Les groupes sont formés. A présent, il était temps pour chacun de voguer de son coté, et tenter le plus d'informations possibles de ce lieu improbable. Le groupe d'Anastasia ne fut pas le plus nombreux, mais les membres qui le compose ne semblaient lui faire craindre une défaillance. Si Meira avait confié les commandes à Laurianne, c'était bien pour une bonne raison, nulle manière d'en douter. Et bien que leur coéquipier semble dépourvu de l'une de ses jambes, sa prothèse faisait tout aussi bien l'affaire. Certes, contraignant pour sa propre avancée, mais au moins, il ne semblait vouloir nuire au groupe avec son handicap. De toute évidence, il ne sera question de laisser quelqu'un en retrait si besoin d'une probable fuite. D'ailleurs... Un petit son fut rapidement détecté par les oreilles du trio. Un son, qui ne demanda pas longtemps à réfléchir quant à son origine. L'on pouvait clairement reconnaître le son d'un détonateur, même si Anastasia espérait grandement se tromper dans sa déduction. La voici maintenant coincée ici, avec des personnes qu'elle ne connaissait guère, prête à se faire sauter la cervelle tout en étant sous terre. Une vague pensée se fit pour sa petite soeur Mélodie, et son ami Ayden. Si elle ne revenait pas auprès d'eux, ils seraient capables de la maudire. Pour autant, elle ne se laissa pas proie à la panique. Rien ne sert pour le moment, de baisser les bras. Au contraire, la ranger semblait déterminé et toujours aussi motivé à poursuivre cette exploration. Ils allaient trouver d'où provenait ce son, et l'arrêter au nécessaire. Qui plus est... L'autre groupe serait aussi touché par une explosion, il en valait peut être de la vie de tous.
Le trio commence alors à se disperser en fouillant chacun de leur coté. Se séparer n'était parfois pas quelque chose d'accort, mais là honnêtement... Avec une potentielle bombe dans le dos, nul temps de tergiverser. Il fallait trouver au plus vite cette maudite... D'autant plus qu'ils restent tout de même assez proches les uns des autres, ouvrant seulement les portes en métal. Certaines d'elles paraissaient bien lourdes, mais n'offraient nuls trésors. Le petit minidraco resta consentement sur les épaules de sa dresseuse, glissant de temps à autre en premier son minois dans l’entrebâillant de la porte qu'elle ouvrait. Il ne semblait non plus effrayé, et gardait son sang froid.
- Vous trouvez quelque chose ?
Face à ses recherches infructueuses, elle espère que le reste du groupe puisse eux, trouver quelque chose d'intéressant. Bien que si cela aurait été le cas... Elle aurait surement déjà été mise au courant. Continuant alors, d'ouvrir les portes de son coté.
Résumé:
> Ana fouille de son coté, ouvrant des portes dans l'espoir de trouver quelque chose concernant la détonation.
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Cadence Baranowsky
Dresseur·euse Météore
Messages : 563 Née le : 23/07/2002 Age : 21 Région : Quelque part Pokédollars : 954 Stardust : 2555 Stardust utilisés : 100 Equipe pokemon : Chatmallow Chatramel Mewpiter Jennipurr Icone :
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Mais bon, qu’il ne se passe rien, c’est bien aussi, je présume. Ça veut dire qu’il n’y a pas (trop) de danger. Mais bon un petit piège pas trop grave ça aurait été cool aussi, non ? Non ? Mais c’est plus grand que ça en à l’air. La carte mentale, elle se remplit vite. Oui c’est important de retenir par la ou tu passes, des fois qu’il faut faire demi-tour.
♫ C’est quoi, une cantine ? ♫
Ça donne un peu l’impression. Bizarre. Les autres portes ne voulaient pas vraiment s’ouvrir malgré ma curiosité. Peut-être qu’en leur demandant gentiment ça marchera. Pas sur.
♫ Ça a vraiment l’air abandonné, hein ? Mais pas forcément en panique. ♫
C’est trop calme. Quand tu paniques, tu laisses tes affaires, non ? La non, il n’y a rien à voir, j’ai l’impression. Heureusement qu’on a de la lumière, pas vraie ?
♫ Nan évite de toucher à l’eau, Chatma. ♫
Elle a piqué une lampe torche pour aller voir la machine avec Mewpiter. Lui il cherche plus a tenter de la remettre en marche avec un peu d’électricité parce qu’il a envie. Après tout, pourquoi pas. Mais sans déconner, pourquoi il y a autant d’eau ?
♫ À premier vu ça a l’air vide, mais bon, la pièce est grande, je vais tout regarder. Je te laisse faire pour l’autre salle, ton pokémon à l’air plus à l’aise pour ça. ♫
Moi sur la pièce, les chats sur la machine, c’est parti !
----- Le trio Cad & chat va donc dans la salle commune. Chatmallow & Mewpiter tente d’électriser (ça se dit ? *meurt*) la machine à eau pour voir si ça se remet en marche. Si jamais il y a un truc qui clignote, un bouton, n’importe quoi qui attire l’attention Nymphali va bien évidemment appuyer dessus. Pendant ce temps Cad fait le tour de la pièce pour espérer tomber sur... quelque chose.
Bunji d'Izabe
Dresseur·euse Météore & Champion·ne d'Arène
Messages : 937 Née le : 18/08/1996 Age : 27 Région : Hoenn Pokédollars : 5416 Stardust : 4974 Stardust utilisés : 4006 Equipe pokemon : Dojo
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— Il y a des trucs qu’il est nécessaire de faire soi-même… Tu ne crois pas ?
Le voyageur grogna vaguement son assentiment. Probablement personne ici-bas ne le pensait davantage que Bunji. Dans la vie qu’il menait, il était nécessaire - sinon vital - de se démerder tout seul. De savoir tout faire, réagir à tout type de situation. Parce qu’en cas de problèmes, il ne pouvait compter que sur sa pomme. Ce qui n’était absolument pas le cas pour Meira. A la tête d’une vaste organisation, des subordonnés compétents : elle en avait tout le tour du ventre. Il n’aurait pas dû être nécessaire pour elle de venir explorer les Chutes seule, seulement accompagnée de dresseurs inconnus de la région.
Elle aurait pu débarquer à la tête d’une petite escouade d’élite. Et garder l’expédition un secret. Et rater cette opportunité inoubliable de se coltiner des têtes de bois telles que Bunji d’Izabe. Les mains dans les poches, le jeune homme détourna la tête pour masquer le demi-sourire qui s'étirait sur ses lèvres, et reporta son attention sur les profondeurs.
Même dans la pénombre, le complexe avait l’allure générique d’un sempiternel centre de recherche. Pour être franc, Bunji s’était planté. Il avait abordé cette expédition en pensant explorer un souterrain. Un territoire naturel, dont il connaitrait les codes et les spécificités sur les doigts de la main. Ce n’était pas le cas. Et ce genre d'environnement manufacturé par l'homme n’était pas sa spécialité. Dénicher un générateur d’urgence, remettre le courant, ou manipuler certains appareils de relevés sismologiques : c'était encore à sa portée, mais… la seule chose qu’il aurait su faire d’un PC, c’était de le balancer à la tête d'un assaillant. Autant dire que si les archives de l’endroit étaient numérisées, Bunji serait complètement hors du coup.
Réévaluant son degré de compétence, il détermina finalement qu’il serait complètement idiot de faire cavalier seul dans ces circonstances. Ne serait-ce que parce qu’il aurait besoin de quelqu’un pour manipuler la souris s’ils parvenaient à rallumer les moniteurs. D’un infime sifflement, il attira l’attention du Kaorine qui flottait dans son dos. Lequel répondit à son tour d’un discret et mélodieux babil, aux tonalités flûtées. — Zénith.
Le corps du vilain poképoulet troglodyte s’illumina. Une brume de chaleur lumineuse s’échappa de son corps d’argile chauffé à blanc pour remonter en direction du plafond de la grotte. Les vapeurs s'y rassemblèrent en un orbe solaire, qui tiendrait bon quelques minutes, avant que le gaz ne refroidisse et ne se disperse.
Tant qu’ils circulaient dans les galeries, la capacité aurait été inutile, mais maintenant qu’ils étaient à l’arrêt, Zénith devrait leur permettre d’y voir plus clair. Bien entendu, ce soleil temporaire n’illuminerait pas l’intérieur des multiples salles du complexe. Mais hé, c’était un début.
— Rune Protect. Cette énergie lumineuse se segmenta en lignes ésotériques, qui se mirent à tracer un symbole sur le plafond. Une sorte de pentagramme au rayonnement bienfaisant, semblable à ces motifs énigmatiques qui ornaient le corps du Kaorine.
(Ayant tout appris en autodidacte, Bunji d’Izabe ne se rend pas nécessairement compte qu’il utilise ses capacités comme le ferait un Coordinateur Pokémon : "Et hop ! Admirez les jolies couleurs ! \o/")
Lancer Rune Protect était peut-être une précaution inutile. D’autant que la protection, tout comme la lumière du Zénith, se s’étendrait pas assez loin pour protéger les membres du groupe s’ils s’aventuraient plus avant dans le complexe. Mais en soit, si l’un des membres de l’expédition devait se faire prendre par surprise, rien n’était plus dangereux que de se retrouver paralysé, empoisonné ou privé de ses sens, et donc incapable de réagir proprement à la menace. Et puis, bah... toutes les précautions étaient inutiles, jusqu’à ce qu’elles ne le soient plus.
Le plus important restait de remettre le courant. Après avoir rapidement regardé les pokémons déployés autour d’eux, le voyageur se gratta la tête et commença d’une voix hésitante. — Ombline… Mais celle-ci avait un coup d’avance. Son Statitik entre les mains, la petite fermière donnait déjà des instructions à son pokémon. — Tu es peut-être tout petit mais tu es peut-être notre meilleure chance pour le coup. Tu vois cette salle ? Est-ce tu peux t’y faufiler et essayer d’y détecter une quelconque source d’énergie ?
Voyant qu’ils étaient sur la même longueur d’ondes, le jeune homme préféra se taire. Un discret sourire esquissé au coin des lèvres. C’était plus ou moins ce qu’il comptait lui demander de faire, mais il y avait une raison pour laquelle il se tournait vers le petit Statitik, et non pas vers le puissant Magnézone de la doyenne.
En effet, Statitik était un pokémon immature. Encore incapable de générer sa propre électricité. Il devait la capter de sources extérieures, et pour cette raison, son instinct était particulièrement aiguisé. Peut-être plus encore qu’un Magnézone, dont la carapace d’acier débordait littéralement d’énergie.
(Statitik, petit dévoreur d’électricité.)
Pour le petit Statitik, être capable de dénicher des sources d’électricité dont se nourrir, c’était un impératif de survie. Et s’il y avait une chose que Bunji ne sous-estimait pas, c’était bien l’instinct de survie.
Ayant lancée sa pokéaraignée en quête d’électricité, Ombline se retourna vers le reste du groupe. — En attendant de trouver le générateur, on devrait peut-être commencer par voir si on peut trouver quelque chose dans les deux salles qui nous sont accessibles ? Je vais dans la salle des machines… — Je viens avec toi, ajouta-t-il aussitôt, lui coupant presque la parole au passage. — …il faut que je reste non loin de Tiki, je resterai néanmoins en retrait, la prudence est de mise, on ne sait pas trop sur quoi on peut tomber.
Exactement. Et c’était aussi la raison pour laquelle Bunji n’avait pas l’intention de s’éloigner de la petite fermière.
Bunji:
— Bunji Lance Zénith et Rune Protect pour faciliter les recherches et protéger d’un éventuel danger. Je pensais que ce serait relativement inutile, mais je vois que Cadence est en train d’électrifier le distributeur d’eau, donc peut-être que ça la protégera d’elle-même.
— Il valorise l’initiative d’Ombline. Vu que fouiller la zone avec Statitik, à la recherche d’une source d’électricité, c’est ce qu’il considère comme l’approche la plus pertinente, et ce qu’il lui aurait suggéré de faire si elle n’y avait pas déjà pensé.
— Il laisse Meira et Cadence fouiller les lieux éclairés par le Zénith, et accompagne Ombline.
Dusk
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Lauriane, Anastasia & Maxim, il y a des vérités qui ne font pas de doute et la nécessité de faire disparaître les preuves est de celles-ci. Le bip régulier et angoissant du détonateur n’est pas une mise en scène et n’a rien de faux : il y a des choses dans ce complexe sous-terrain qui ne doivent pas tomber entre les mains de « n’importe qui » et, malheureusement pour vous, vous êtes n’importe qui.
