laisser à Maxim. D’ailleurs, celui-ci l’empêchait de passer dans la paroi rocheuse étroite qui les mènerait à l’intérieur de la chute.
- Attend, laisse-moi prendre ton poireau.
Têtue, la Canarticho perdit patience devant la situation et utilisa avec violence son attaque éclate-roc pour percer la pierre et lui permettre de se frayer un chemin dans la paroi jusqu’à atteindre l’autre côté. Maxim resta figé un moment devant le trou qu’elle s’était creuser. Pour ne pas faire attendre les autres derrières lui, il entra dans la fissure beaucoup plus large depuis l’intervention de Valkyrie limitant les risques de claustrophobie. Une fois de l’autre côté, Maxim bondit sur le sol et poussa un soupir de soulagement avant de se tourner vers Valkyrie.
- Tu aurais pu affaiblir la paroi et tout faire s’écrouler et l’expédition aurait été un échec. Dit-il sévèrement.
Valkyrie l’ignorait. Elle était plutôt concentrée sur l’immense porte métallique qui se dressait devant elle. Maxim leva les yeux pour remarquer l’étrangeté des lieux. Les murs étaient recouverts de métal et une immense porte leur bloquait le passage. Maxim s’approcha et déposa ses doigts sur les symboles tracés dans la porte métallique. Valkyrie aussi semblait analyser la situation et ils en vinrent les deux à la même conclusion : il y avait un mécanisme qui servait à ouvrir la porte, mais comment y parvenir? Maxim se tourna vers son pokémon et lui dit par un simple regard de ne pas tenter de défoncer la porte métallique. Heureusement, elle l’écouta cette fois ci au plus grand soulagement du dresseur. Avec un peu de chance, les autres dresseurs auront la solution au problème.
Récapitulatif:
ↇ Maxim part devant avec Valkyrie (Canarticho G) sur la paroi qu'ils traversent sans problème. ↇ Canarticho ne peut pas passer la trappe à cause de son poireau, elle utilise Éclate-Roc pour se frayer un passage. ↇ Maxim averti son pokémon du danger qu'elle aurait pu causer. Les deux personnages prends conscience de la porte. ↇ Ils en viennent à la conclusion qu'un mécanisme doit être utilisé pour l'ouvrir, mais n'ont pas les moyens d'y arriver. Ils attendent l'arriver des autres.
D'autre personnes vinrent gonfler les rangs pour l'expédition, et non des moindre. Anastasia partait toutefois d'un léger handicap, en ne connaissant de manière personnelle, aucune des personne se trouvant ici. Chose qui ne semblait propre à chacun, puisque quelques-uns paraissait s'être déjà rencontrés au par avant. Il en faudrait néanmoins bien plus pour déstabiliser la ranger, qui avait l'habitude de travailler avec des hommes et des femmes qu'elle n'avait encore jamais côtoyé. Elle prit toutefois une attention à la présentation de chacun, retenant leur nom pour une appellation à l'avenir. Des fortes têtes commencèrent à vouloir faire écho dans le groupe, rapidement canalisé, ou presque, par l'intervention de Meira. Ce Bunji, effectivement, elle avait eu quelques murmures sur lui, mais jamais la chance... Si l'on peut dire... De le rencontrer avant ce jour. D'autre comme elle, exposèrent le fait qu'il s'agit pour eux, de leur première expédition. Ana en tant que ranger, doit bien souvent en réaliser en réalité... Mais jamais en un lieu qui n'a encore été découvert. C'était donc pour elle aussi, une première. Étrangement, plutôt que de ressentir une crainte ou une appréhension de ce qui pourrait être découvert... C'était plutôt une vague d’excitation qui se dissimule derrière ce faciesse pourtant paisible et canalisé. Une aura mensongère qui ne pouvait tromper Nami, son petit Minidraco, qui quant à lui, semblait intrigué émoussé par la suite des évènements. Son regard se posa sur chacun des membres, mais plus particulièrement sur les autres pokémons, de potentiels camarade de jeu. Anastasia comprit rapidement les intentions de la créature, et posa de nouveau sa main sur le corps de ce dernier. Le gratifiant d'une légère caresse, tout en douceur.
- Ce n'est pas le moment de jouer Nami.
Le regard de la blonde, croisa alors celui d'une autre femme venant à se présenter. En effet, d'apparence, elle lui rappelait vaguement quelqu'un. Une autre ranger comme elles, elles ont forcément dû se croiser quelque part. Un sourire vint donc naturellement se partager avec elle, avant que la doyenne ne vienne à reprendre les rennes de leur prochaine escale. Il était temps d’arrêter de tergiverser, et de se lancer corps et âme dans l'aventure. Bunji proposait de passer en dernier, et opta pour l'apparition d'un pokémon qui pourrait éventuellement être serviable si l'un d'eux venait à faillir dans cette première épreuve. Il est vrai que la parois était humide, et la roche glissante, c'était donc une assurance à prendre en compte. Le premier à se lancer fut Maxim, et Anastasia vint à lui emboîter le pas à son tour. Nami enroulé autour de ses épaules, ses yeux semblèrent ne vouloir lâcher le vide, de peur d'y tomber pour de bons. Mais sa dresseuse semblait assurée, et avancer une certaine agilité. Son corps aligné à la paroi, elle avança sans trop de précipitation pour éviter tout mouvement brusque.
Elle prenait toutefois gars à ne pas être trop prêt de Maxime, d'autant plus que celui-ci semblait avoir du mal à gérer son pokémon qui se rebute de la situation. En d'autres circonstances, cela aurait pu être amusant, mais là... Son intervention aurait pu mettre en péril le reste du groupe. Bien qu'en somme, il était à présent plus aisé de se faufiler à l'intérieur des chutes, alors rien ne sert de se lamenter pour si peu.
Anastasia termine à son tour de rejoindre Meira et Maxime, s’élançant à l'intérieur. L'on ne pouvait y voir plus loin que le bout de son nez, mais l'on pouvait aisément sentir l'humidité des lieux. Si Ana pouvait sentir son pokémon autour de ses épaules, elle ne put toutefois deviner que son partenaire juste avant elle ne se trouvait qu'à quelques pas, et vint à le heurter sans trop de sévices toutefois, au vu de sa marche ralentie. Elle ne se fourvoie pas pour autant, elle savait qu'il ne pouvait s'agir que de Maxime qui se trouvait juste devant elle, aucune raison donc, de paniquer maintenant. Une confirmation que se fit rapidement, lorsque le Brasegali vint à éclairer les lieux d'une lueur suffisante pour discerner son partenaire, et ceux venant à suivre.
- Excuse moi, c'est...
S'acquitter était tout de même la moindre des choses, elle ne voulait passer pour une impertinente. D'autant plus en ces circonstances... Toutefois, elle se saisit rapidement en ne pouvant piper mot, devant ce qu'ils venaient de découvrir. Il y eu en effet, une résonance assez étrange lorsqu'ils arrivèrent ici, et cela fut confirmée lorsqu'à la luminosité, ils virent cette pièce recouverte de métal. Le plus embêtant étant, cette porte blindée qui venait à obstruer leur passage... Mince... S'ils ne trouvaient pas une quelconque manière de la déverrouiller, l'escale allait rapidement toucher à sa fin.
Résumé:
> Anastasia s'élance en troisième position derrière Maxim. > Elle rentre dans la nouvelle pièce en venant se heurter à son partenaire juste devant elle à cause de l'obscurité. > La porte les bloque, elle attends les autres et observe le mécanisme qui semble marcher avec une énergie.
Lauriane Feroë
Dresseur·euse Pulsar & Champion·ne d'Arène
Messages : 1711 Née le : 28/07/1999 Age : 24 Région : Oliville, Johto Pokédollars : 2069 Stardust : 7022 Stardust utilisés : 4952 Equipe pokemon :
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Messages : 1711 Née le : 28/07/1999 Age : 24 Région : Oliville, Johto Pokédollars : 2069 Stardust : 7022 Stardust utilisés : 4952 Equipe pokemon :
”Ceux qui souhaitent la jouer solo peuvent rentrer chez eux dès maintenant.” L’hôpital qui se fout de la charité. Je ne sais pas si je suis plus agacée par Meira et son air hautain avant même qu’on ne soit partis, ou amusée par la réaction de Bunji qui se moque ouvertement d’elle. Remarque, Meira n’a l’air d’avoir de son côté que les gens qui ne la connaissent pas. Pas étonnant qu’elle instaure une barrière entre elle et nous. Le problème étant que ça ne (me) donne pas envie de faire équipe avec elle.
Qu’importe, le départ est donné. Mon bagage toujours sur le dos, je laisse le groupe se former à la suite de la Doyenne. Je préfère ne pas lui coller aux basques et me tenir en retrait, ce qui semble également être le souhait de Bunji.
-Ca me va. Lui répondis-je lorsqu’il formule son souhait.
Je m’avance donc avant lui. Faire appel à son Kaorine pour fermer la marche est une bonne idée. Malgré le terrain étroit, humide et glissant, passer derrière la cascade n’est ni dangereux, ni bien difficile, pour peu de faire un minimum attention à ses pieds. Un à un, nous nous enfonçons par la trappe. Si le capharnaüm de la cascade résonne à l’intérieur sur les premiers mètres, il se fait rapidement oublier, ne laissant pour seul obstacle que l’obscurité complète. Je m’arrête d’avancer un instant et sors mon téléphone portable de ma poche. La lampe torche intégrée est une bénédiction.
Au bout de quelques minutes à avancer en fille indienne, le passage se fait plus large. Une légère chûte plus tard, et mes pieds atterrissent sur un sol de métal. Je reste dubitative. Une installation humaine sans éclairage suggère qu’elel est à l’abandon depuis un moment déjà. Mais Meira nous a affirmé que même elle ne savait pas de quoi il en retournait. J’en déduis donc que cette installation n’appartient ni à Hestia, ni à Lumiris en général. Et pas non plus à la communauté scientifique de la région, sinon elle ou Baobab aurait su de quoi il s’agissait. Cependant, les lieux ont l’air bien trop modernes pour dater d’avant l’arrivée de l’ancien Doyen sur l’île. Ne reste que deux théories: celle du mensonge, et ça serait pas la première fois, ou celle d’une installation non-officielle. Evidemment, le nom de Mistral vient flotter dans mon esprit. Ma gorge se noue à cette pensée. Mais il y a d’autres possibilités. Meira elle même ne sait probablement pas tout les secrets que cachait son grand-père. Sans compter sur la possibilité que cet endroit ne soit absolument pas lié à tout ça. De mon avis, les chances sont minces. Mais ça reste une hypothèse.
Le Braségali de Meira vient rejoindre la lumière de mon téléphone pour contribuer à l’éclairage des lieux. Face à nous se dresse une immense porte de métal. Le temps que les dernières personnes approchent, je laisse tomber une de mes Pokéball. J’ai le Pokémon idéal pour cette situation. Un éclat aveuglant libère Sirius. Le Luxray observe les lieux avec curiosité, avant de venir se frotter contre ma cuisse. Je le gratte un instant derrière les oreilles, puis lui formule une demande.
-Utilise champ électrifié, s’il te plaît.
La fourure soudainement parcourue d’étincelles, le lion électrique pousse un grondement. L’énergie crépitante passe de ses poils au sol en longeant ses pattes. Doucement, le sol, les murs et le plafond se chargent d’une fine couche électrique, les dorant d’une lueur jaunâtre, offrant une lumière tamisée au groupe. Mais ce n’est pas ma seule intention. J’ose espérer que l’électricité emplissant désormais les lieux suffira à alimenter l’endroit, et peut être à ouvrir la porte.
-Avertis moi, si tu vois quoi que ce soit de bizarre.
Autrement que par ses attaques électriques, je sais à quel point le Luxray peut être utile. Si un danger approche, il le verra bien avant nous grâce à sa capacité à voir à travers l’obscurité et la matière.
Citation :
Lauriane passe devant Bunji. Elle utilise son téléphone pour faire de la lumière. Arrivée devant la porte elle libère son Luxray et lui demande d'utiliser champ électrifié pour éclairer les lieux, et éventuellement alimenter la porte, ainsi que d'utiliser sa vision à rayon X pour repérer d'éventuels dangers qui seraient invisible au groupe.
(c) TakeItEzy
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Cadence Baranowsky
Dresseur·euse Météore
Messages : 563 Née le : 23/07/2002 Age : 21 Région : Quelque part Pokédollars : 954 Stardust : 2555 Stardust utilisés : 100 Equipe pokemon : Chatmallow Chatramel Mewpiter Jennipurr Icone :
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Messages : 563 Née le : 23/07/2002 Age : 21 Région : Quelque part Pokédollars : 954 Stardust : 2555 Stardust utilisés : 100 Equipe pokemon : Chatmallow Chatramel Mewpiter Jennipurr Icone :
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Heu... ouaip. Pas très jouasse lui dit donc. Genre pas du tout, pas la pour blaguer... dommage ! Et j’admets que c’est cool qu’il se fasse rabattre le caquet. Après tout, il n’y a pas de petit profit, pas vrai ? D’un autre côté, on sait tous qui il est maintenant. Bien joué de sa part ? Mais en fait je dois être la seule qui n’a pas vraiment d’avis sur tout ça en fait. Je ne les connais pas ou presque, à part un, donc bon... Et puis je n’ai pas tout pigé à cette histoire de centrale aussi. S’ils peuvent attendre un peu avant de se battre ça serait cool, je pense.
Ho waw. Ça, c’était inattendu. Les mecs ont... construit ça ? Respect. Pour l’avoir trouvé aussi. Comment ils l’ont trouvé ? Je ne sais pas si je veux vraiment savoir en fait. Mais c’est cool. Enfin, le complexe sous terre quoi. La visite est moins heu... "fun". Mais hey, c’est ça l’aventure ! Heureusement que Chatmallow et Mewpiter sont assez petits et surtout agiles. Bref, on s’en sort quoi. Et si je n’ai pas de pokémon pour la lumière, j’ai des lampes torches !
♫ Quelqu’un veut une lampe ? ♫
Touojours prête je vous dis ! Et il faut savoir partager !
♫ Vous deux, je vous laisse les aider ? ♫
Mewpiter, c’est facile, l’électricité est son dada. Chatmallow, elle est super forte pour imiter les autres. Littéralement. Elle est trop forte de toute façon ! Je dis ça pour rire, hein. Mais a trois ça va bien passer, non ?
♫ On a quelqu’un pour pousser, au cas ou ? Moi je n’ai pas vraiment de force, mes pokémons non plus, mais vous en avez surement, non ? Qu’on fasse un vrai travail d’équipe ! ♫
Bah oui, c’est important d’être une équipe ! Tout seul ou ne vaut pas grand-chose, pas vrai ?
Résumé : - Cad distribue des lampes torches si besoin - Mewpiter le lyxi fait de son mieux pour la porte, aidé par Chatmallow (photocopie en terme technique) !
Ombline Fheri
Dresseur·euse Nova
Messages : 301 Née le : 16/07/1996 Age : 27 Région : Lumiris Pokédollars : 2858 Stardust : 839 Stardust utilisés : 745 Equipe pokemon : Icone :
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Ombline s’attend à beaucoup de réactions possibles de la part de la doyenne mais pas à ça. Les yeux de la jeune femme, brillants d’une colère sourde, se plissent. Comment peut-elle rire ? Comment ose-t-elle rire ? Alors que des gens avaient risqué leur vie pour sauver Lumiris. Pour sauver une Lumiris dont le passé était tout sauf glorieux. Certains avaient même péri, ou été gravement blessés dans l’opération. Et elle, était doyenne ? Finalement elle n’avait cure du peuple de Lumiris, tout ce qui l’intéresse est le fric et sa fondation qui se proclame fondatrice et protectrice de la belle Lumiris. Tu parles...un ramassis d’hypocrisie.