Heureusement, vos efforts ne sont pas vains. Au bout d’un moment, l’un d’entre vous ouvre une porte un peu plus au fond, tend l’oreille et bingo. Le bruit est à la fois un peu plus fort et un peu plus réel. La pièce dans laquelle est installé le compte à rebours est un bureau. Des feuilles poussiéreuses recouvrent le meuble de bois massif malgré un ordinateur fermé et des documents y sont empilés proprement, renvoyant l’impression que, à une époque, quelqu’un a dû y passer beaucoup de temps. Beaucoup trop de temps. Les dossiers portent des noms ; Kotetsu, Diomède, Narcisse, Cid, … et, dans le fond de la pièce, une bibliothèque couvre l'ensemble du mur avec assez de livres pour y passer toute sa vie.
Malheureusement pour vous, impossible de voir le détonateur au premier regard ; il vous faut tendre l’oreille un peu plus pour réaliser que le bruit – encore un peu trop étouffé à votre goût – prend racines derrière un tableau. Le minuteur explosif est assez traditionnel et sans artifice ; quatre fils rouge, jaune, vert & noir cachés derrière un panneau, un bouton rouge, un clavier composé uniquement de lettres et un compte à rebours oppressant affichant vos minutes restantes ; sept.
Ombline, Bunji & Cadence, un peu en retrait, Meira vous regarde vous séparer et partir à la conquête du complexe. Silencieuse, elle vous couvre d’un regard protecteur et tente de masquer son trouble devant la sombre nouvelle communiquée par Lauriane. Elle hésite sur la bonne décision à prendre; vous avertir et semer un vent de panique… ou se taire et attendre une mise à jour de la part de l’autre équipe? Se mordillant légèrement la lèvre, la jeune femme inspire doucement puis apporte le walkie talkie à sa bouche « Bien… Je compte sur toi pour me tenir au courant du développement de la situation. Ne prend pas de risques inconsidérés Lauriane, si vous ne pouvez rien faire : avertissez-nous et quittez immédiatement les lieux. », conclu-t-elle tout simplement. Il n’est pas question de mettre qui que ce soit en danger ou de prendre quelque risque inutiles. Néanmoins, elle préfère attendre des nouvelles avant de prendre des mesures draconiennes.
De votre côté, Ombline et Bunji, la pièce des machines semble bien intimidante une fois à l’intérieur. Malheureusement, le Statitik de la jeune femme ne relève d’aborc aucune source d’électricité active… Néanmoins, en braquant vos lampes… – ou mini-soleil – vous réalisez que l’endroit dans lequel vous avez atterri ressemble à une pièce de développement ou, peut-être même, un laboratoire électronique. En effet, beaucoup de machines à l’utilité nébuleuse de détachent sous la lueur du Kaorine et la plupart d’entre elles ne semblent même pas terminées, tout juste pensées. Sur les tables de travail, les plans se succèdent les uns aux autres; certains sont soigneusement roulés, d’autres sont froissés, quelques un d’entre eux sont incomplets et quelques oubliés ont tout simplement été abandonnés en cours de consultation, encore éventrés sur l’îlot central. Mais où êtes-vous tombés?
Et c’est en progressant dans la pièce – beaucoup plus grande que vous ne l’aviez d’abord imaginé – que le statitik finit par ramener son attention vers une porte. Métallique. Fermée à clé. Derrière laquelle vous n’entendez qu’un grattement étouffé…
Cadence, contre toute attente, l’attaque du Lixy sur la machine la pousse à réagir. Même si le modèle n’est pas électrique et n’a pas besoin d’être alimenté pour fonctionner, le choc est néanmoins suffisant pour obtenir une réaction de sa part : un léger cliquetis métallique. Sans doute intriguée – enfin j’espère – tu t’approches pour connaître l’origine de ce bruit et, surprise, tu constates alors la présence de ce qui ressemble vraisemblablement à une clé. Dans le réservoir. Malheureusement, la forme de l’objet l’empêche de tomber simplement si tu venais à te servir un verre d’eau… Alors, que faire?
Modération
Hey ! Cinquième modération, la sidequest "Kamikaze" est bien entamée et vous progressez bien ~ Alors place au résumé.
Btw, cette semaine j'ai été un peu distrait ; donc si jamais j'ai oubliez un détail important de vos actions, n'hésitez surtout pas à m'en faire part.
Amusez-vous bien !
❈ Du côté de Lauriane & compagnie, vous progressez jusqu'à tomber sur une pièce ; un bureau plus précisément. ❈ La décoration est sobre, il y a un ordinateur, des dossiers, une bibliothèque assez massive... ❈ Et, surtout, un tableau d'où provient votre bip bip régulier. ❈ En ce qui concerne Bunji et Ombline, vous tombez sur une sorte de... Laboratoire électronique ? Quelque chose dans le genre. Au menu, des machines incomplètes - sans doute avortées - des plans de toute sortes et une étrange sensation d'incomplet. ❈ Si le statitik ne réagit d'abord pas en entrant dans la pièce, c'est toutefois au fond de celle-ci qu'il finit par s'arrêter... Devant une porte. Une porte derrière laquelle un grattement se fait entendre. ❈ Tant qu'à toi, Cadence, tu réalises que la machine à eau sur laquelle tu as jeté ton dévolu contient une clé dans le réservoir...
Concernant le reste, je n'ai rien de plus à vous apprendre que les semaines passées. De nouveau, je précise qu'il n'y a aucun ordre à respecter. La seule chose qui compte, c'est que vous ayez tous répondus au plus tard le SAMEDI 24 AVRIL 23h59.
À vous !
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Cadence Baranowsky
Dresseur·euse Météore
Messages : 563 Née le : 23/07/2002 Age : 21 Région : Quelque part Pokédollars : 954 Stardust : 2555 Stardust utilisés : 100 Equipe pokemon : Chatmallow Chatramel Mewpiter Jennipurr Icone :
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Ça résonne, on entend bien les gens parler, mais je hausse la voix pour être certaine que Meira m’entend bien. Je ne suis pas sure d’avoir tout entendu, mais ça ne semble pas très bon.
*bonk*
Ca c’est Mewpiter qui donne un petit coup de boule a la fontaine.
*splotch*
Et ça, Chatmallow qui l’as activée pour faire couler de l’eau. Je ne sais pas ce qu’ils ont trouvé, mais ça a l’air important.
♫ Attendez, lâchez ça trois secondes. ♫
Hum...
Ho, une clé.
On dirait "Château Firefeet" , mais si l’émission ou les mecs vont dans le fort et ils doivent résoudre des énigmes et faire des épreuves pour récupérer des clés et des indices. Normalement il y a toujours un vieux, parce que c’est cool les vieux.
♫ Ca ne passera pas par la je pense. ♫
Hum… je sais.
♫ Chatmallow, continue de vider un peu. ♫
Comme ça c’est plus léger et on peut renverser ça avec Mewpiter (il est plus fort qu’ il en a l’air) ! Plus qu’à dévisser le réservoir et… voilà ! Aucune énigme ne résiste à Cadence, c’est le pouvoir de l’aventure ! Et tant pis pour l’eau par terre.
♫ J’ai trouvé une clé. ♫
Que je dis en revenant dans le couloir, alors que Chatmallow fait une pose comme ♫ passe tête ♫ (oui même pour moi c’est un jeu de mots pourri ils ont parfois du mal dans l’émission). Plus qu’à trouver ce qu’elle ouvre.
Ombline Fheri
Dresseur·euse Nova
Messages : 301 Née le : 16/07/1996 Age : 27 Région : Lumiris Pokédollars : 2858 Stardust : 839 Stardust utilisés : 745 Equipe pokemon : Icone :
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Suivie de près par Bunji, Ombline s’engage à la suite du Statitik déjà parti devant dans la mystérieuse salle des machines. La pièce n’est pas complètement éclairée, mais le Zénith du Kaorine laisse passer assez de lumière pour y voir quelque chose et au besoin Milusia peut éclairer les lieux davantage. En silence et avec prudence, la jeune femme avance dans la salle, observant d’un air grave les cadavres des machines laissés à l’abandon. Bien que tout semble éteint, voire carrément inutilisable, l’herboriste ne se risque pas à toucher les tas de ferraille.
Furetant à droite à gauche en attendant d’avoir un quelconque signe de Tiki, elle remarque sur les tables les plans éparpillés dans un désordre monstrueux et, moins méfiante à l’égard du papier que du métal, s’autorise à y jeter un œil, dépliant même l’un d’eux qui était parfaitement roulé. Qu’est-ce que…? Alors qu’elle étudie les parchemins parfois à moitié détruit, Ombline se retrouve soudain plongée quelques mois en arrière, dans le laboratoire de la centrale électrique. Ses mains se crispent sur le rebord de la table sur laquelle elle prend appui pour prendre connaissance des documents et son regard se perd dans le vide alors qu’un haut-le-cœur la secoue.
“Merde…”
La respiration haletante, Ombline tente de se calmer et de se reprendre, jetant un regard haineux aux morceaux de papier devant elle et aux machines comme s' ils y étaient pour quelque chose.
“Encore un laboratoire ou que sais-je…? Y’en a combien comme ça dans Lumiris…? C’est quoi l’embrouille cette fois…?”
Le poing de la jeune femme s’abat sur la table, provoquant un bruit sourd. La colère de la blonde revient au galop alors que les questions et les souvenirs se mélangent dans son esprit. A qui cela appartient-il encore ? Meira a l’air de ne rien savoir de cet endroit, ça ne peut donc pas être Hestia...N’est-ce pas ? La doyenne ne serait pas assez tordue pour monter un coup pareil, si ?
Soudain, Ombline se crispe et se fige, grimaçant légèrement avant de tourner vivement la tête vers le fond de la salle. Le signal de Tiki. Elle n’a pas rêvé ? C’est bien cela qui l’avait arrachée à ses pensées ? Le doute ne dure cependant pas longtemps alors qu’elle sent encore de petits fourmillements dans la main où le Statitik a tissé sa toile.
“Bunji ? Je crois que Tiki a trouvé quelque chose.”
Elle lui fait un petit signe de la main et commence à suivre le fil qui la relie à son Pokémon. Fil qui la mène tout à fait au fond de la salle qui paraît alors bien plus grande qu’à première vue. Ici, la lumière du Zénith éclaire à peine et les bruits du couloir sont comme étouffés, presque comme s’ils étaient seuls au final et que leur imagination leur jouait des tours.
“Qu’est-ce que tu as vu Tiki ? Oh !”
Devant elle, se dresse une porte toute faite de métal sur laquelle trône le petit Statitik. Ombline s’approche alors pour tenter d’ouvrir la porte sans succès. Verrouillée. Cela a le don d’agacer légèrement l’herboriste mais elle n’en dit rien et sourit à son petit Pokémon.
“Bien joué Tiki, tu crois qu’il y a quelque chose derrière..?”
Un étrange grattement se fait entendre de l’autre côté de la porte et par réflexe, Ombline reprend le Statitik dans ses mains et recule d’un pas, fixant la porte d’un air méfiant. Un peu désemparée devant tant de mystères et dans une impasse à cause de cette porte verrouillée qui semble pour cacher bien des choses, la blonde se tourne vers Bunji.
“On fait quoi maintenant tu crois ?”
Devaient-ils tenter d’ouvrir cette porte ? Trouver une clé ? Quelque chose ? Utiliser la manière forte ? Revenir en arrière et prévenir Meira et Cadence ? C’était sans doute la chose la plus sage à faire mais Ombline voulait d’abord savoir ce qu’en pensait son ami, spécialiste des portes à défoncer.
HRP:
- Ombline s'engage donc dans la salle des machines. - Elle observe particulièrement les machines sans pour autant les toucher mais ne se prive pas de manipuler les plans et de les étudier. - La salle fait remonter de sales souvenirs de la centrale à Ombline. - Statitik la ramène au présent avec sa décharge et Ombline le rejoint devant la porte scellée et demande à Bunji ce qu'il pense de tout ça.
PS : Elle n'a pas entendu Meira à propos de la bombe et ne sait pas que Cadence a trouvé une clef.
Les premières recherches sont peu fructueuses. Des bureaux poussiéreux et sombres, mais le tic-tac de la mort reste toujours inaccessible jusqu’à ce que Maxim entende la voix de Valkyrie qui avait débuté ses recherches à l’autre extrémité du corridor.