Malgré tout, l’herboriste n’en rajoute pas. Elle n’est pas là pour ça. Simplement, elle sait qu’elle ne peut se fier à Meira. Silencieuse, elle prend la suite du groupe, juste avant Lauriane et Bunji. Elle se sent un peu à l’étroit ainsi au milieu du groupe mais ce n’est pas le moment de penser à ça. Milusia tente de l’encourager d’un petit cri et la jeune femme lui retourne un sourire contrit. La Goupix grimpe dans le dos de sa dresseuse, s’accrochant à son épaule alors que celle-ci s’aventure aux abords du bassin. Elle sent les griffes de sa compagne plantée dans sa peau, le regard rivé sur l’eau. Il faut dire que Milusia avait eu quelques mésaventures avec l’eau par le passé.
Avec attention, elle longe la paroi rocheuse sans trop de problème jusqu’à tomber sur la trappe par laquelle les autres dresseurs sont déjà passés. Ombline observe un instant la trappe, pas sûr de vouloir finalement découvrir ce qu’elle cache. Cependant, il n’est plus question de faire demi-tour alors elle s’y engouffre et descend dans la cavité jusqu’à ce qu’elle s’élargisse. Soudain, le froid la saisit et l’herboriste se fige pour regarder ce qui l’entoure sans réellement y prêter attention. Physiquement elle semble là mais son esprit est ailleurs. Dans cette salle du laboratoire où elle s’était retrouvée face à face avec Lokrigan. Dans cette salle où il avait libéré son pouvoir et sa glace éternelle. Un terrible frisson lui traverse l’échine à ce souvenir et reprend ses esprits lorsque Meira demande de la lumière. La blonde jette alors un œil à Milusia, lui intimant silencieusement d’utiliser Feu Follet pour éclairer la grotte, elle profite au passage de la chaleur qui émane de sa compagne, l’aidant à rester dans l’instant présent.
Curieuse, la jeune femme observe la grande porte et en voyant les autres tenter d’activer le mécanisme à l’aide de l’éléctricité, elle libère Tiki, son petit Statitik de sa Pokéball et lui demande discrètement d’utiliser Toile Elek sur les mécanismes de la porte pour que l’énergie délivrée par les autres Pokémon ait plus d’effet dessus.
HRP:
- Ombline est indignée par la réaction de Meira à la mention de la centrale et s'enferme un peu plus dans le silence. - Elle suit le groupe sans trop de problème et intime à Milusia (Goupix) d'utiliser Feu Follet pour éclairer les lieux. - Elle libère Tiki (Statitik) qui prête main forte aux Pokémons qui tente de déverrouiller la porte.
Dusk
PNJ
Messages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
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Un sourire de gratitude s’étire doucement sur ses lèvres. Froide, elle l’a toujours été. C’est son caractère qui lui a permis de survivre tout ce temps et… Malheureusement, personne n’ignore à quel point il est difficile de changer. Mais passons. Devant l’énergie que vous mettez à illuminer la pièce et à chercher une solution à la porte métallique qui se dresse devant vous, la Doyenne ne peut que s’incliner avec reconnaissance. Elle-même, inspirée par l’initiative de Lauriane, s’empresse de faire appel à son Magnézone à qui elle demande de prêter main forte aux autres pokémons électrique que vous avez convoqué. Les résultats se font vite sentir : En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, la serrure électrique s’illumine d’un petit clignotant rouge indiquant sa remise en fonction… Mais aussi la confirmation d’une évidence : elle est verrouillée. Soupirant, Meira penche légèrement la tête sur le côté en vous couvrant rapidement du regard dans l’espoir de desceller un potentiel voyou parmi-vous puis s’arrête sur son Magnézone. « Tu peux faire quelque chose pour ça? » Quelques cliquetis mécaniques et creux plus tard, le pokémon à forme d’OVNI se concentre sur la tâche.
Même si les efforts qu’il déploie à brouiller le mécanisme de fermeture sont invisibles, un changement dans l’atmosphère et une lourdeur nouvelle vous suffit à comprendre que ce n’est pas que du vent. Au final, c’est un soupir de soulagement franchit vos lèvres lorsque la petite ampoule passe du rouge au vert, vous indiquant l’ouverture du chemin. Vérifiant le calme du Luxray qui vous accompagne, elle dépose finalement sa main sur la poignée de la porte puis l’ouvre, soulevant un important nuage de poussière dont l’inhalation la fait tousser. Désagréable? Ce l’est.
La porte ouverte, vous réalisez que celle-ci donne sur un important couloir au look décrépit dont même les murs sont cachés sous une épaisse couche de poussière, trahissant son abandon. Fronçant les sourcils, elle se retourne vers vous en faisant signe à ses pokémons de rester près d’elle. Même si le champ électrifié de Luxray et Magnézone a pu ramener une partie de l’électricité, la demande énergétique d’un tel endroit semble trop élevée pour eux et, au final, l’éclairage crépitant au-dessus de vos têtes suffit tout juste à ombrager vos pas. Il faudra un peu plus que cela pour vous permettre de progresser avec aisance, même si pokémons feux et lampes de poches peuvent suffire un moment. « Notre priorité est de rétablir l’électricité, après quoi nous pourrons investir l’endroit… Une objection? », demande-t-elle d’une voix un peu plus douce, un peu moins cassante que d’ordinaire. « J’ignore si nous sommes vraiment seuls ici… Donc restons sur nos gardes. » Puis, faisant tomber son sac de son épaule, elle l’ouvre alors pour extraire deux walkie-talkie, dont l’un qu’elle s’empresse de tendre à Lauriane. « Si jamais ton Luxray vient à déceler quelque chose, ce sera plus facile de nous avertir ainsi. »
En effet, même s’il est difficile d’en prendre connaissance vu le gouffre de noirceur qui vous y attend, le couloir dans lequel vous êtes avancés se divise en deux à sa fin, chaque branche donnant sur une panoplie de portes qu’il serait probablement trop long d’ouvrir l’une à l’une. La moitié du groupe s’éloignera donc temporairement avec Lauriane et l’autre avec Meira.
Néanmoins, faites attention où vous mettez les pieds… Le champ électrifié déployé par les deux pokémons n’est, certes, pas suffisant pour alimenter l’immense réseau sous-terrain dans lequel vous vous êtes invités, mais il a suffit à remettre en marche les détecteurs de mouvements qui parsèment le bas des murs et qui vous promettent un mauvais quart d’heure si l’un d’entre vous venait à les déclencher par erreur…
Modération
Coucou les gens ! Troisième modération donc, on investit peu à peu l'étrange... structure (?) souterraine dans laquelle vous êtes tombés. Voici le résumé :
❈ Joignant son Magnézone aux forces du Luxray de Lauriane, le pokémon réussit à faire s'ouvrir la porte qui, dès son ouverture, soulève un important nuage de poussière. ❈ Malheureusement, le champ électrifié des deux pokémons ne suffit pas à nourrir l'entièreté du réseau sous-terrain. La lumière est toujours insuffisante pour vous permettre de voir avec aisance. ❈ Vous tombez néanmoins sur un large couloir aux allures de bunker relativemment moderne dont la fin se divise en deux, obligeant votre groupe à se séparer une fois arrivés. Je vous laisse séparer comme vous le sentez, mais deux personnes partirons avec l'un et trois avec l'autre. ❈ Votre premier objectif sera donc de rétablir l'électricité dans les lieux afin de pouvoir l'investiguer sans être ennuyés. ❈ Néanmoins, l'électricité déployée par les deux pokémons a suffit à remettre en fonction les décteurs de mouvements placé au bas des murs...
Concernant le reste, je n'ai rien de plus à vous apprendre que la semaine passée. De nouveau, je précise qu'il n'y a aucun ordre à respecter. La seule chose qui compte, c'est que vous ayez tous répondus au plus tard le SAMEDI 10 AVRIL 23h59.
À vous !
Bunji d'Izabe
Dresseur·euse Météore & Champion·ne d'Arène
Messages : 937 Née le : 18/08/1996 Age : 27 Région : Hoenn Pokédollars : 5416 Stardust : 4974 Stardust utilisés : 4006 Equipe pokemon : Dojo
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Messages : 937 Née le : 18/08/1996 Age : 27 Région : Hoenn Pokédollars : 5416 Stardust : 4974 Stardust utilisés : 4006 Equipe pokemon : Dojo
Pour faire face aux premières épreuves du voyage, Les dresseurs libérèrent leurs pokémons. Et aux premières loges, Bunji observait.
Lesquels étaient indisciplinés. Lesquels manquaient d’entraînement. Lesquels compenseraient leurs faiblesses avec créativité.
…et ceux sur lesquels il pourrait éventuellement s’appuyer en cas de coup dur.
La porte blindée, ce premier obstacle ne posa guère de difficultés. Sous le florilège de capacités déployé par les dresseurs, les problèmes d’éclairage et d’électricité furent réglés en un tournemain.
*
— Notre priorité est de rétablir l’électricité, après quoi nous pourrons investir l’endroit… Une objection ? — Aucune, répliqua posément le jeune homme. Si la technologie était suffisamment avancée pour qu’électrifier la porte suffise à ramener un peu de jus dans les installations : il y avait peu de chance que l’endroit ne dispose pas d’un générateur d’urgence quelconque. L’approche était pertinente. Le voyageur baissa un regard pensif sur le dispositif de sécurité, ranimé par la décharge.
Des détecteurs de mouvement… De manière générale, on évitait d’utiliser les infrarouges pour protéger une installation. Ou alors, seulement en guise de mise en garde : « cet endroit est bien surveillé, ne tentez pas votre chance. » C’était habituellement le message. Autrement, pourquoi employer un type de laser visible à l’œil nu ? Surtout si celui-ci était installé au ras-du-sol, et qu’il suffisait de l’enjamber.
Si Bunji s’y connaissait, c’est que ces détecteurs étaient souvent employés dans le monde sauvage. Principalement dans le milieu de la photographie. Afin d’observer une faune qui ne craindrait pas particulièrement ce type de rayonnement. Il était donc vaguement familier de ce genre d’appareils.
Et sa méfiance connut un pic d’activité. Dans son esprit, deux théories se superposaient. La première : les capteurs infrarouges étaient là pour détecter la présence de pokémons ayant pénétré le complexe. Ce qui expliquait leur présence au ras-du-sol. La seconde : les capteurs infrarouges étaient là pour être vus. Soit pour inviter un éventuel intrus à rebrousser chemin, soit pour qu’il se concentre sur les capteurs visibles, et ne prête pas attention aux capteurs invisibles à l’œil nu qui s’y trouvaient également. Un piège qui n’était pas très compliqué à mettre en place. Rien que dans le milieu de la photographie, il existait des dispositifs très simples, pourvus de LEDs noires, plutôt que rouge, ne dégageant aucune luminosité.
Le jeune homme ouvrit la bouche, prêt à partager ses pensées. Puis, il se ravisa. …inutile d’affoler la troupe avec ses conjectures. Après tout, il pouvait y avoir des pièges de toutes sortes, et absolument aucun moyen de les éviter. Il se prépara donc simplement à réagir. Et opta pour une dose minimale de prévention.
— Mur Lumière, dit-il à voix basse. L’éclat des Capacités de Type Feu utilisées pour s'éclairer se reflétèrent à la surface du Mur Lumière, créant une sorte de halo aux oranges profonds et mouvants. Et au centre de ce dôme de lumières ruisselantes, tel un totem : lévitait l’espèce d’horrible poulet en argile de Bunji.
Pourquoi employer Mur Lumière ? Théoriquement, puisque les capteurs à base de lumière détectaient les variations dans le rayonnement ambiant, et donc le passage d’un corps humain à travers les signaux, il fallait veiller à ne pas interrompre le signal lumineux. En faisant appel à la réfraction, par exemple. Ce qui préviendrait aussi, éventuellement, de déclencher d’autres pièges ou détecteurs lumineux. Néanmoins, s’il existait d’autres types détecteurs… de chaleur ou sonore, par exemple, il serait de toute façon impossible de s’en protéger.
Bref. On ne pouvait pas savoir. Ni parer à toutes les éventualités. Il était donc inutile de s’inquiéter.
Las de ces réflexions infructueuses, c'est les mains dans les poches que Bunji emboîta le pas à Meira. Avec un sourire, il invita Ombline à faire de même. Un calvaire… ou une opportunité.
— Pourquoi venir seule, ça manque de bras chez Hestia ? Un fois n’était pas coutume, la voix du jeune homme ne contenait aucune forme de provocation. Elle était même à peine audible, et d’un volume guère plus élevé que le bruit de leurs pas. (Pas difficile, vu le charibari ambiant.)
A vrai dire, il avait une petite idée de la réponse, mais il était dangereux de n’agir que sur la base de ses suppositions. De l’avis du voyageur, la méfiance était une lame à double-tranchant. C'était bien trop facile que de rendre son jugement du haut de sa tour d’ivoire. A distance. Sans jamais se laisser approcher. Sans prendre la peine d’observer, d’écouter et de douter. Sans chercher à comprendre.
Un peu comme les membres de l’expédition se défiaient de Bunji actuellement. Si bien convaincus de l’avoir cerné, en l’affaire de quelques mots seulement. Et tout comme Bunji lui-même se défiait de Meira. Mis sur la défensive par sa seule présence.
Mais si Bunji d’Izabe était par de nombreux aspects un gros crétin de Bourrinos.
Il aimait aussi aller au fond des choses. Et ne se contentait jamais d’y poser un regard superficiel. Les apparences étaient souvent trompeuses, et la sienne, peut-être la plus trompeuse de toute.
(Après tout, saviez-vous que Bunji était né moine ? Qu’il n’aimait rien tant que cuisiner ? Ou qu’il était devenu Champion pour une raison aussi naze que de tenir une promesse à son premier crush d’adolescent ?
Non ?
Ben voilà. Vous ne savez probablement rien de Bunji d’Izabe.)
Bunji:
Figurez-vous que je me suis cassé les pieds à vérifier comment fonctionnait ce genre de matériel de sécurité. Oui, j'ai pourtant mieux à faire. Si j’ai bien compris, tant que le « laser » n’est pas « coupé » (il y a même une nuance, selon son niveau de sensibilité, il semble tolérer les interruptions mineures... selon s’il est calibré pour détecter un être humain ou pas… et donc ne pas se déclencher au passage d’une souris, par exemple), le détecteur devrait ne pas s’en soucier. Avec Mur Lumière, ça paraît donc jouable. Voire même intéressant si la méfiance de Bunji est avérée, et qu’il existe d’autres moyens de surveillance mieux camouflés.
Néanmoins, soyons franc, je trouve que ce post ne sert à rien. =p C’est : « Bunji se prend la tête sur des systèmes de sécurité inexistants, fin. »
A part ça, il accompagne Meira. Même s’il se sent plus d’affinités avec Lauriane, c’est la présence de la Doyenne qui suscite chez lui le plus de questions, pour le moment. Il invite brièvement Ombline à le suivre, mais vu qu’il ne sait pas trop si elle est prête à ravaler sa colère pour se poser les bonnes questions, il ne compte pas trop dessus.
Tous les dresseurs ayant un pokémon électrique dans leur groupe se mirent de la partie en utilisant leur capacité pour approvisionner la porte en énergie, ce qui l’activa, mais comme elle était verrouillée, la doyenne envoya son Magnézone déverrouiller la serrure magnétique. Le clignotant devint vert et la porte s’ouvrit laissant s’échapper un nuage de poussière qui fit tousser le jeune homme. Des lumières accrocher aux murs clignotaient nerveusement leur faible lumière, mais ce n’était pas suffisant pour illuminer le bâtiment enfoui qui ressemblait bien plus à un bunker sécurisé. La doyenne proposa de réactiver le système électrique avant d’envisager de fouiller les lieux. Maxim fit un signe affirmatif de la tête, c’était tout bonnement logique.
Si cet endroit avait été caché sous terre pendant si longtemps, ça devait sans aucun doute cacher quelque chose. Une planque de la team Mistral? Rien n’indiquait à première vu qu’il s’agissait de l’une de leur planque surtout que la recherche avait lieu dans le Sud de Lumiris. Un ancien bunker de l’équipe Hestia peut-être? Le groupe s’avança dans les couloirs obscurs. Avec sa lampe de poche, il éclaira les murs recouverts de poussière en espérant peut-être trouver un logo ou quelques choses de graver, mais rien mis à part un long mur froid et lisse.