- Valkyrie a trouvé quelque chose!
Maxim délaissa le bureau sombre qu’il venait découvrir pour « courir » vers l’emplacement de son pokémon. Courir était un bien grand mot vu sa condition actuelle, mais il arrivait quand même à marcher rapidement. Tant pis s’il y avait d’autres pièges, le temps était compté depuis que Lauriane avait décidé de voir le réel danger des détecteurs de mouvement. Ils avaient été servis!
- Qu’est-ce que tu as trouvé Valkyrie?
Le son était très bien perceptible maintenant. Il était évident que la bombe s’y trouvait.
- Bien jouer!
Maxim entra dans le bureau. Avec sa lampe torche, il illumina l’endroit pour se donner une meilleure idée. Une grande bibliothèque, un bureau avec un vieil ordinateur et plusieurs documents, le tout recouvert de poussières. Ça devait faire une éternité que cet endroit n’avait pas été utilisé. Le jeune homme entendait clairement le tic-tac, mais il n’arrivait pas encore à trouver l’emplacement exact de la bombe. Son regard fut attiré sur les documents sur le bureau. Des noms semblaient être inscrits dessus. Les trois premiers ne lui disaient rien, mais le nom de Cid le figea momentanément. Comment oublier ce personnage obnubilé par la bolognaise.
- Je crois que nous, nous trouvons dans une base de la team Mistral… Il y a des documents sur leurs membres… Dit-il à l’attention de Lauriane et Anastasia qui l’avaient sans doute suivi.
Maxim se pencha sur l’ordinateur, mais évidemment, celui-ci ne fonctionnait pas et impossible de savoir s’il était possible d’accéder à quelconque information par le disque dur ou si les informations étaient corrompues. Pour le moment, il devait trouver la bombe! Maxim faisait confiance à ses deux coéquipiers pour la trouver, ayant des pokémons plus sensoriels de sa Canarticho. Maxim fouillait le bureau dans l’espoir de peut-être trouver quelque chose qui pourrait les aider à la désarmer. Dans les dossiers des membres peut-être? Il feuilleta rapidement les dossiers espérant apercevoir quelque chose ressortir tandis que Valkyrie observait la bibliothèque, la dépoussiérant avec son poireau.
Résumé:
- La Canarticho découvre le bureau où se trouve la bombe, mais ne trouve pas l’emplacement exact dans le bureau.
- Maxim éclaire le bureau avec la lampe torche et découvre les dossiers. Il en conclut qu’ils se trouvent dans une base Mistral. Il observe l’ordinateur et se demande s’il est possible de récupérer les données sur le disque dur.
- Il feuillette les dossiers en espérant trouver quelque chose qui pourrait l’aider à désarmer la bombe. Il laisse la tâche à Lauriane et Anastasia de trouver son emplacement exact dans le bureau.
- Canarticho dépoussière la bibliothèque avec son poireau.
Les secondes défilent, escortées par le son régulier du minuteur. Si bien qu’il finit par me rentrer dans le crâne. Je ne sais plus si je me rapproche ou m’en éloigne tant le bip régulier résonne dans ma boite crânienne. Je dois redoubler d’efforts pour rester concentrée sur le véritable chrono de la bombe, en vain, puisque ce n’est pas à moi que revient le mérite de la trouver.
Réagissant à l’appel de Maxim, je me rue dans la pièce désignée. La lampe de mon téléphone balaye la pièce. La faisceau caresse chaque meuble, chaque recoin. Des étagères poussiéreuses emplies de livres, jusqu’au bureau supportant documents et ordinateur, en passant par les diverses décorations murales. Si la bombe nous est pour l’instant invisible, aucun doute n’est permis : le décompte est clairement plus audible dans ce bureau.
-Beau boulot. Lancé-je au jeune homme et à son Canarticho.
Par soucis d’espace à l’intérieur de la pièce, j’ordonne à Lys et Sirius de rester dans le couloir, ne gardant auprès de moi que ma fidèle Ténéfix nous ayant rejoint, elle aussi. Maxim, premier arrivé dans la salle, a déjà des informations à nous transmettre. D’après lui, nous sommes dans un repaire affilié à Mistral. Si cette information ne me rassure pas, elle ne m’étonne pas non plus. Le Nova mentionne également des dossiers portant des noms, auxquels je jette rapidement un oeil.
-Je connais celui-là, Narcisse. Il était sur la croisière Ariwa. C’est lui qui a empoisonné le Doyen.
Mais je me détourne rapidement des documents. Il y a plus urgent à cet instant. Alors que je m’apprête à me remettre à la recherche de la bombe, Oplyn me fait signe. Les pieds sur une étagère, l’oreille posée contre un tableau, un petit rire sournois émane de sa gorge. Sa petite main vient toquer doucement contre la toile, puis ses yeux de cristal se tournent vers moi. Elle l’a.
Me dirigeant dans sa direction, je colle moi aussi mon profil contre la peinture. La note régulière de l’explosif vient forcément de derrière. Mais je préfère rester prudente. Et si retirer le tableau déclenchait la bombe par un quelconque mécanisme? Armée de ma lampe, j’entreprends de soulever le cadre avec autant de délicatesse que possible, juste assez pour y envoyer la lumière et un coup d’oeil. Je peux y apercevoir la lueur rougeâtre dégagée par l’écran de la bombe, mais aucun piège ne semble la reliée au tableau.
Avec précaution, je retire la peinture de son mur pour y découvrir la menace.
Sept minutes.
C’est le temps qu’il nous reste si l’on ne parvient pas à la désamorcer. Étrangement, je suis rassurée. Parce que j’ai la sensation de comprendre dans quoi on vient de s’embarquer. Si les personnes impliquées ne voulaient simplement qu’aucun étranger ne trouve ce qu’il y a ici, la bombe se serait déclenchée automatiquement. Ou ils auraient laissé un court laps de temps, leur permettant d’annuler l’explosion en cas d’erreur. Mais sept minutes, sans compter le temps perdu avant, c’est beaucoup comme marge d’erreur, pour des gens qui sauraient non seulement où se trouve la bombe, mais aussi comment la désamorcer. Je peux me tromper, mais je fais part de ma théorie à mes compagnons, et à Meira à travers le talkie-walkie:
-On a trouvé la bombe, il reste sept minutes avant l’explosion. Il faut un code à six lettres pour la désamorcer. Mais on a aussi trouvé des documents portant les noms de membres de la Team Mistral. Ça me rappelle le volcan. Après l’avalanche, la plupart des survivants se sont retrouvés dans des pièces remplies de pièges et d’énigmes. Des escape room mortelles, en quelque sorte. Je crois qu’on a la même chose ici. Je pense que la bombe n’est pas là pour cacher ce qui se trouve là, mais pour déterminer si l’on mérite d’accéder à ces informations. Ça veut dire que la solution est trouvable, même par des intrus. Mais la solution est peut être de votre côté, Meira, donc si vous trouvez quoi que ce soit, faites nous signe.
Bien entendu, je peux complètement faire fausse route. Mais on ne peut nier que c’est un schéma qui se répète. Les escapes du volcan ; les histoires de pièges et d’énigmes que j’ai entendu sur la centrale ; la mort ciblée du Doyen où le meurtrier est resté auprès de Meira pendant l’enquête, rappelant un jeu de rôle, alors qu’il aurait simplement fallut que le service entier soit empoisonné pour tous nous abattre d’un coup ; et maintenant cette bombe bien trop laxiste. En poussant un peu, je peux même y voir un lien avec les objectifs de Mistral : seuls les plus débrouillards et les plus forts peuvent survivre à leurs pièges, tout comme seuls les plus endurcis pourraient survivre dans la Lumiris inhospitalière qu’ils veulent recréer. Traverser leurs épreuves serait une sorte de laisser-passer, une façon de trier sur le volet qui il restera à la fin.
Et notre épreuve du jour, c’est de désamorcer cette bombe. Un code en six lettres. Si le problème peut être résolu par des intrus, alors le mot de passe ne sera pas quelque chose de trop personnel ou d’introuvable. Je commence à faire le tri de tout ce qui me passe par la tête, notant sur mon téléphone les possibilités qui me viennent.
Un mot à six lettres, c’est trop vague. Mais si l’on suit ma logique, ces dossier ne sont pas là par hasard. Je ne vois qu’un lien entre les mots qui me sont venus et les possibles indices trouvés : Lether, le nom de famille de Narcisse qui était sur toutes les lèvres après l’assassinat du Doyen.
J’approche mes doigts tremblants du clavier et tape le nom sans valider. Ma main reste suspendue au dessus du bouton de validation. Et si j’allais trop vite, comme souvent? Et si un mauvais mot de passe avait une conséquence sur la bombe? Et si le simple fait de valider une erreur nous condamnait tous? Je doute que le code se trouve quelque part, encerclé de rouge sur un post-it. Il faudra sûrement le déduire, mais ma déduction est-elle correcte? Ne devrais-je pas attendre de trouver d’autres possibles indices?
Puis, avant que je ne puisse faire quoi que ce soit, Oplyn, loin de comprendre toute la gravité de la situation, tend sa main et appuie sur le dernier bouton.
Spoiler:
Lauriane et sa Ténéfix rejoignent Maxim dans la pièce. Son Jungko et son Luxray restent dans le couloir. Elle trouve la bombe et fait par à ses équipiers, et à Meira, de sa théorie: le piège est volontairement conçu comme un escape, il y a donc sûrement des indices à trouver quelque part, d’un côté ou de l’autre. Suite à sa réflexion personnelle, elle teste le code “Lether”. (Bon, techniquement c’est sa Ténéfix qui valide, mais c’est pareil.)
(c) TakeItEzy
Bunji d'Izabe
Dresseur·euse Météore & Champion·ne d'Arène
Messages : 937 Née le : 18/08/1996 Age : 27 Région : Hoenn Pokédollars : 5416 Stardust : 4974 Stardust utilisés : 4006 Equipe pokemon : Dojo
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Dans ces moments-là, particulièrement, Bunji se sentait étranger. Il suivait la petite fermière aux épaules voutées. Aux épaules accablées par une souffrance, par une colère dont il n’était pas capable de mesurer le poids. Que ressentait-on, lorsqu’on découvrait que l’histoire de sa terre natale n’était qu’un tissu de mensonges ? Que derrière les sourires gâteux du doyen, figure paternelle de Lumiris, se dissimulait une âme froide et pragmatique de conquérant ? Que ressentait-on quand les racines dont on avait tiré fierté toute sa vie, exhalaient soudain comme un profond relent de pourriture ?
Bunji n’en avait pas la moindre idée. Les siennes, de racines, lui avaient été arrachées de force. Dépouillé de son nom. De son héritage. Jeté sur les routes pour y crever la faim, il n’éprouvait même plus l’ombre d’un sentiment d’affection pour sa terre natale. Et quant à ce qu’il ressentait pour Lumiris, eh bien…
Son regard s’arrêta sur la silhouette de la petite fermière. Ombline incarnait tout ce qu’il avait appris à aimer, ici. Elle, Wallace, les habitants de Kishika.
Trop rares étaient les individus pour qui il éprouvait quelque chose. Et plus rares encore étaient ceux qui lui retournaient ces sentiments.
La voir dans cet état… était d’autant plus difficile qu’il avait l’impression d’avoir échoué. Il avait eu un devoir d’amitié simple. Concret. Qu’il avait aisément ignoré. Avait-il pensé pouvoir revenir à Kishika après chacun de ses voyages, et la retrouver toujours disponible et souriante ? Retrouver chaque jour un paysage inchangé ? Eh bien… cette fois-ci, à son retour, Ombline ne souriait plus. Il n’avait pas été là pour elle. Tandis qu’on lui jetait ces vérités cruelles au visage. Tandis qu’on piétinait son héritage. Tandis qu’au milieu des siens, elle se découvrait soudain entourée d’étrangers. De menteurs.
Et lui, avait-il été son ami, ou simplement un menteur de plus ?
— Encore un laboratoire ou que sais-je…? Y’en a combien comme ça dans Lumiris…? C’est quoi l’embrouille cette fois…? Le poing d’Ombline s’abattit sur la table. Un petit poing dur de fermière. Cette main habituée au labeur fit un sacré boucan en s’écrasant sur le bois. Sans qu’il sache exactement pourquoi, cette scène lui arracha un sourire malheureux.