Le jeune homme avait décidé de fermer la marche par principe d’esquiver les possibles pièges. Il marchait dans les pas de ses coéquipiers. De plus, il prenait en considération qu’il avait une jambe prothétique en titane, ce qui pourrait le ralentir en cas de fuite, mais aussi que s’il y avait des détecteurs métalliques, il serait peut-être le seul détecté avant que les autres ne le soit. Devant eux, le couloir se séparait en deux. Une équipe avec pour chef Lauriane irait d’un côté et l’autre avec Meira de l’autre. Bien que Maxim était curieux d’en apprendre plus sur la doyenne et ses méthodes (et essayer de comprendre pourquoi les autres dresseurs avaient tant d’animosité envers elle), il préférait miser sur la prudence en allant avec Lauriance et son Luxray. En effet, son pokémon félin avait l’avantage de détecter des objets au travers des murs grâce à ses yeux rayons X (bien que le risque que sa jambe métallique risque de créer des artéfacts).
- Je vais fermer la marche pour minimiser les risques à cause de ma prothèse et éviter qu’elle ne brouille la vue de ton pokémon. Valkyrie et moi vous couvrirons. Dit-il à Lauriane.
Résumé:
- Maxim illumine les murs en espérant peut-être trouver une quelconque trace inscrite sur les murs ou quelques choses qui pourraient attirer son attention.
- Il rejoint le groupe de Lauriane. Il ferme la marche pour les couvrir en cas de problème et pour ne pas handicaper l’équipe avec sa prothèse.
Grâce aux efforts collectifs de nos Pokémon, la porte finit par céder. Son grondement soulève un nuage de poussière, me forçant à me couvrir le visage de mon avant bras pour ne pas en avaler. Un vieux couloir poussiéreux, visiblement abandonné depuis longtemps, se découvre à nous. La suite du chemin est autant plongée dans les ténèbres que l’entrée. L’électricité ambiante générée par nos compagnons ne suffit pas à alimenter les lieux trop vastes. Cependant, ainsi que le souligne la maître de la ligue, cet endroit était certainement alimenté lorsqu’il était occupé. Il va nous falloir trouver la source d’électricité et l’activer de nouveau.
Je suis surprise de voir Meira s’approcher de moi. A l’instar du couloir, elle souhaite que nous nous séparions et me confie les rennes de l’autre groupe. Je ne sais pas si je comprend pourquoi elle le fait, ou si je suis dubitative à cette idée. Quoi qu’il en soit, je ne vais pas rechigner à l’idée de m’éloigner de Meira. J’accepte le rôle qu’elle m’attribue en m’emparant du talkie.
-Okay. Répondis-je, simplement.
Bunji et Maxim sont les premiers à choisir leur groupe. Si le champion choisit de se joindre à Meira et provoque alors en moi une certaine curiosité à l’égard de leurs futurs échanges, je reste plus méfiante concernant le second jeune homme. Non pas que je doute de ses intentions. Seulement, son Canarticho a déjà pu montrer son manque de docilité, je ne voudrais pas que le comportement du volatile nous mette en danger. De plus, je dois admettre mon manque de sérénité à l’égard de son handicape. Si la situation venait à dégénérer, cela pourrait poser problème. Au moins, je trouve un peu de réconfort dans le fait que Maxim ait conscience de sa faiblesse. Il ne fera rien d’inconsidéré.
-D’accord, on fait ça. J’ouvrirai la voie avec Sirius. Qui d’autre se joint à nous?
Je ne veux rien imposer à qui que ce soit. Qu’importe qui vient de notre côté, on composera avec. Ce n’est pas comme si je les connaissais. Ombline m’a l’air d’avoir un caractère fort, et je retrouve son assentiment envers notre Doyenne. Elle me plaît bien. Mais elle a l’air de connaître Bunji, il y a donc une chance qu’elle le suive avec Meira. Cadence me laisse perplexe. J’ignore si son air détaché est le reflet de son insouciance, ou s’il cache en réalité de vraies compétences. Quant à Anastasia, c’est probablement sur elle que mon choix se porterait en premier lieu. Je la sais ranger, il ne m’en faut pas plus pour avoir une idée de ses compétences. Cependant, il serait pertinent de séparer les personnes possédant les mêmes savoir-faire, pour assurer la polyvalence de chaque groupe.
Au fond, je n’ai pas de réel avis sur la question, et Meira, si elle en a un, ne semble pas vouloir imposer le sien non plus. Les trois derniers choisiront de leur plein gré, et on ne s’y opposera pas. Le temps qu’ils se décident, je fais face au couloir plongé dans l’obscurité, dont les murs sont éclairés par les diverses lueurs et lampes torches. Deux choses ne semble échapper à personne: la poussière formant une couche non négligeable sur les murs et le sol, ainsi que les divers capteurs de mouvement disposés au ras du sol.
Je me demande quelle peut être l’utilité de ce dispositif, et s’il est bel et bien fonctionnel. Le peu d’électricité généré par nos Pokémon ont suffit à les allumer. Mais cela sera-t-il suffisant pour alimenter tout le système auxquels ils sont reliés? Un piège? Une alarme? Une lumière automatique? Les possibilités sont nombreuses, mais toutes avec un certain degré d’improbabilité étant donné le niveau d’abandon des lieux. Je ne veux pas passer l’exploration à me poser des questions, alors établissons rapidement la vérité.
-Attention à vous, j'essaye quelque chose.
Oplyn bondit de mon épaule lorsque je me débarrasse de mon sac. J’attrape le paquetage par la hanse, m’assure d’un regard que mes Pokémon sont prêts à réagir, puis jette le bagage. Au ras du sol, la masse sombre s’éloigne dans le couloir, se manifestant aux yeux des capteurs.
Je reste attentive à la moindre réaction visuelle, sonore ou tactile. Qu’importe ce qu’il doit se passer, si quelque chose se passe, autant qu’on sache tout de suite à quoi s’attendre. Au mieux on cessera de craindre l’inconnu, au pire cela nous révélera un danger et tant pis pour le sac.
Spoiler:
Lauriane accepte le Talkie-walkie de Meira. Elle accepte également la formation proposée par Maxim, et demande à haute voix qui souhaite se joindre à leur groupe. Enfin, Lauriane avertit les autres pour qu'ils se préparent, et jette son sac devant les capteurs pour tenter de les activer et de voir ce qu'ils déclenchent. Ses Pokémon sont prêts à réagir en cas de problème.
Il semblerait que les efforts de tous les pokémons maniant l'électricité, parvint à désamorcer le mécanisme de cette étrange porte blindée. Le grondement qu'elle émet en se soulevant, et cette nuée soudaine de poussière, fit reculer Anastasia de quelques pas afin d'éviter cet amas de particules. Elle n'en fut toutefois pas épargnée, toussotant légèrement après avoir inhalé les retombées de cette myriade. Il était assez désagréable de sentir ainsi ces picotements dans la gorge. Nami quant à lui, trouva refuge dans la chevelure de sa dresseuse, dissimulant ainsi le bout de son museau. Mais tout cela eut toutefois un objectif relevé : l'accès leur était ouvert. Rouvrant les paupières, la ranger découvrit comme les autres, un étrange tunnel dont la luminosité ne prêtait guère envie de s'y engager. Toutefois... Pour les moins courageux. Mais pour ceux aimant la nouveauté, cette opportunité était à saisir. D'ailleurs, il ne semblait nullement que la dresseuse se trouvait effrayée par la découverte. Au contraire, ses mirettes se dressèrent pour tenter de discerner la moindre chose à voir. Étant plutôt amatrice de découverte, elle n'allait certainement pas rechigner pour continuer en cette direction.
Le groupe commença alors à s'élancer vers cet inconnu, d'un pas décidé certes, mais tout aussi précautionneux. Silencieux, chacun semblait éviter d'évoquer le moindre son de peur de se faire repérer... Seraient-ils réellement seuls ici ? Au vu des conditions de cet endroit, l'on ne peut affirmer qu'une âme vive ici. Du moins, probablement pas humaine. Si Anastasia gardait cette hypothèse dans le coin de son esprit, elle sait pertinemment qu'il ne fallait non plus se fier à cette impression dès les premiers pas ici.
Une bifurcation, il fallait s'y attendre. La décision fut donc prise de scinder le groupe en deux, l'un partiront avec Meira, les autres avec Lauriane. N'ayant d'affinités avec ceux du groupe, Anastasia n'avait d'envie particulière, chacun d'eux semblait savoir se débrouiller... Alors qu'importe. Toutefois, son intention se tourna plus sincèrement vers la deuxième ranger. Probablement par le fait, qu'elle en était une, tout comme elle. Maxim prit les devants en premier pour venir vers elle, proposant par la même, de veiller sur les arrières du nouveau petit groupe. Bien que j'eus quelques instants de réflexion concernant l'handicap de ce dernier, cela ne me fit toutefois pas détourner les talons. S'il était ici avec nous, c'est qu'il en a les capacités. Et puis... Nous sommes un groupe, nous devions nous intégrer, mais aussi nous aider les uns les autres.
- Je viens avec vous si vous me le permettez.
Loin d'elle le fait de vouloir imposer sa présence, mais se sera toutefois sans une once d'effarouchement qu'elle se dirigea vers Laurianne et Maxim. La blonde se voulait assurée, et bien peu effrayée par ce qui allait être trouvé par la suite. D'autant plus que Laurianne semblait avoir de la suite dans les idées, tentant de percevoir le moindre risque avant d'entamer la suite de leur marche.
Résumé:
> Elle décide de se joindre au groupe de Laurianne, et attends que les autres choisissent à leur tour.
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Cadence Baranowsky
Dresseur·euse Météore
Messages : 563 Née le : 23/07/2002 Age : 21 Région : Quelque part Pokédollars : 954 Stardust : 2555 Stardust utilisés : 100 Equipe pokemon : Chatmallow Chatramel Mewpiter Jennipurr Icone :
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Sésame, ouvre-toi et montre nous tes secrets ! Bon, d’accord, pour l’instant des secrets il n’y en a pas vraiment, mais au moins c’est ouvert ! Et puis on a toujours ce qu’il faut pour y voir, donc c’est bon.
♫ Bien joué, bon travail d’équipe ! ♫
Premier but, l’électricité, pour de vrai. Hum, pourquoi pas. Moi en vrai ça ne me gêne pas de continuer dans le noir, de tout voir avant, et puis d’aviser après. Mais les deux marchent, et ce n’est pas moi qui dirige, il faut savoir s’adapter !
♫ Une talkie sous terre ? J’espère qu’il est assez puissant. ♫
Les ondes dans les trucs en béton armé, sous terre, et dans les complexes en général, il faut prévoir un peu. Non non, ce n’est pas que j’ai un peu beaucoup inquiété quelqu’un en faisant un truc similaire, noooooooonnnnnn, ce n’est pas mon genre.
♫ Bon, je vais avec Meira ! ♫
Il a l’air d’avoir moins de monde avec elle, donc let's go !
♫ Chatmallow, tu fais quoi ? ♫
Elle a trouvé quelque chose, et s’amuse a passer son ruban devant. On dirait un capteur ou quoi. Bizarre. Mais bon, il ne doit pas marcher. En tout cas vu comment elle se gratte la tête après avoir "joué" avec, ça ne fait rien de particulier. Elle est presque déçue. Et moi aussi en fait.
---- Cad va avec Meira Et Chatmallow joue avec un capteur de mouvement ("oups")
Ombline Fheri
Dresseur·euse Nova
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La porte s’ouvre et Ombline jette un petit coup d’oeil à son Statitik, la petite créature n’a sans doute pas beaucoup aidé dans le processus d’ouverture de la porte mais il a participé et il en est fier au vu de son petit air. Il revient grimper sur sa dresseuse et s’accroche à sa veste.
Le groupe décide alors de se séparer et chacun part plus ou moins de son côté. La jeune femme, elle, reste un instant en retrait, le temps que les groupes se forment. Elle a envie de suivre Bunji dans un sens, ne serait-ce que pour garder une présence familière à portée de vue. Cependant, le doute s’empare d’elle lorsqu’elle s’aperçoit qu’il se dirige vers Meira après lui avoir sourit. Elle sait ce qu’il veut dire. Est-elle prête à ça ? Jusque là, l’insensibilité de la doyenne avait assez refroidi Ombline quant à sa quête de réponses.
Dans un soupir, elle se décide pourtant à suivre Cadence et Bunji à la suite de Meira, restant toujours en retrait. Avant d’aller plus loin, Ombline demande à Milusia de réutiliser Feu Follet et de les diriger vers le chemin se dressant devant eux. A défaut de réellement illuminer la galerie, cela permet de s’assurer que le champ est libre. Qu’il n’y a aucun danger imminent.
HRP:
Ombline va dans le groupe de Meira et demande à Goupix d'utiliser Feu Follet pour vérifier qu'il n'y a pas de danger.
Dusk
PNJ
Messages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
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Messages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
Vous aurez sans doute eu une vie longue et bien remplie, en espérant qu’elle soit de celles qui n’abandonnent aucun regret sur le seuil…
Meira, Bunji, Cadence & Ombline. La composition de son groupe ne manque pas d’étonner Meira dont un sourcil de soulève légèrement en vous voyant l’approcher. Intriguée, elle garde toutefois le silence. Après tout, inutile de jeter de l’huile sur le feu, les remarques cyniques ont toujours été dans sa nature, mais contraire à son désir de retravailler sa réputation et les conséquences qui en découlent. Ce n’est pas parce qu’elle s’en moque un peu, parce qu’elle nourrit une quelconque indifférence à l’égard de vos caprices qu’elle a envie d’être la Doyenne la moins aimée de l’histoire.
Surtout que, entre elle et vous, il y a plus de malentendus que de crimes.
« Excellente idée. », répond-t-elle, impressionnée par ta prise d’initiative, Bunji. Soucieuse à l’idée de couvrir l’ensemble du groupe des capteurs qui rasent le sol, elle intime alors à son Magnézone de se joindre au Kaorine du champion afin d’agrandir la zone couverte puis vous regarde avec un sourire en coin. « Normalement, ils devraient suffire à nous dissimuler… Veillez juste à ne pas sortir de la zone » et, heureusement, c’est également ce qui vous sauve lorsque le Nymphali de Cadence se met à jouer devant les capteurs, prouvant que la stratégie est bonne et que votre avenir est assuré.
Sur le chemin, la Doyenne pose un regard mitigé sur Bunji dont les intentions lui échappent. Partagée entre l’agacement d’être sans cesse contestée et son désir de se racheter, elle hésite quelques instants puis prend une grande inspiration en gardant un œil attentif sur le Feu Follet qui danse devant vos yeux. « Parce que je ne suis pas du genre à déléguer. », se contente-t-elle de réponse. Il n’était pas question de laisser quelqu’un d’autre faire à sa place ce dont elle était parfaitement capable de se charger. Pas question qu’elle devienne une Doyenne inaccessible, qu’on la tienne à l’écart du développement de la région… Elle avait toujours été quelconque avant de cumuler les titres – avant de devenir la Daenerys Targaryen de Lumiris – et certaines choses ne devaient pas changer. Ou du moins, elle ne voulait pas les voir changer. « Il y a des trucs qu’il est nécessaire de faire soi-même… Tu ne crois pas? »
Mais trêve de bavardage. Plus vous vous avancez, plus la distance entre vous et le deuxième groupe se creuse. Si bien que, au bout d’un moment, vous avez comme cette étrange sensation d’être seuls au monde, comme s’il n’existait rien de plus que vos respirations sifflantes dans ces galeries. Intimidant, ce l’est. Mais pas autant que le dédale de couloirs sur lequel vous finissez par tomber après tout juste deux ou trois minutes de progression. Surprise par la complexité des souterrains, la jeune femme écarquille légèrement les yeux. Des dizaines de portes se succèdent les unes aux autres, aucune n’affiche identification quelconque; impossible de savoir ce qui se trouve derrière. Il n’y a que deux exceptions : une étrange salle commune composée de plusieurs sièges toujours praticables et d’une machine à eau qui n’a pas fini de s’évaporer – elle est sans doute toujours potable, si jamais vous souhaitez vous y risquer ainsi qu’une étrange pièce remplie de machines aux utilités inconnues, mais que l’absence de lumière rend laborieux à explorer.