Il aurait aimé qu’elle ait réellement quelqu’un sur qui taper. Des ennemis moins nébuleux qu’un passé mensonger. Qu’une histoire tissée pour le petit confort d’une population mollassonne. Ombline avait passé toute sa vie bercée dans ce mensonge, et pour être franc… Bunji n’y voyait pas vraiment d’inconvénients. Les vainqueurs réécrivaient l’histoire au détriment des vaincus. Les conflits et les enjeux qui tapissaient le passé de Lumiris n’avaient aucune espèce d’importance. Seul comptait le présent. Ce que la petite fermière ferait, ici et maintenant. Avec les cartes qu’elle avait en main à l’instant. C’était une femme douce, honnête et travailleuse. Et ronchonne. Et boudeuse. Et capricieuse. Même si elle montrait aujourd’hui les premiers signes de la rébellion, Bunji refusait de croire qu’elle perdrait complètement de vue son chemin. Contrairement à lui, Ombline avait bon fond. La raison même qui l’avait amenée à braver la Centrale relevait de l’impératif moral, du besoin de tendre une main secourable aux gens qui souffraient.
Il était simplement… regrettable… qu’on ait récompensé cette compassion en la poignardant en plein cœur. Sa candeur, foulée aux pieds. Sa bonne volonté, souillée par une vérité empoisonnée. Bunji ferma les yeux. Se détournant sciemment de ces pensées, trop à même de tisonner une fureur qu’il se savait incapable de gérer. Qu’il n’était même pas sûr d’avoir le droit d’éprouver. C’était l’histoire d’Ombline. Pas la sienne. Lui, n’était qu’une pièce rapportée au tableau.
Pourtant. Il aurait aimé…
— Bunji ? Je crois que Tiki a trouvé quelque chose. Le voyageur hocha la tête. La distraction était bienvenue. Les machines qui s’étalaient autour de lui ne l’intéressaient pas, et la semi-pénombre avait le don de stimuler son besoin de cogiter. — Okay… répondit-il simplement, et sa gorge lui parut si serrée qu’il dut littéralement forcer ce simple mot hors de sa bouche.
Il lui emboîta le pas, profitant de l’ombre que jetait l’éclairage partiel sur son visage. Profitant du fait qu’elle ne puisse pas voir les traits que la colère y avait dessinés.
Ombline essaya d’ouvrir une porte. Verrouillée, bien sûr. La structure métallique semblait solide. Comme elle se tournait vers lui, le jeune homme se recomposa une expression. Chassant l’obscurité qui s’y trouvait, au profit d’un sourire.
— On fait quoi maintenant tu crois ? Le sourire du jeune homme découvrait ses crocs. — On frappe, pour voir ?
Oh-oh. Il ôta les mains de ses poches pour se poster devant la porte. Là, il s’étira soigneusement les épaules. L’une après l’autre, avec un allant presque félin. Voilà qui ne présageait de rien de bon…
Ses yeux brillaient. Bunji toisait la porte métallique qui se dressait là… comme si elle représentait un défi. Est-ce bien sage ? Est-ce bien le moment ? Ne faudrait-il pas d’abord fouiller davantage les lieux ? Il y avait peut-être une clef qui traînait… ? Ah… cette lueur affamée, dans son regard… C’était déjà trop tard, il était lancé. Et personne n’aurait pu l’arrêter.
Je suppose que d’ici peu… …nous saurons qui de la porte de sécurité renforcée ou de Bunji d’Izabe avait la tête la plus dure.
VS
Ce petit exercice tombait à pic. Il avait une certaine dose de frustration à brûler. Terminant ses échauffements, il sautilla, souple comme le vent se faufile entre les saules. Et puis, il s’élança.
Une volée aérienne de trois coups. Sans retomber. Avec cette légèreté qui paraissait le faire danser à la surface de l’acier. Deux frappes nettes du plat du pied droit, puis un retourné du talon gauche. Des coups portés avec une force délibérément mesurée, mais sur un tempo régulier et précis. Presque comme pour prendre la mesure d’un adversaire inconnu. L’enchaînement ne fit pas grand mal à la porte d’acier, mais il commença à la faire vibrer. Imperceptiblement. Le jeune homme sentit croître son sourire. Les coups lui retournaient de bonnes sensations. Bien entendu, il était inutile d’espérer briser le plateau d’une porte métallique. En usant juste de force, la déformer, c’était tout ce qu’il aurait pu accomplir. Néanmoins… la solidité d’un ensemble dépendait du plus fragile de ses composants. Ici, trois points retenaient le plateau d’acier pour tenir la porte et l’empêcher de s’effondrer. Les gonds, et le système de verrouillage. Avec une souplesse qui faisait mentir son gabarit, il se réceptionna dans un mouvement tourbillonnant. Et enchaîna sur la série suivante.Fouettés du pied, trois autres coups. Rythmés avec soin, sur un tempo qui montait patiemment crescendo. C’étaient les points sur lesquels exercer une pression continue. Non pas pour briser la porte, mais pour la décaler, la déplacer… maintenir une vibration suffisante pour lentement la faire sortir de ses gonds.
Une performance impossible pour un humain, aussi doué pour les arts martiaux fut-il. Personne n’était capable d’enfoncer cette porte sans l’outillage approprié. …mais il se trouve que Bunji d’Izabe disposait de ses propres outils.
D’une tape légère sur la pokéball à sa ceinture, le voyageur en appela à son plus vieux, et plus fidèle partenaire. A la fois un maître, un compagnon d’arme et un rival, leurs combats ensemble étaient innombrables, et leurs styles respectifs en parfaite unité. Apparaissant dans un éclair de lumière rouge, Kicklee, jambe levée, rassembla toute son énergie dans une posture analogue au Yoga.
Changement de position. Plus basse. Des gestes plus lourds et plus amples, davantage de rotation dans les hanches. Les coups, rythmés avec la régularité d’une horloge, sonnaient plus sourds. Le jeune homme ressentait chaque impact jusque dans ses os. Et le pokémon s’élança à son tour. Mawashi geri. Sa jambe souple parut se tordre et claquer, avec la détente d’un coup de fouet. L’impact émit le bruit sourd d’un gong. La vibration qui parcourait le métal, jusqu’alors infime, s’étoffa. Et les coups de pieds de Bunji revinrent nourrir son diapason.
Le martèlement se poursuivit. Orage martial. Plus sourd et plus brutal que la tempête même la plus violente. Les frappes vicieuses étaient délivrées avant une inclinaison de plus en plus prononcée, comme pour lentement remonter la porte sur ses gonds. Kicklee dispensant ses instructions muettes, instinctives, par le biais de sa capacité de Coaching, afin de renforcer la force de frappe qu’il manquait à l’humain pour avoir un impact. Compenser leurs insuffisances par le rythme, par la précision, et par l’unicité de la combinaison. De leurs forces conjuguées.
Klik. Un bruit infime. Un gémissement d’acier. Le signe que quelque chose avait bougé. Qu’une pièce de métal s’était compressée, tordue, sous la violence répétée et machinale des assauts.
Le signe d’une faille, d’un déséquilibre et d’une chance à saisir. La porte, à cet instant, n’encaisserait pas l’attaque suivante dans les conditions optimales.
C’était le moment. Le voyageur virevolta. D’une frappe finale en ciseaux, brutale et acrobatique, il se projeta en arrière. Se réceptionnant avec la légèreté du papillusion, Bunji laissa la place à Kicklee.
A cet instant. A cette seconde. Il ne serait qu’une gêne. Son partenaire aurait besoin de tout l’espace pour libérer sa puissance. Celle d’un pokémon parvenu au bout de son chemin, au sommet de ses capacités.
— Si y’a encore quelqu’un derrière la porte, c’est l’moment d’se bouger ! entonna Bunji avec un rictus féroce. On n’sait jamais. La silhouette de Kicklee se flouta. Un sifflement funèbre lui échappa. Ses poings. Ses pieds. Il engagea tout son corps dans la violence forcenée du Close-Combat, alternant les frappes à une vitesse que l’œil nu était incapable de suivre, sachant pertinemment que le contrecoup de l’attaque rognerait ensuite sur ses forces, et puiserait durablement dans ses réserves. Sachant pertinemment que c’était complètement idiot. Mais la pertinence et la logique n’avaient ici aucune importance.
Bunji d’Izabe lui avait confié la touche finale de son œuvre, lui avait laissé le soin de porter le coup de grâce. En aucune façon, il n’aurait pu se dérober et manquer de répondre à ses attentes.
Quand son frère d’arme décidait du cap à suivre, il ne lui restait plus qu’à jeter toutes ses forces dans la bataille. La compréhension était superflue, seule comptait la confiance. L’unicité.
Voyons donc si ce morceau de métal résisterait au choc de leurs volontés.
A cette volonté, à un cheveu de l’insanité. A cet appétit de violence débridée.
Dos tourné à la porte, martelée avec la vigueur sourde de mille tambours. Le voyageur baissa un regard sombre sur la petite fermière. Il avait ce léger sourire aux lèvres. Celui auquel on ne pouvait pas se fier. — On devrait te prendre une porte comme ça, dit-il tranquillement, levant un pouce vers la porte d’acier déformée, agonisante et branlante, encore sauvagement rouée de coups par Kicklee. Pour la prochaine fois où tu veux bouder.
Le jeune homme glissa les mains dans ses poches, et se retourna de trois quart. Même lui ignorait si la manœuvre serait fructueuse ou pas. Néanmoins, il n’avait pas fait les choses à moitié. Ses jambes tremblaient un peu. Ankylosées par les impacts répétés contre l’acier. Il avait exploité ses forces au maximum, et y avait conjuguées celles de son pokémon, dans ce style martial qui faisait sa fierté. Que la porte s’effondre ou non, Bunji était satisfait.
Sacré bordel, hein ? …et encore, ce n’était qu’une porte. Attendez un peu que Bunji rencontre un véritable ennemi.
Bunji:
— Il broie du noir en accompagnant Ombline. — Il décide très intelligemment de se défouler sur cette pauvre porte en métal. A la base, ç’aurait dû être une plaisanterie pour essayer de dérider Ombline, vu que dans le RP précédent celui-ci, il défonce la porte de sa chambre à coups de pied alors qu’elle essaye de s’isoler pour bouder. …mais finalement, c’est pas dans sa nature de faire les choses à moitié. J’ai écrit la scène de la façon dont j’aurais tenté de péter la porte avec juste Bunji et Kicklee. …s’il y avait eu un véritable enjeu et que j’avais voulu réussir à tous les coups, j’aurais plutôt utilisé le Méga-Cizayox de Yuma ou Trépassable.
Bref, tout ça pour dire que si on décide que la porte ne casse pas, je trouverais ça tout à fait acceptable également. S’pas grave si je fais le cake pour rien, je kiffe molester les portes =p
Dusk
PNJ
Messages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
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Cadence, félicitation! Tu trouves une clé. Si on avait été dans un jeu vidéo, tu l’aurais sans doute brandit sous un fond musical entraînant, mais, dans la vraie vie, l’option « musique sortie de nulle part » est un peu défaillant. Tant pis pour toi. Au moins, tu as une clé.
Un clé marqué d’un numéro : D53.
C’est peut-être… Enfin non, ça peut-être bien des choses. Qu’en penses-tu? En attendant, tu es libre de tes mouvements. Libre à toi de rejoindre les autres ou de partir à la recherche de ce qu’ouvre cette clé.
Bunji & Ombline, ah. Fallait s’en douter. Sous l’intensité des coups et des attaques qui n’en finissent plus, la porte finit par céder. C’est une solution comme une autre; une solution dont le vacarme aurait eu tôt fait d’avertir quiconque osant toujours vivre dans le complexe. Heureusement, celui-ci est vide. Ou du moins, tout porte à croire… Et quand la porte s’effondre, c’est sur un énième sifflement et boucan impossible. Au moins, c’est ouvert.
Et, malheureusement, l’acharnement a fortement déplut aux occupants derrière. En vous avançant dans la pièce, la première chose que vous remarquez, ce sont les nombreuses toiles parcourut de petits courants électriques. Il y en a partout, vous obligeant à en dégager quelques unes ne serait-ce que pour pouvoir entrer. Cela fait, la salle vous paraît un peu plus grand en intérieur qu’en extérieur. Malheureusement, la majorité de son occupation est faite de toiles gluantes et désagréables.
Et d’une machine. Si vous voyez ce que je veux dire.
Un pied dans le merdier, votre contemplation est toutefois de courte durée; en relevant les yeux vers le plafond, vous tombez nez à nez avec six billes luisantes dans la demi-pénombre. Puis douze. Et dix-huit… Et, le temps que vous ayez terminé le décompte, vous vous retrouvez enseveli sous les toiles qui se mettent à recouvrir votre corps avec colère et rapidité, déchargeant au travers vous de régulières petites impulsions électriques qui, à défaut d’être agréable, ne sont toutefois pas assez importantes pour totalement vous paralyser.
Lauriane, Maxim et Anastasia, la bombe explose. Fin. Merci, la suite juste ici : gestion des comptes
Modération
Coucou ! Mille fois pardon pour le retard, la semaine a été un peu mouvementée et je n'ai pas eu la chance de me poser avant aujourd'hui. Du coup, je vous laisse une journée de plus pour répondre en espérant que ce sera suffisant. Dans le cas contraire, n'hésitez pas à m'en faire part.
Amusez-vous bien !
❈ Bunji et Ombline, la porte s'ouvre. ❈ Malheureusement, le vacarme alerte et dérange ses habitants qui ne sont visiblement pas d'humeur à vous accueillir et qui vous attaquent sans sommation. ❈ Néanmoins, vous remarquez rapidement l'objet de vos désirs ; la génératrice. Elle est fonctionnelle, si on oublie qu'elle est devenue le garde manger des mygavolts de la région. Néanmoins, rien ne vous empêche de l'actionner... Pour peu que vous parveniez à vous dégager des toiles. ❈ Cadence ; 53, c'est le chiffre inscrit sur la clé que tu viens d'acquiérir, mais dont l'utilité est toujours un peu floue. Tu es libre de tes mouvements. ❈ Du côté de Lauriane et Maxim, la tentative de cette première est un échec, mais le pouvoir du scénarium vous sauve et c'est un clignotant rouge qui apparaît plutôt qu'une détonation méritée. ❈ En fouillant dans les documents, Maxim, tu finis pas trouver un dossier se portant sur Hyllan de la tribu du nord. Le dossier est important et retrace, globalement, toute l'histoire de la tribu, mais - surtout - toutes les réalisations de son plus grand meneur à ce jour.
Concernant le reste, je n'ai rien de plus à vous apprendre que les semaines passées. De nouveau, je précise qu'il n'y a aucun ordre à respecter. La seule chose qui compte, c'est que vous ayez tous répondus au plus tard le DIMANCHE 2 MAI 23h59.
Le jeune homme fouillait dans les documents qui se présentaient devant lui. Des informations sur les membres à première vue, mais rien qui attirait son attention. Alors qu’il s’apprêtait à observer l’ordinateur, il vit un dossier moins usé que les autres. Il le prit et commença à le feuilleté jusqu’à ce qu’une lumière rouge attire son attention.
Il se tourna vers Lauriane et un frisson lui parcouru le dos et ses yeux s’agrandirent de peur. Il pouvait clairement lire sur le panneau de la bombe le mot E-R-R-O-R et le jeune homme ne pu s’empêcher de perdre son sang froid à ce moment là.
- Qu’est-ce que tu fais?! S’écriait-il plus de peur.
Il s’attendait à ce que la bombe n’explose, mais rien n’arriva… Juste la lumière clignotante, puis le compte à rebours qui indiqua les minutes restantes : 5 minutes. Son corps fut parcouru de tremblement et il dut se taper les joues pour reprendre ses esprits et retourner à l’inspection du dernier dossier beaucoup plus volumineux. Il y avait diverses informations sur la région de Lumiris, plus particulièrement sur les tribus habitants la région ainsi que les événements catastrophiques causés par les explorateurs. Maxim commençait un peu à comprendre pourquoi les autres dresseurs n'avaient pas confiance en Meira qui était une descendante des explorateurs. Était-il raisonnable de lui en vouloir alors que les actions passées avaient été faites par ton grand-père? Ce n'était pas le moment de penser à ça. L'attention du Nova fut attirée sur le nom d’une personne qui revenait souvent « Hyllan » qui était, selon les informations, le chef de la tribu du Nord. Plusieurs annotations étaient inscrites à la main, mais indéchiffrable.
- J’ai peut-être trouvé quelque chose… Essai Hyllan comme code. H-Y-L-L-A-N. Épela-t-il à l’attention de la Ranger.
Entre temps, le jeune homme prit le dernier dossier qu’il déposa dans son sac. Il analyserait le tout à tête reposée. Il se tourna ensuite vers l’ordinateur. Dommage qu’il n’était pas un geek en informatique… Il n’avait pas les compétences nécessaires pour trouver le disque dur et le récupérer…
Résumé:
- Maxim prend connaissance des documents, mais ne trouve rien d’intéressant. Il aperçoit le dernier dossier et commence à le lire. - Maxim s’aperçoit de l’erreur de Lauriane et panique momentanément devant la situation. - Il reprend ses esprits et continu d’analyser le dossier. Il voit quelque chose qui l’intrigue et interpelle Lauriane d’essayer le code H-Y-L-L-A-N. Il range ensuite le dossier dans son sac pour l’analyser plus tard.
C’était pas franchement la première fois que Bunji d’Izabe se faisait entoiler.
Le secret, c’était de présenter une surface aussi large que possible. D’ouvrir grand les bras, de créer du vide dans le cocon. Et plus les vêtements étaient amples, moins il y avait de contact direct avec la peau : mieux c’était. Notez qu’on ne parle pas du tout ici de se protéger d’une attaque de toile. Non. De toute façon, Bunji s’était littéralement jeté dans le piège de l’ennemi. Il n’avait pas eu à réfléchir. Ou plutôt, il n’avait pas eu le choix. Au premier signe de danger, sa grande carcasse avait choisi pour lui.
D’abord, Ombline. La suite, on verrait plus tard. N’en déplaise à la petite fermière, Bunji avait promis à sa famille de veiller sur elle. Et il tenait ses promesses. Sans doute était-ce la raison pour laquelle il s’était placé spontanément sur le chemin des toiles qui menaçaient la jeune femme, les bras bien écartés, comme pour lui ouvrir une petite alcôve de sécurité. Résultat des courses, lui, ne pouvait absolument plus bouger. Mais la petite fermière, elle, avait un peu de marge de manœuvre. Logique, vu leur différence de gabarits. — Je te laisse nous libérer, lui dit-il, sans la regarder. Débrouille-toi comme tu veux.
Dos à la menace, les membres complètement entoilés, le voyageur tourna son visage englué en direction des Mygavolts.
— On débarque un peu dans vot’ piaule sans prév’nir, hein ? Désolé.
L’électricité lui démangeait la peau. Trop peu d’électricité, en vérité. Trois (ou plus) Mygavolts pouvaient décharger bien plus de puissance que ça. La faible intensité qui parcourait la toile était un signe qu’elles n’étaient pas encore complètement passées à l’attaque. Il était probable qu’elles se soient juste effrayées de cette intrusion musclée. Qu’elles cherchaient encore à temporiser, incertaines.
Elles avaient bien fait. Si elles avaient employées une capacité plus puissante… — Vous affolez pas, okay ? continua-t’il, avec une certaine force tranquille. Croyez-moi, vous n’voulez pas qu’on se foute sur la tronche. Demandez à la porte ce qu’elle en pense. …il aurait été contraint de tout mettre en œuvre pour les écraser.
Bunji ne s’attendait pas à être compris. Mais dans ces circonstances, le ton de la voix était presque plus important que les mots employés. A la différence des êtres humains, les pokémons sauvages montraient les crocs dès le premier contact. Rien n’était plus dangereux que de paraître inoffensif. Pour autant, le jeune homme ne cherchait pas à les provoquer.
Cette situation était de sa faute. Ils étaient les intrus, ici. Ayant débarqué à l’improviste dans l’antre des Mygavolts, le voyageur se refusait à porter le premier coup. Même dans la nature, il y avait des règles à respecter. On ne profanait pas le territoire d’autrui impunément. Il était donc de sa responsabilité de chercher un terrain d’entente, tant que ce serait possible. Et il était disposé à payer de sa personne pour y parvenir. …mais si les Mygavolts devaient faire montre de davantage d’hostilité, alors…
Bunji n’avait pas très envie d’y penser. Un combat ici ne profiterait à personne.
Espérons juste qu’elles soient sensibles à sa bonne volonté. En temps normal, il était prêt à accepter jusqu’à un certain degré de rétribution pour compenser ses bêtises. Quitte à prendre quelques coups dans la tronche le temps de calmer le jeu. Mais aujourd’hui… Avec Ombline présente à ses côtés, son seuil de tolérance était au plus bas. Il n’accepterait pas qu’elle soit mise en danger. Il leur faudrait se satisfaire de ses excuses. Ou se faire piétiner. Au choix.
Avec Kicklee et Kaorine à proximité, ou même simplement les autres alliés à sa ceinture, Bunji ne manquait pas d’options pour contrer la menace. Mais pour l’heure, il n’en ferait rien. Laisser une chance aux Mygavolts de s’en tirer relevait de sa responsabilité.
Le seul problème, dans cette situation, était… Si les pokémons se décidaient soudainement à passer à l’attaque. La force d’un individu n’entrait pas en compte quand il s’agissait d’encaisser une décharge électrique. Bunji ne serait pas moins terrassé qu’un autre s’il devait prendre un sérieux Coup d’Jus. C’était d’ailleurs pour cette raison qu’il avait commencé par demander à Kaorine de dessiner les glyphes du Rune Protect sur le plafond. Néanmoins, celles-ci étaient un peu loin désormais.
D’un sifflement discret, il invita Kaorine à se rapprocher.
Bunji:
— Bunji fait rempart et encaisse la majorité des toiles, ce qui a pour effet de l’empêcher de bouger et de lui lier les mains. En contrepartie, Ombline, elle, doit conserver un peu de sa liberté de mouvement. — Il laisse à Ombline le soin de les libérer, de préférence, sans faire trop de vagues. Ses pokémons étant plus petits, et moins menaçants que ceux de Bunji, les Mygavolts ne devraient pas être autant sur la défensive que s’il passait lui-même à l’action. — Ce n’est pas dans sa nature d’investir l’antre de pauvres pokémons terrifiés et de les pulvériser. Il ne recourra à la force que s’il y est contraint. Et n’a aucun doute sur sa capacité à leur faire connaître le même sort que la porte, au besoin. — Néanmoins, dans cette situation, il est vulnérable. Si les pokémons passent à l’attaque, il ne pourra pas y résister. En sifflant, ce qui est le mode de communication privilégié de Kaorine, il invite l’idole d’argile à se rapprocher, afin de bénéficier de la capacité Rune Protect qu’il a déjà lancée. De cette façon, même si Bunji doit encaisser un Coup d’Jus, il ne risque pas de perdre totalement le moyen de réagir. — Il ne donne aucune directive à Kicklee, qui agira de son propre chef, en cas de besoin.
Lauriane Feroë
Dresseur·euse Pulsar & Champion·ne d'Arène
Messages : 1711 Née le : 28/07/1999 Age : 24 Région : Oliville, Johto Pokédollars : 2069 Stardust : 7022 Stardust utilisés : 4952 Equipe pokemon :
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Surprise, je réagis à peine lorsqu’Oplyn appuie sur le bouton. Un bip sonore résonne tandis que l’écran de la bombe s’illumine d’un vif flash rouge. Ça ne dure qu’une seconde, mais une montée de stress me glace le sang.
--Oplyn!
D’un geste peut être trop virulent, je la pousse au bas de l’étagère, la forçant à sauter sur le sol pour ne pas tomber. Maxim se tourne alors vers moi, paniqué par le risque ainsi prit. Je ne me cache pas derrière la mauvaise foi en répliquant que la validation a été faite sur ma Ténéfix. Au fond, je sais qu’elle n’a cherché qu’à m’aider alors que j’hésitais à le faire moi-même.
-Il faut bien essayer des trucs. Si on était pas venus pour ça, on serait remontés à la surface. Me contenté-je de répliquer.
Qu’importe la solution qu’on proposerait, ça ne sera jamais qu’un test sans certitude de réussite ni des conséquences en cas d’échec. A partir du moment où il n’y a aucune garantie, on ne saura qu’on a trouvé le bon code qu’en l’essayant. Même si ce serait étonnant que tout le monde soit de mon avis. La voix de Meira retentit depuis le talkie que je tiens toujours en main. J’hésite à nouveau, les yeux rivés sur le timer de la bombe.