C’est forcément quelque part par ici, mais où? Comment la trouver, le plus rapidement possible?
Anastasia, Lauriane & Maxim.. Alors votre groupe finit de se composer, vous voyez le premier disparaître sans embûche dans l’obscurité. Le Luxray de Lauriane est un super pokémon ayant appris la CT17 Mur Lumière, mais c’est avec un sac que le chef de votre groupe décide de découvrir l’utilité des capteurs. Celui-ci traverse alors l’entièreté du couloir, rencontrant l’infrarouge de chaque détecteur sans exception… et ne créant aucune réaction. (Vraiment?) Pendant un long moment, aucun changement dans l’atmosphère ne vous titille l’esprit ou le corps. Il n’y a rien. Comme si le dispositif de sécurité n’était qu’un leurre, qu’un moyen de vous dissuader… Mais est-ce la vérité?
Ce n’est qu’au bout d’un moment que l’un d’entre vous tend suffisamment l’oreille pour entendre le fruit de vos efforts : un bip continu, régulier, oppressant. Un bip reconnaissable parmi mille.
Bien que le bruit soit à peine audible, il n’est pas le fruit de votre imagination et, très rapidement, vous comprenez qu’il provient du couloir droit, celui dans lequel votre groupe devait s’engouffrer. Maintenant que vous n’avez plus rien à perdre, vous pouvez donc avancer jusqu’à l’embranchement pour mieux réaliser qu’il y a plus d’une porte à vérifier et que, vraisemblablement, le dispositif de « sécurité » censé vous faire tous bientôt sauter est probablement bien dissimulé quelque part…
Mais rien n’est trop difficile pour vous, n’est-ce pas? Retenez juste que, une fois devant, il vous faudra aussi le désamorcer…
En tous cas, il semblerait que quelqu’un ait quelque chose à cacher…
Modération
Hey ! Quatrième modération. Gloire à Lauriane. Amusez-vous bien ~
❈ Le groupe de Meira est le premier à franchir le couloir, protégé par les attaques Mur Lumière de Kaorine et Magnézone. ❈ La progression se fait sans encombre, sans pépin jusqu'à ce qu'ils tombent sur un véritable dédale de couloirs et de portes incohérent. ❈ Deux pièces seulement ne sont pas dissimulées derrière des portes : une... Salles des machines (!?!?!?) et une salle commune. Avec un distributeur d'eau et des bancs. ❈ Le générateur est forcément quelque part... Mais où ? Et comment le retrouver le plus rapidement possible dans un tel foutoir ? ❈ Du côté de Lauriane et de son groupe, vous partez donc après la traversée du premier groupe. Le sac lancé par Lauriane semble tout d'abord n'avoir aucun effet... Mais, en tendant très bien l'oreille, vous croyez entendre ce qui ressemble un peu trop au bip d'un d'un compte à rebours. ❈ Malheureusement, vous savez seulement qu'il vient de la partie droite du couloir et qu'il peut-être planqué n'importe où.
Concernant le reste, je n'ai rien de plus à vous apprendre que les semaines passées. De nouveau, je précise qu'il n'y a aucun ordre à respecter. La seule chose qui compte, c'est que vous ayez tous répondus au plus tard le SAMEDI 17 AVRIL 23h59.
À vous !
Ombline Fheri
Dresseur·euse Nova
Messages : 301 Née le : 16/07/1996 Age : 27 Région : Lumiris Pokédollars : 2858 Stardust : 839 Stardust utilisés : 745 Equipe pokemon : Icone :
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Bien que d’un silence imperturbable, Ombline ne rate pas une miette de l’échange entre Bunji et Meira. Cependant, elle fait comme si de rien n’était, cogitant intérieurement. Ne pas déléguer hein ? Ca peut être une bonne chose comme une très mauvaise. Tout dépend des situations. Le regard de l’herboriste s’attarde sur la doyenne, comme si elle essayait de la percer à jour. Puis elle reporte son attention sur Milusia qui s’échine à continuer d’éclairer la galerie de ses feux follets.
Alors que le groupe progresse de son côté et que le groupe de Lauriane devient hors de portée de vue et d’oreille, un léger malaise s’installe et Ombline n’a aucune idée de sa provenance. Est-ce qu’il vient de son groupe ? D’elle-même ? Les autres le perçoivent-ils ? Ou est-elle la seule à le ressentir ?
La surprise de tomber sur un dédale sans fin de portes et de couloirs ramène la jeune femme à l’instant présent. Elle observe rapidement les lieux et se mord l’intérieur de la joue en réfléchissant. Les seules pièces dévoilées semblent être une salle des machines ou quelque chose du genre et une salle commune. Pouvaient-ils s’y aventurer ? Ombline commence à avancer, dépassant le groupe puis elle s’arrête finalement et tourne la tête vers chacune des pièces avant de prendre dans sa paume le petit Statitik accroché à sa veste.
“Tu es peut-être tout petit mais tu es peut-être notre meilleure chance pour le coup. Tu vois cette salle ? Est-ce tu peux t’y faufiler et essayer d’y détecter une quelconque source d’énergie ?”
Elle jette un coup d'œil à la salle des machines puis reporte son attention sur le Statitik.
“Je ne serais pas loin, juste un peu en retrait derrière toi. Il faut que tu tisses une toile sur moi, autour de mon petit doigt par exemple et que tu laisses cette toile nous relier en permanence. Si tu trouves quelque chose utilise Toile Elek pour m’envoyer une petite décharge d’accord ? Comme ça je pourrais te retrouver et te rejoindre facilement.”
Le Statitik pousse un petit cri et commence son œuvre en partant de l’auriculaire d’Ombline. Alors qu’il s’éloigne vers la salle des machines, l’herboriste se tourne vers Meira, Bunji et Cadence.
“En attendant de trouver le générateur, on devrait peut-être commencer par voir si on peut trouver quelque chose dans les deux salles qui nous sont accessibles ? Je vais dans la salle des machines, il faut que je reste non loin de Tiki, je resterai néanmoins en retrait, la prudence est de mise, on ne sait pas trop sur quoi on peut tomber.”
Ses yeux se perdent un instant dans le vide puis Ombline se ressaisit et tente un léger sourire qui ressemble plus à une grimace. Elle détourne alors la tête et avance vers la salle des machines.
HRP:
Arrivée devant le dédale de porte, Ombline songe à explorer les deux pièces accessibles. Elle opte pour la salle des machines et envoie Statitik en repérage pour essayer de trouver le générateur. Le Statitik créé une sorte de fil d'Ariane entre lui et Ombline afin de pouvoir lui envoyer une petite décharge électrique pour la prévenir d'une potentielle découverte. Elle le suit dans la salle des machines, mais de loin et avec prudence, pour tenter de découvrir quelque chose, n'importe quoi.
Lauriane Feroë
Dresseur·euse Pulsar & Champion·ne d'Arène
Messages : 1711 Née le : 28/07/1999 Age : 24 Région : Oliville, Johto Pokédollars : 2069 Stardust : 7022 Stardust utilisés : 4952 Equipe pokemon :
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Messages : 1711 Née le : 28/07/1999 Age : 24 Région : Oliville, Johto Pokédollars : 2069 Stardust : 7022 Stardust utilisés : 4952 Equipe pokemon :
Lorsque les conversations du groupe de Meira s’éloigne, le frottement de mon sac sur le sol résonne contre les parois de métal avant de s’immobiliser au bout du couloir. Le silence envahit l’espace un instant, tandis que je retiens mon souffle, attentive à la moindre réaction, au moindre piège. Mais rien ne se produit.