-Laisse nous une minute. Lui répondis-je.
Je me déplace de quelques pas pour me diriger vers les étagères remplies de livres, mais Maxim attire à nouveau mon attention. Lui aussi a une piste. Fidèle à ma réflexion, je m’exécute et tape le code épelé par le jeune homme sans poser de questions. Cette fois, mon doigt appuie sur la touche de validation, prête à devoir me précipiter sur les étagères pour continuer à fouiller.
(c) TakeItEzy
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Lauriane se contente d’entrer le code proposé par Maxim, puis, si le code est toujours faux, elle se dirige vers la bibliothèque pour fouiller dans ce coin là.
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Cadence Baranowsky
Dresseur·euse Météore
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C’est bon, j’ai la clé ! : mais bon, c’est toujours utile ! Dans le pire des cas, ça fait un bon souvenir. En tout cas...
♫ Bon travail d’équipe vous deux ! ♫
Normalement je devrai mettre une musique en mode "trop cool", mais bon, la c’est pas vraiment la priorité. D53, hein ? Bon, si je n’entends pas "croiseur coulé", c’est que ça montre que ce n’est pas une clé pour une bataille navale. Zut alors, elle ne sert à rien du tout ! Blague à part, il est temps de rejoindre les autres !
♫ Alors Meira, ça se passe comment pour les autres ? ♫
Bah oui c’est littéralement sur la route, ça ne coute rien de demander des nouvelles... même si heu du coup je sais pas si je les voulais vraiment. Au moins je sais que de l’autre côté de la Thalie c’est pas forcément la joie.
Et ça, c’était le bruit de quelque chose qui est défoncé. Ce n’était pas vers la ou son partit les deux autres ? Si hu ?
♫ Hu ho. Quelque chose me dit qu’il ne faut pas trop que j’approche, hein ? ♫
Ça en fait des toiles d’araignées. Heureusement que je n’ai pas peur d’elle, pas vrai ? C’est pas super mignon les araignées, mais ça n’est pas méchant non plus.
♫ Hum... Chatmallow, Mewpiter, vous pouvez leur demander d’arrêter ? On ne veut pas leur faire de mal après tout. ♫
Entre une nymphali charismatique qui a un joli sourire et une jolie voix, avec un pokémon électrique, ils vont arriver à s’entendre, non ?
actions:
-regarder la clé, des fois que - rejoindre Meira pour dire qu'elle a la clé et puis prendre des nouvelles - retrouver Bunji & Ombline, pour voir que y'a plein d'araignée partout ! - elle envoi Chatmallow et Mewpiter en renfort pour discuter avec les araignées ! Le lixy parce qu'il est électrique, la Nymphali avec un combo de joli sourire / voix enjoleuse / charme si besoin
Ombline Fheri
Dresseur·euse Nova
Messages : 301 Née le : 16/07/1996 Age : 27 Région : Lumiris Pokédollars : 2858 Stardust : 839 Stardust utilisés : 745 Equipe pokemon : Icone :
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Quelques secondes s’écoulent quand Ombline demande à Bunji le reste de la marche à suivre pour ouvrir cette porte métallique belle et bien verrouillée. Puis le voyageur propose de frapper pour voir, ce à quoi la jeune femme fronce les sourcils. Elle ne s’attendait pas à ça mais en même temps connaissant Bunji, elle aurait dû s’en douter quelque part.
Sachant qu’elle ne parviendra pas à le raisonner, l’herboriste s’écarte du chemin purement et simplement, tenant son petit Statitik entre les mains. Les yeux de ce dernier oscillent entre Bunji et sa propre dresseuse, comme inquiet. La jeune femme le remarque et hausse légèrement les épaules.
“Tu sais Tiki, s’il a décidé qu’il allait fracasser la porte, il va essayer de tout façon, que ce soit possible ou non.”
Et en effet, c’est précisément ce que Bunji est en train de faire. La blonde hésite un instant à retourner sur ses pas pour aller prévenir Meira et Cadence mais rapidement la porte cède. Bunji plaisante sur la solidité de la porte et le fait qu’elle pourrait faire une bonne porte de chambre pour la prochaine fois où elle voudrait être seule et ne voir personne.
La jeune femme s’apprête à répliquer quand, alors qu’ils entrent dans la pièce que cachait anciennement la porte, ils se retrouvent pris au piège d’une multitude de toiles parcourues par un léger courant électrique. Ombline ne tarde pas à reconnaître la nature de ces toiles. Ces légers coups d’jus sont les mêmes que celui que Tiki lui a envoyé un peu plus tôt si ce n’est que ceux-ci sont légèrement plus puissants.
Ombline est majoritairement protégée par Bunji et le Statitik qui absorbe l’électricité à sa place. Désemparée, elle réfléchit rapidement en regardant autour d’elle, puis elle tourne la tête vers Tiki.
“Tu crois que tu peux essayer de communiquer avec les Mygavolts ? Si jamais ça ne te paraît pas possible je veux que tu fonces au générateur et que tu l’actives.”
Elle lance aussi un regard à Milusia, l’intimant de rester en arrière pour l’instant. La Goupix semble réticente à cela mais obéit à sa dresseuse. Elle reste cependant prête à bondir et à intervenir si besoin.
HRP:
- Ombline demande à Statitik de tenter une approche avec les Mygavolts vu qu'ils sont de la même espèce. - Elle lui ordonne d'aller trouver le générateur discrètement et éventuellement de le mettre en marche si les Mygavolts passaient à l'attaque. - Goupix est prête à intervenir si besoin mais reste en retrait pour l'instant.
Dusk
PNJ
Messages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
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Maxim, Lauriane & Anastasia, Les doigts croisés, l’esprit imbriqué dans les inquiétudes; vous regardez Lauriane inscrire le nom d’Hyllan. Et puis; le soulagement. La tension qui quitte vos corps tendus, vos dents serrées. Le soulagement, c’est sans doute la première sensation qui vous traverse de part et d’autre lorsque la lumière du minuteur s’illumine en vert. Félicitations; Le danger est passé. Il n’y aurait pas eu de deuxième chance, de second avertissement. À la prochaine erreur, c’est le complexe sous-terrain en entier qui s’écroulait sur vous et qui vous enterrait. Au moins, c’est terminé. Et maintenant que vous savez un peu mieux dans quel merdier vous avez foutu les pieds…
Libre à vous de rejoindre les autres ou de continuer à fouiller la pièce; mais, sans la menace d’une bombe prête à exploser, vous êtes de nouveaux libres de vos mouvements
Bunji, Ombline & Cadence, Le dialogue n’est pas la force de ceux que l’on a dérangé. La colère et la peur perceptible dans les yeux des mygavolts devraient normalement vous mettre la puce à l’oreille; ils ne sont pas d’humeur à discuter. L’entrée tout en discrétion hasardeuse de Bunji les a tiré du calme auquel ils étaient accoutumés et ils n’ont pas apprécié. Il faut les comprendre; ce genre de comportement bourrin a parfois tendance à frustrer.
Devant les tentatives de communication, les sifflements mécontents des Mygavolt redoublent d’intensité; ils ne se laisseront pas berner. Vous êtes les intrus ici. Vous êtes l’envahisseur… Ou peu importe ce que c’est.
Alertée par le vacarme, Meira décide d’emboîter le pas à Cadence lorsqu’elle se précipite dans votre direction. Néanmoins, la jeune femme aux cheveux dorés a tout juste le temps de s’avancer et de demander à ses deux compagnons d’aider à la situation que, sitôt, ceux-ci se font recouvrir sous les toiles.
Et cette fois, vos agresseurs n’y vont pas de main morte; réalisant qu’il y a beaucoup plus d’intrus que prévu, ils choisissent l’attaque à la passivité. Et, comme de raison, le coup de jus qui traverse brusquement toutes les toiles de la salle est d’une violence à couper le souffle. Même si certains ont pu l’éviter; Bunji est le premier à payer le fruit de son impertinence… Suivit par les deux pokémons de Cadence. Visiblement, elles cherchent le trouble aux solutions.
Et alors que les prémices d’une guerre apparemment sans fin se détachent à l’horizon… Le claquement d’un interrupteur que l’on met à « on » résonne dans la pièce, rapidement suivit par le grésillement des ampoules qui s’illuminent brusquement. À cette simple vue d’une lueur tranchant l’obscurité à laquelle ils sont habitués, les mygavolts paniquent : couinent sous la douleur douleur. Comme si le retour de la clarté leur brûlait la rétine… ou leur âme, qu’importe.
Au final, ils choisissent la fuite; abandonnent leur garde-manger à l’envahisseur et se précipitent à l’extérieur. Votre héros? … Le statitik de Ombline dont l’acharnement et le courage a su ramener l’électricité dans le complexe souterrain. « Est-ce que tout le monde va bien? » s’interroge alors la voix de la maître, ennuyée par la rapidité à laquelle l’action s’est déroulée. Réduite à l’inaction, la jeune femme a tout juste eu le temps de porter ses mains à ses poches avant de voir les araignées s’échapper. L’héroïsme, ce sera pour une autre fois. « Prenez un peu de temps pour souffler… Le deuxième groupe ne devrait pas tarder à nous rejoindre. » (S’ils ne font pas tout sauter...)
S’il y a des blessés, c’est le temps de s’en occuper. Dans tous les cas, vous avez enfin réussi à ramener l’électricité; c’est tout à votre honneur.
Quasi invisible dans l’obscurité, vous remarquez désormais des chiffres sur les portes; A72, B10 et ainsi de suite. Pour une raison obscure, l’ordre semble un peu aléatoire; ne ressemble à rien que vous avez déjà vu. Comme s’ils les avaient nommés à l’inspiration, au caprice insensé. Mais qu’importe.
Dans la pièce adjacente, certaines machines se remettent également en marche; s’illuminent de lumières colorées et de voyants aux utilités douteuses… Qui sait ce que ça peut réserver.
Modération
Coucou ! Voici donc votre modération de la semaine. C'est un peu plus tranquille cette fois ; vous pouvez en profiter pour vous rejoindre de nouveau et pour déterminer de la prochaine chose à faire.
Dans tous les cas, n'hésitez pas à en discuter sur le discord.
❈ Anastasia, Maxim et Lauriane, vous êtes libérés du joug de la bombe. Vous pouvez donc désormais circuler à votre guise ; libre à vous de rejoindre les autres ou de faire... ce que vous voulez. ❈ Bunji, Ombline et Cadence, de votre côté, les tentatives de discussion avec les mygavolts ne portent pas fruit. ❈ En colère et ensevellis par la vague de nouveaux arrivants, ils décident finalement d'attaquer ; usent d'une attaque coup de jus dont l'électricité et la puissance traverse toutes les toiles présentent dans la salle. Notamment celles emprisonnant Bunji ainsi que les deux pokémons de Cadence dont l'intervention n'a pas été perçue du bon oeil. ❈ Finalement, c'est le statitik d'Ombline qui vous sauve la mise ; en réactivant le générateur, c'est tout le complexe sous-terrain qui s'illumine. Face à cet éclat soudain de lumière, les mygavolts prennent la suite sans demander leurs restes... ❈ Vous pouvez désormais lire le numéro inscrit en pâle sur les portes et, dans la pièce adjacente, certaines machines montrent des signes de vie.
Concernant le reste, je n'ai rien de plus à vous apprendre que les semaines passées. De nouveau, je précise qu'il n'y a aucun ordre à respecter. La seule chose qui compte, c'est que vous ayez tous répondus au plus tard le SAMEDI 8 MAI 23h59.
Maxim roula des yeux à la réponse de Lauriane. Oui il fallait essayer des choses, mais de là à risquer la vie de tout le monde? Peut-être pas… Après avoir donné le nom du premier dirigeant de la tribu du nord, Hyllan, Maxim croisait les doigts en espérant qu’il avait vu juste. La jeune femme entra le code et appuya sans hésitation sur le gros bouton route. Il pensait que son cœur allait exploser dans sa poitrine tant il battait fort. Valkyrie s’était retournée en se demandant ce qui se passait, mais elle ne semblait pas comprendre le danger qui les guettait tous. Puis, la tension baissa d’un cran lorsqu’une lumière verte s’illumina et que le compteur s’éteignit au grand soulagement de Maxim qui pu recommencer à respirer.