Cela appuie ma théorie comme quoi les pièges, s’il y en a, ne sont pas assez alimentés pour s’activer. Éclairés par les maigres sources de lumières environnantes, je jette, sans un bruit, un coup d’oeil interrogatif à Maxim et Anastasia, que nous avons volontiers acceptée dans notre groupe.
Puis, dans ce silence assourdissant, les griffes de Sirius viennent racler l’acier sous nos pied alors qu’il s’avance de quelques pas dans le couloir. Le lion de foudre étant nos yeux et nos oreilles, je reporte mon attention sur lui. Ses oreilles bougent, pointées vers le fond du couloir. Est-ce qu’il a entendu quelque chose? Son oreille droite tressaille à plusieurs reprises. Quatre fois. Cinq fois. Six fois. Sept fois. Huit fois… Je me met à compter, dans ma tête. Ce n’est qu’en arrivant à treize que je ne remarque la constance de son geste, manifesté selon un tempo régulier, battant les secondes avec précision.
Tendant l’oreille, toujours dans le silence le plus absolu, je me concentre sur l’écho. Et alors je l’entend. Ce son récurant, suivant le rythme des signaux donnés par le Luxray. Un bip répété, léger, lointain, angoissant. Du genre qu’on reconnaît sans l’avoir jamais entendu. Celui d’un minuteur.
-On dirait une bombe...
Difficile d’en être certains sans l’avoir vu. Le bruit a beau être très évocateur, et mon esprit favorable à imaginer les pire scénarios, l’hypothèse se fait rapidement. Mais l’énergie que nos Pokémon ont déployé était à peine suffisant pour ouvrir la porte. Pourtant, il y aurait ici un dispositif capable d’exploser en étant si peu alimenté? A moins d’être alimenté par une autre source d’énergie? Si on trouve la bombe, on trouvera certainement une idée sur la façon de remettre l’électricité. Mais le temps nous est compté, et on ignore quelle quantité il nous en reste. De plus, entre l’obscurité, la résonance des sons et toutes ces portes fermées, il va être compliqué d’atteindre notre destination.
-Oplyn, trouve la. Commence à chercher vers le fond. Ordonné-je, dans une tentative de garder mon sang froid.
Réagissant rapidement, le lutin nyctalope disparaît immédiatement en se fondant dans l’obscurité. Sa capacité à fusionner avec les ombres lui permettra non seulement de gagner en rapidité, mais aussi de passer sous les portes sans avoir à les bouger. Dans la foulée, je relâche une nouvelle Pokéball. Je ne sais pas si Sirius a la capacité de suivre Oplyn des yeux sous cette forme, mais ma Jungko le peut.
-Lys, pardon, j’ai pas le temps de t’expliquer. Utilise détection pour suivre les mouvements d’Oplyn. Prévient moi, si elle s’arrête quelque part.
Je me tourne ensuite vers mes deux compagnons.
-Désolée, je veux pas vous donner d’ordre. Mais on devrait chercher aussi pour gagner du temps, à commencer par les portes les plus proches… Sauf si vous voulez vous barrer, ce que je peux comprendre. Mais on a aucune garantie que vous atteignez la sortie.
Je serais moi même incapable de dire combien de temps a pris notre voyage entre la trappe derrière la cascade et la porte d’entrée du bunker. Et encore moins de quantifier le temps qui nous est impartis.
Enfin, j'ai une dernière chose à faire avant d’entamer moi-même les recherches. D'une main tremblante, je porte à mon visage le talkie-walkie prêté par la Doyenne, actionne le bouton me permettant de communiquer avec le sien, et déclare d'une voix que je m'efforce de maîtriser:
-Meira, il y a une bombe dans le complexe. Je sais pas combien de temps on a avant l’explosion, probablement pas beaucoup. On sait même pas s’il est possible de regagner la sortie à temps, donc on va essayer de trouver l’explosif et de le désamorcer.
Raccrochant l’appareil à ma ceinture, je me rue sur la porte la plus proche pour l’ouvrir à la volée, avant de passer à la suivante, et ainsi de suite. Mais il reste encore un problème: Est-ce qu’on a un putain de démineur dans l’équipe?
Spoiler:
La Ténéfix de Lauriane, capable de voir dans l’obscurité, utilise ombre portée pour se fondre dans les ombres et voyager rapidement d’une pièce à l’autre, en commençant par le fond du couloir, pour trouver la bombe. La Jungko de Lauriane utilise détection pour rester au fait des mouvement de la type spectre. Lauriane suggère à Maxim et Anastasia de commencer les recherches de leur côté aussi, en commençant par les portes les plus proches. Enfin, elle utilise le talkie pour prévenir le groupe de Meira du danger.
Le groupe principal s’est finalement scindé en deux pour avoir plus de chance de trouver l’alimentation électrique du bunker sous-terrain. Tandis que le groupe de Lauriane partait d’un côté, celle-ci décida de tester les pièges et ainsi savoir ce qui les attendait réellement s’ils venaient à activer les pièges par mégarde. Maxim était sur ses gardes ainsi que Canarticho qui était prête à contre-attaquer. L’ex-artiste s’attendait à ce que ses camarades et lui-même se fasses tirer un laser dessus pour les tuer one shot, mais rien ne se produit au moment où le sac à dos entra en contact avec les détecteurs de mouvement.
Le bruit strident des griffes du Luxray grattant le sol métallique le fit grincer des dents et un grand frisson lui parcouru le dos. Ce son était désagréable à entendre. D’ailleurs, le lion commençait à s’agiter. Valkyrie semblait elle aussi entendre quelque chose, ses nerfs à vif, elle tenait fermement contre elle son poireau. En écoutant attentivement, il pouvait entendre faiblement un son répétitif. N’arrivant pas à mettre le doigt sur ce son, Lauriane fut plus rapide et suggéra que ce pouvait être une bombe vu le son constant. Maxim blêmi, une bombe qui réduirait l’endroit en morceau et eux par la même occasion. Quelle idée aussi de lancer un sac à dos sur les lasers?!
Ce n’était pas le moment de blâmer Lauriane sur son geste précédent. D’ailleurs, elle prit les devants et envoya ses pokémons à la recherche de la bombe avant de dire aux deux autres de faire de même. Maxim n’avait pas vraiment le choix, il ne voulait pas non plus rester là à attendre que l’endroit explose bien que Lauriane semblait très bien se débrouiller seule, il était persuadé que ses pokémons trouveraient la bombe avant lui ou Anastasia. Le jeune homme approuva les paroles de la jeune femme et s’occupa de regarder les salles opposées à celles qu’inspectaient Lauriane.
- Valkyrie, prend les devants et si tu vois quelque chose d’anormale prévient moi. Fait attention, il pourrait y avoir d’autres pièges de caché.
La Canarticho de Galar approuva d’un signe de tête et pris de l’avance sur son ami en débutant vers le fond du corridor. Il n’eut pas le temps de lui dire de ne rien faire qui pourrait les mettre en danger, car il la connaissait et il savait qu’elle pourrait décider de détruire la bombe avec son poireau, mais il espérait qu’elle est un peu plus de jugeote et qu’elle ne tente pas le coup.
D’ailleurs, pendant que Maxim inspectait rapidement les différentes pièces, il commençait à se demander pourquoi une bombe avait été installée de ce côté du couloir et pas plutôt dans une place centrale dont le souffle de l’explosion toucherait une plus vaste zone? Est-ce que des informations étaient cachées dans la fameuse pièce de la bombe? Est-ce que la bombe risquait de tous les tuer ou seulement détruire la fameuse salle où elle avait été installée pour détruire les informations? L’ex artiste se questionnait sur la raison de cette bombe et il finirait bien par le découvrir une fois qu’ils l’auront retrouver et désamorcer… La désamorcer… Ça compliquait les choses… Et taper dessus avec un poireau n’était pas une option!!
Résumé:
Maxim approuve la décision de Lauriane de chercher la bombe. Il ordonne à Valkyrie (Canarticho G) de débuter les recherches à partir de l’autre bout du corridor et de faire attention aux autres pièges s’il y a lieu. Maxim se demande les raisons de cette bombe; détruire le bunker? Détruire des informations cruciales?
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