Un grésillement se fit entendre, puis toutes les lumières s’allumèrent d’un seul coup. Il semblerait que le deuxième groupe ait réussi à trouver la console qui gérait l’électricité dans le complexe. Leur lampe torche était devenu inutile. D’ailleurs, s’il y avait électricité, cela voulait sans doute dire que l’ordinateur fonctionnait!
Sans attendre, le jeune homme s’installa devant l’appareil et appuya sur le bouton démarré pour allumer l’appareil. La machine s’activa, mais elle menait beaucoup de bruit au point où Maxim pensait qu’elle allait exploser devant lui. Finalement, le logo apparu, puis des écritures dans le haut à gauche sur un fond noir. Du codage informatique que Maxim ne comprenait pas, n’étant pas un pro des appareils électroniques. Une fois l’appareil opérationnel, Maxim commença aussitôt à faire des recherches sur les documents qui apparaissaient sur l’écran. Il espérait trouver d’autres informations intéressantes sur les lieux ou encore le but réel qu’avait ce complexe avant d’être abandonné.
Résumé:
- Maxim passe près de faire une attaque au moment où Lauriane valide le code. - Une fois validé, Maxim va sur l’ordinateur et y cherche des informations sur les fichiers disponibles une fois l’appareil mis en marche.
L’expression de Maxim me laisse indifférente. Quand bien même la solution qu’il a pu proposer était la bonne, elle n’enlève en rien le risque pris. Me reprocher ma suggestion, puis en faire une derrière, enlève toute pertinence à sa pseudo-morale. On a essayé quitte à risquer à l’aveugle l’erreur et la vie de tout le monde. Tous les deux. Son roulement d’yeux me fait doucement rire.
Un soulagement me parcourt cependant lorsque la loupiote s’illumine d’un vert rassurant, signe de notre succès.
-Bien joué. Lancé-je à mon compagnon d’infortune.
Peu de temps après, la lumière jaillit des néons, nous informant de la remise en fonction du réseau électrique. Le jeune homme à mes côtés se dirige alors vers l’ordinateur dans l’espoir d’y trouver des choses intéressantes. De mon côté, je coupe la lampe torche de mon téléphone, que je rentre dans ma poche, et contacte à nouveau la présidente d’Hestia.
-Merci pour l’électricité. De notre côté, la bombe est désamorcée. On reste de ce côté pour fouiller.
Les informations transmises, je me dirige vers la bibliothèque. Je fais passez mes doigts pour retirer la poussière des ouvrages trop poussiéreux, lisant les titres un à un, tirant parfois l’un des bouquins au hasard pour le feuilleter. Je ne sais pas exactement ce que je cherche. N’importe quoi qui puisse donner des indications sur Mistral, Hestia ou l’ancienne Lumiris. Si cet endroit était le lieu de travail d’une personne informée, à en juger par les dossiers présents, il y a certainement d’autres choses intéressantes dans les parages.
(c) TakeItEzy
Citation :
Lauriane informe Meira du désamorçage de la bombe, et commence à fouiller la bibliothèque.
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Cadence Baranowsky
Dresseur·euse Météore
Messages : 563 Née le : 23/07/2002 Age : 21 Région : Quelque part Pokédollars : 954 Stardust : 2555 Stardust utilisés : 100 Equipe pokemon : Chatmallow Chatramel Mewpiter Jennipurr Icone :
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C’est comme ça qu’on engage une discussion pour calmer tout le monde ! Et puis voilà, il faut accepter qu’elles s’approchent, et puis...
Ho...
Huho...
En fait c’est vachement rapide les araignées. Et elles sont plus contentes du tout.
Ho non...
♫ Hey hey, stop, on n’a rien fait ! À part défoncer une porte. Et venir vous voir. Et heu... ♫
À oui ça fait déjà beaucoup en fait. Heu... pouce ? Peace ?
♫ Ho waw !!! ♫
La lumière soudainement comme ça, ça aveugle. Vraiment. Au moins ça fait reculer les vilaines araignées, ça, c’est cool. Maintenant il faut décoincer et soigner un peu tous les pokémons. Heureusement que j’ai de quoi gérer un peu, mais ça n’est pas la super forme non plus. Si Mewpiter finit par retourner dans sa pokeball (je n’aime pas avoir des pokémons dans les pokeballs), Chatmallow "négocie" pour être portée. Au moins ça fait une pause pour tout le monde.
♫ Au moins on y voit bien maintenant. Trop bizarre comme machines. ♫
L’angoisse d’Ombline grimpe peu à peu alors que l’agressivité des Mygavolts s’intensifie. Elle se prépare à donner l’ordre à Milusia d’attaquer sans pour autant le lancer pour l’instant. Ombline observe. Ça n'est sans doute pas le moment mais elle attend le dernier moment pour mêler sa Goupix à tout ça.
Tiki n’est plus en vue et la dresseuse compte mentalement les secondes qui passent. Les yeux rivés sur les Pokémon en colère. Dix...Les Mygavolts en rage ont déjà lancé quelques attaques, plutôt légères mais qui annoncent bien la suite. Neuf... Bien que coincée dans les toiles, Ombline est protégée par Bunji qui tressaille aux attaques encaissées. Huit... La jeune femme, elle, ne ressent que quelques picotis, un peu plus puissants que ceux de son Satitik. Sept...Elle se concentre sur la seule toile dont elle ne cherche pas à se dépêtrer, celle qui la relie à Tiki. Six... L’herboriste fixe les Mygavolts qui se préparent à lancer une grosse attaque en vue de leur comportement. Cinq...Tiki c’est maintenant ou jamais, il faut que tu trouves ce générateur. Quatre…S’il n’y parvient pas, ou trop tard, Bunji pourrait être gravement blessé ou pire. Trois...Et ça Ombline ne le permettrait pas. Deux… Une légère décharge, bien plus douce que celles propagées par les Mygavolts la traverse soudain. Un...La jeune femme ferme les yeux alors qu’un sourire se dessine sur ses lèvres tremblantes. Clac.
Ce bruit sourd est comme un soulagement pour Ombline et plus encore lorsque la lumière s’allume brutalement, agressant les yeux de tous les Pokémon et humains présents dans le complexe. Même à travers ses paupières closes, la jeune femme perçoit l’agressivité du rayon lumineux qui avait tant manqué depuis le début de l’expédition. Elle rouvre les yeux avec précaution, juste à temps pour voir les Mygavolts disparaître. Aussitôt Milusia, qui se retenait d’intervenir depuis le début sous ordre de l’herboriste, rejoint sa dresseuse et l’aide à se débarrasser des toiles gluantes alors que Tiki revient bientôt vers elles.
A peine libérée, Ombline se jette presque sur son Statitik pour l’étreindre et le féliciter de son courage et de sa rapidité. Le petit Pokémon a fait irruption dans la vie de la jeune femme il y a peu mais déjà il lui prouve qu’elle peut compter sur lui. Après ce petit échange silencieux qui n’appartient qu’à eux, Ombline s’empresse d’aider Bunji à enlever les dernières toiles et s’agenouille à ses côtés, inquiète. Comme à son habitude, ce dernier lui assure que tout va bien et félicite même le duo. Le regard de l’herboriste se fait plus dur alors qu’elle parcourt son ami du regard pour faire un premier diagnostic sur son état.
“Espèce d’idiot !”
Cependant son regard et son ton s’adoucissent bien vite alors qu’elle s’assied à ses côtés et qu’elle ouvre son sac à dos pour en tirer son coffret de simples.
“Merci Bunji...de m’avoir protégée.”
Elle sort de son coffret, un petit flacon qu’elle ouvre avant de le tendre à Bunji.
“Tiens, de l’huile essentielle de Camomille. Applique ça comme si tu appliquais du parfum. Ça t'aidera à passer le choc. L’odeur aidera tes muscles à se détendre. Ce n’est pas grand chose mais c’est en attendant qu’on puisse sortir d’ici et qu’on puisse te procurer de l’huile d’arnica, tu risques d’en avoir besoin dans les prochains temps. Je te laisse reprendre tes esprits, je vais rassurer Meira et voir avec elle et Cadence ce qu’on fait maintenant.”
Dans un léger sourire rassuré, presque attendri voire maternel, Ombline range son coffret dans son sac et se relève. Elle s’empresse de rassurer Meira sur l’état de chacun et propose à Cadence de soigner ses Pokémon si besoin est. Cette dernière fait alors part de sa découverte : la clé censée ouvrir la porte D53. La jeune femme propose donc de chercher cette fameuse porte et s’engouffre alors dans le long couloirs aux nombreuses portes.
Résumé:
- Ombline se dégage des toiles avec l'aide de sa Goupix et récupère son Statitik. - Elle vérifie l'état de Bunji et lui administre quelques soins. - Elle propose de chercher la fameuse porte D53.
Bunji d'Izabe
Dresseur·euse Météore & Champion·ne d'Arène
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La morsure des aiguilles lui était familière. Se faire électrocuter, c’était… comme se faire transpercer de part en part. Une douleur vicieuse voyageait dans vos veines, s’insinuant sous votre peau. Rien n'était épargné, pas même l’intérieur de vos orbites. Il n’existait aucune défense. Aucun rempart. On ne pouvait qu’essayer de se relâcher. Car plus que la souffrance, l’électricité tétanisait les muscles, et là résidait le plus grand danger. Sur un spasme trop violent, les jambes de Bunji se dérobèrent.
A peine heurta-t’il le sol que les toiles électriques se déchirèrent. Dans un tourbillon enflammé, Kicklee fit place nette autour du jeune homme d’un coup de Pied Brûleur. Le regard terne du pokémon combat se posa sur Bunji. Un regard auquel il répondit d’un sourire crispé.
— T’as bien fait d’attendre… ils se sont tirés. Le jeune homme expira doucement l’air de ses poumons. Il sentait l’énergie bienveillante du Rune Protect fluer dans son corps. Ainsi protégé, il n’avait rien eu à craindre d’une paralysie. Son électrocution n’avait été qu’un moment très désagréable à passer.
Et c’était le meilleur résultat possible. Pas de combat. Aucune nécessité de pulvériser les quelques araignées ayant élu domicile à proximité du générateur. La lumière était revenue. Et Ombline n’était pas blessée. Un petit sourire satisfait aux lèvres, le voyageur resta à terre, le temps de souffler. Il laisserait le soin à Meira et aux autres de trouver la porte adéquate, ou d’étudier les machines qui reprenaient vie. De toute façon, ses jambes étaient encore si faibles que c’est à peine s’il se sentait le courage de se relever. Tant qu’il n’y aurait pas d’urgence, il économiserait ses forces.
Toujours par terre, et étonnamment décontracté pour quelqu’un qui venait de prendre un coup de Toile Elek, le jeune homme releva un sourire matois en direction de la petite fermière. — …vous z’en êtes bien sortis, ‘line, Tiki.
Et ce n’était pas la première fois. Depuis leur arrivée dans le complexe, le comportement d’Ombline avait été impeccable. Comme elle l’avait démontrée un peu plus tôt, il semblait parfaitement inutile qu’il prenne la peine de lui donner des instructions. Peut-être même qu’il n’aurait même pas été nécessaire de l’accompagner aujourd’hui. Et c’était une bonne chose. La petite fermière avait beau entrer en phase de rébellion, il n’en demeurait pas moins qu’elle avait la tête bien sur les épaules. Si après cette expédition, elle décidait de remettre le couvert… peut-être même n’aurait-elle absolument pas besoin d’un chaperon.
Lui-même ne pouvait pas en dire autant…
…était-il déjà revenu de voyage, ne serait-ce qu’une fois, sans arborer une blessure quelconque ? D’une façon ou d’une autre, Bunji finissait toujours par se mettre dans le pétrin.
Soucieuse de son état, la jeune femme entreprit de s’agenouiller à ses côtés. La vision encore un peu troublée, il la voyait presque en trois exemplaires. — J’ai rien d’grave… j’avais grosso-modo prévu l’coup, marmonna-t’il en faisant signe en direction de la porte, où trois Kaorines s’étaient rapprochés pour leur faire bénéficier des effets du Rune Protect. ’fin, je m’attendais pas à ce que le coup d’jus me vide de mes forces comme ça. Le plan, s’ils s’étaient obstinés, c’était quand même de leur mettre mon pied dans la tronche.
Manifestement à court d’énergie, le voyageur s’allongea paresseusement sur le sol englué de toiles d’araignée. Les mains derrière la nuque, il avait cet air nonchalant qui semblait indiquer que se faire du souci pour lui… était une complète perte de temps. — Cherchez la porte, inspectez les machines, faites c’que vous voulez. Moi, j’vais prendre cinq minutes, le temps d’arrêter d’voir flou. Y’a trois p’tites fermières qui m'tournent autour, sérieux, comme si y’en avait besoin d’plus d’une seule pour m’tirer les oreilles.
Bunji:
— Est satisfait de la manière dont l’incident a été résolu. Personne (sauf lui) n’a été blessé. — Il ne surestime pas ses forces et glande par terre jusqu’à la prochaine étape. Maintenant que la lumière est revenue, il n’y a qu’à fouiller, ce qu’il fera à son tour après avoir pris un moment pour souffler.
Dusk
PNJ
Messages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
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Lauriane, Meira pousse un soupire de soulagement lorsqu’elle est avertie de l’évolution de la situation. Tout est bien qui finit bien.
Le temps t’est soudain bien moins oppressant et, curieuse, tu t’aventures à la rencontre de la bibliothèque. Sous tes yeux, les livres se succèdent et les titres se perdent en incompréhension. Néanmoins, tu penses pouvoir en déchiffrer certains; Légendes & contes d’autrefois, Histoire critique de Lumiris, etc. etc. Sur les plusieurs ouvrages, néanmoins, même l’écriture semble venir d’un autre monde. Les lignes tirées ne ressemblent à aucun langage connu et la tranche fatiguée des bouquins témoigne de leur âge avancé. Mais aussi des intempéries qu’ils sont traversé. Tu continues ainsi pendant plusieurs secondes lorsque l’un des artefacts retient ton attention. Plus récent et plus massif que la majorité de ses congénères, le dos du bouquin est gravé d’un simple numéro; D53. Difficile d’en tirer la moindre conclusion, mais – contrairement aux autres – l’intrus semble davantage imbriqué dans la bibliothèque que rangé.
Maxim, De ton côté, l’ordinateur ne tarde pas à répondre à tes demandes. Visiblement, personne ne s’attendait à ce qu’un intrus mette la main dessus et, de ce fait, l’outil te livre tout ses secrets sans la moindre résistance. Bientôt, les lignes blanches sur fond noires disparaissent au profit d’une superposition d’images iet de documents textes interminables. Néanmoins, les flashs d’informations ne mentent pas et, sous tes yeux, tu vois défiler un cortège de mauvais souvenirs; les plans de la centrale de Voltapolis, une photo de Narcisse, la liste des invités de la croisière Ariwa, une photo de Lokrigan dans sa prison cryogénique et, s’arrêtant une seconde de trop, une map pointant les ruines d’Akéos et le mont Yukori puis… une photo de Cyrus confirmant son sinistre décès. Visiblement, d’horribles décisions se sont prises ici...
Bunji, Ombline & Cadence, Court moment de répit pendant lequel vous prenez le temps de vous ressourcer. La rencontre a visiblement été éreintante et votre solidité a été mise à rude épreuve. C’est correct, ce n’est pas bien grave. Il est important de faire attention à soi. Sous conseil d’Ombline, vous partez à la conquête de la porte D53, mais d’aucune ne vous aide. L’ordre logique n’a pas été respecté et la seule conclusion à laquelle vous parvenez, c’est que les inscriptions – quelle qu’en soit la suite – sont en ordre décroissant.
Effectivement, les chiffres semblent déterminés à vous ramener sur vos pas. Peut-être est-il temps de rejoindre vos semblables…?
Modération
Coucou ! Rien à dire de particulier cette semaine, prenez soin de vous ; l'animation touche bientôt à sa fin
❈ Résumé à venir
Concernant le reste, je n'ai rien de plus à vous apprendre que les semaines passées. De nouveau, je précise qu'il n'y a aucun ordre à respecter. La seule chose qui compte, c'est que vous ayez tous répondus au plus tard le SAMEDI 15 MAI 23h59.
À vous !
Lauriane Feroë
Dresseur·euse Pulsar & Champion·ne d'Arène
Messages : 1711 Née le : 28/07/1999 Age : 24 Région : Oliville, Johto Pokédollars : 2069 Stardust : 7022 Stardust utilisés : 4952 Equipe pokemon :
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Oplyn, curieuse, bondit sur mon épaule pendant que je jette un oeil à la bibliothèque et aux ouvrages qu’elle héberge. Mes doigts caressent doucement les titres poussiéreux. Si certains sont simplement intrigants, d’autres sont indéchiffrables. J’en arrache quelque uns à leurs étagères et les feuillette.
Le premier, recueil de vieilles légendes, ressemble d’avantage à un ouvrage pour enfant. Le genre de contes, que je n’ai jamais connu d’aucune façon, que l’on pourrait raconter aux enfants avant de les envoyer dormir. Mais si cet endroit est affilié à Mistral, ce qui est quasi certain, alors les contes n’en sont peut être pas. Comment démêler le vrai du faux quand l’histoire des cent dernières années de Lumiris n’était qu’un tissus de mensonge jusqu’à il y a encore peu? Et si chacune de ces histoires cachait un fond de vérité?
Le second livre à m’interpeller est l’un de ceux dont les glyphes sont indéchiffrables. Au fil des pages, je réalise que ce n’est pas seulement un trait caractéristique de la couverture, mais bien l’entièreté du livre qui est écrit non-seulement dans une langue que je n’identifie pas, mais aussi avec un alphabet que je ne saurait lire. Des runes étranges, plus complexes que nos lettres latines et moins équivoques que de simples hiéroglyphes. Le sujet de l’écrit que j’ai sous les yeux m’échappe, protégé par le voile de mon ignorance. La seule supposition qui me semble viable est que ces textes sont rédigés en ancien Lumirien, et qu’ils datent d’une époque se situant entre le moment où les continentaux ont apporté la technologie, et donc l’imprimante, sur l’île et le moment où la culture insulaire a été complètement perdue. Donc il y a… quoi? Soixante ans? Quatre-vingt, peut être?
Enfin, le dernier bouquin que je saisis entre mes doigts me semble bien enfoncée dans l’étagère du meuble. De par son apparence détonante au milieu des autres, mon attention s’arrête dessus. De taille moyenne, celui-ci arbore une couleur grise unique, et une gravure si petite qu’elle me vaut de devoir approcher mon nez pour la déchiffrer. “D53”. Une sorte de code éveillant de plus belle ma curiosité. Cependant, je rencontre une résistance lorsque j’essaye de m’en emparer. Rejetant la faute sur les deux imposants ouvrages l’encadrant, un atlas et une encyclopédie sur la faune et la flore de Lumiris, je tente d’abord d’en extirper ces deux là. Rien n’y fait. Puis, au hasard d’une tentative que j’aurais supposé vaine de retirer le fameux D53 de la bibliothèque, l’ouvrage glisse dans son rangement, basculant vers moi d’environ trente degrés.
Un “clac” sonore retentit. Je fais un pas en arrière, admirant ma trouvaille avec étonnement, alors que la bibliothèque s’écarte du mur. De l’autre côté, se découvre une porte de métal fermement close.
-Regarde ça. Lancé-je à Maxim.
Je m’avance et tente de la bouger. Le cadre d’acier ne bronche pas d’un millimètre. Toquer contre la paroi froide m’indique, au vu du manque de résonance, qu’elle est plus épaisse qu’il n’y parait. Seul un trou à l’emplacement de la serrure semble être le seul moyen de l’ouvrir.
-T’as pas trouvé de clé, des fois, au niveau du bureau?
Jugeant que la question mérite d’être également posée à Meira, j’active une fois de plus le talkie.
-On a trouvé une porte dérobée marquée du code D53. On dirait qu’il faut une clé pour l’ouvrir. Ça vous dit rien?
(c) TakeItEzy
Citation :
Lauriane inspecte la bibliothèque. Elle découvre le “livre D53” au milieu des vrais bouquins et révèle la porte derrière la bibliothèque. Elle interroge Maxim et Meira à ce sujet, pour savoir s’ils n’ont pas trouvé une clé y correspondant.
Aucun mot de passe pour protéger l’ordinateur. C’est à croire que son utilisateur pensait sincèrement que personne ne pourrait y découvrir se qui s’y cachait, ce qui n’était pas vraiment prudent de sa part. Plusieurs documents défilent devant les yeux de Maxim qui tente d’en assimiler l’information en vain. Des images du plan de la centrale électrique ravivent les événements qui s’y sont déroulés. Une photo de l’assassin de Cyrus, Narcisse, apparait ensuite ainsi que des images sur le mont Yukori et les ruines d’Akéos. La voix de Lauriane l’interpelle. Maxim se tourne vers elle pour constater que la jeune femme avait découvert une immense porte métallique verrouillé par une clé que le jeune homme n’avait pas trouvée.
- Malheureusement, je n’ai pas trouvé de clé sur le bureau, par contre, il semblerait que les plans de l’attaque sur la centrale, mais aussi sur le Mont Yukori et les ruines d’Akéos aient été archivés dans cet ordinateur. Il y a aussi la preuve de la mort du Doyen ainsi que son assassin Narcisse. Dit-il en tournant l’écran vers Lauriane.
Valkyrie, intéressée par la fameuse porte métallique devant elle, décida d’utiliser la matière forte sans demandé l’avis de son dresseur. Elle d’arma de son poireau géant et utilisa l’attaque « éclate-roc » dans l’espoir de briser la porte, mais celle-ci était bien plus solide qu’elle n’y paraissait et cette attaque, bien qu’utilise sur les rochers et les pierres, était futile face au métal blindé de cette porte. Après quelques tentatives désespérées, Valkyrie arrêta ses manœuvres à cause de l’épuisement.
- Inutile de gaspiller ton énergie Valkyrie. On va devoir utiliser la manière conventionnelle, soit la déverrouiller. À moins que ton Ténéfix ait la possibilité de passé sous la porte grâce à ses attaques spectres? Proposa Maxim à Lauriane.
Résumé:
Maxim prend connaissance des informations qu’il dit ensuite à Lauriane. Il lui répondit qu’il n’a pas trouvé la clé. Valkyrie s’acharne sur la porte avec l’attaque « Éclate-Roc » en vain. Maxim demande à Lauriane si son Ténéfix peut passer sous la porte avec une attaque spectre.
Après avoir parcouru en long en large et en travers le couloir à la recherche de la fameuse porte D53 sans la trouver, Ombline commence à penser qu’ils feraient mieux de rejoindre l’autre groupe afin d’en discuter. De faire part de leur découverte et avec un peu de chance de trouver la porte de leur côté. Un peu coincée pour le coup, l’herboriste retourne près de Meira. Elle reste silencieuse quelques secondes, se mordant la lèvre puis elle lance un regard presque timide à la doyenne avant d’oser enfin poser les questions qui la tourmente depuis les évènements de la centrale.
“Pourquoi ? Pourquoi avoir caché la vérité ? Pourquoi avoir caché le passé de Lumiris si longtemps à sa population ?”
La voix d’Ombline est basse, presque un murmure, elle n’est même pas sûre que Meira l’aie entendue. Elle ne l’accuse pas de quoi que ce soit, elle n’accuse plus personne. Elle veut juste comprendre. Ses réflexions ne tardent pas à être coupées lorsque, juste à côté de Meira, elle entend Lauriane faire mention de la porte D53. Les deux femmes échangent un regard et Ombline se tourne vers Cadence.
“Visiblement ils ont trouvé, vous devriez les rejoindre pour ouvrir cette fameuse porte et découvrir ce qu’elle cache. Partez devant, je vais aider Bunji à se relever et on vous rejoint dès que possible.”
Rapidement, elle retourne auprès de Bunji et s’accroupit à son côté.
"Ça va Bunji ? Tu peux te lever ? L’autre groupe a trouvé la porte qui correspond à la clé que Cadence a trouvé. On va aller les retrouver, ok ?”
Un léger sourire encourageant termine sa phrase tendit qu’elle aide Bunji à se remettre sur pieds.
Résumé:
- Après avoir cherché la porte en vain, Ombline revient vers Meira et lui demande pourquoi Hestia avait caché le passé de Lumiris tout ce temps, sans savoir si la doyenne lui répondrait ou non. - Elle entend à travers le Talkie Walkie que l'autre groupe a trouvé la porte D53. - Elle suggère à Cadence de les rejoindre pour apporter la clé et retourne chercher Bunji dans la salle des machines.
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