La Vallée caché
RP Onirique
Le monde est vaste et malgré les efforts de tous, restent en grande partie inexplorée. Il n’est pas aisé de couvrir chaque centimètre carré de verdure, d’eau, de ciel et si le cartographier est possible, connaitre tous les endroits cachés du monde restent complexe. Alors il n’est pas rare qu’une perle de paysage ou de pays apparaissent devant soi.
Depuis son retour à Lumiris, le Professeur n’a eu de sens que de faire deux choses : étudier et promouvoir le phénomène naturel de Dynamax et visiter l’île dans tous les sens. Accompagnée de son fidèle Papilusion, et de toute son équipe, elle s’est récemment aventurée dans les Mâchoires de Fer. La fonte de neige commence doucement, mais l’ensemble reste encore assez gelé pour empêcher l’accès à certains endroits mais aussi la circulation sur d’immenses langues glace.
Lourdement chargée et bien couverte, la scientifique marche sous un ciel bleu, limpide, mais le soleil de cette fin d’hiver n’est pas encore assez fort pour la réchauffer. Seul l’effort lui évite de trembler de tous ses membres. Elle prend le temps de s’arrêter pour observer la vue qu’elle sur une belle vallée. De l’autre côté, loin, hors de vue, à plusieurs jours de marches, il y a Ferranium. Mais ce n’est pas son objectif.
Un appareil bipant à la main, Sequoia est à la recherche d’une source d’énergie ténue, cachée dans les replis géologiques de la chaine montagneuse. C’était un coup de chance qu’elle ait trouvée depuis son bureau, mais depuis le temps qu’elle randonne dans la vaste zone des probabilités, la déception l’envahit tout comme la certitude qu’il ne s’agissait que d’une erreur de mesure. Ce n’était pas la première fois qu’elle partait à la recherche d’un artefact de données, d’une source Dynamax qui n’est rien d’autre qu’un sursaut d’énergie atmosphérique, d’une surtension ou d’un faux contact. A chaque fois, la déception avait été grande, car l’île était finalement très pauvre en source d’énergie Dynamax. Une déception tout de même atténuait par les paysages et le plaisir que procure l’effort physique. Bien sûr, ne pas trouver une source Dynamax était bien plus agréable quand on était au bord de la mer, avec la brise pour se rafraîchir, et un marchand de glace pas très loin. Mais marcher dans le froid hivernal était littéralement rafraîchissant.
Quoi qu’il arrive, la Professeure cherchait un lieu pour son dernier campement, avant de prendre le chemin du retour, imaginant son lit moelleux, un chocolat chaud, et un bon repas constitué essentiellement de fromage fondu et d’autres choses réconfortantes. La journée n’était pas encore finie, et elle avançait toujours jusqu’à trouver le repli rocheux qui lui offrirait l’abri pour la nuit.
Elle reprit donc sa marche, mi-marchant, mi-glaçant sur la surface de glace, avec à sa droit, la vallée, à sa gauche une mer de glace, qui ne fondait jamais vraiment, pas entièrement. Seul le bruit de ses pas l’accompagnait, car son équipe était rangé dans leurs balles pour rester à l’abri, lorsqu’un autre son vint s’inventer. Un doux craquement, vite accompagné d’un chœur complet de ses semblables.
Sous les pieds de la chercheuse, la glace faiblissait, des fissures s’étendait et la vitesse de multiplication et de propagation augmentait. La femme baissa les yeux, la peur au ventre et remarqua alors la lueur lointaine qui venait des tréfonds de la glace. Sa première pensée fut qu’elle marchait sur un volcan et que ce dernier était en train d’entrée en irruption. La seconde fut la surprise d’être sur un volcan jusque-là inconnu de tous et la troisième fut un puissant soupir intérieur de désespoir à l’idée d’être là, à découvrir un volcan inconnu, d’être dessus au moment de son irruption et donc de ne pas survivre assez longtemps pour lui donner un nom. Le tout avec son cerveau qui cherchait une solution pour s’en sortir vivante.
Il n’y eut pas de quatrième pensée, car la glace céda sous elle, à cause de son poids et certainement de la chaleur. Elle n’avait eu le temps de ne rien faire avant sa chute et au moment de cette dernière, elle ne put que laisser échapper un petit cri. Sa chute fut courte. Très courte, mais ses genoux n’apprécièrent pas vraiment et cédèrent sous son poids. Puis la pente, avec l’aide de la gravité, firent le reste. Sequoia fit une chute de quelques mètres et dégringola une pente sur plus de cent mètres, rebondissant, se cognant à des rochers, roulant jusqu’à ce qu’elle s’arrête. Elle avait mal partout, le tournis, et était convaincue de s’être cassée quelque chose. Mais après vérification immobile, la douleur renfloua lentement, au même titre que le tournis et cette envie impérieuse de rendre tout son estomac. Elle bougea timidement un bras, puis l’autre, une jambe, l’autre jambe sans douleur autre que celles des bleus et des contusions. Elle se redressa à quatre pattes avec prudence et commença à avoir chaud. Elle craignit alors d’avoir une hémorragie interne, se demandant alors si on avait chaud quand on avait une hémorragie interne.
Elle tourna la tête lentement pour voir où elle avait bien pu atterrir et constater que son cou allait bien. Et c’et à ce moment qu’elle se demanda si elle n’avait pas pris un coup sur la tête, ou si elle n’était pas morte puis finalement se laissa tomber sur les fesses pour contempler l’improbable spectacle qui s’étendait devant elle.
La source de lumière n’était pas un volcan mais un Galopa. Un Galopa gigantesque, qui marchait au cœur d’une vallée verte, fleurie et arborée comme dans un printemps de rêve et de merveille. La chaleur venait de cet environnement abrité. Bouche bée, elle regarda l’immense Pokémon parcourir la plaine avant qu’il ne disparaisse en rétrécissant, dans un éclair de lumière. Après un moment d’ébahissement, elle entend enfin le bip énervé de son appareil tombé près d’elle. Elle n’avait pas vraiment besoin de lui pour savoir qu’elle avait trouvé sa mystérieuse source d’énergie et que cette source permettait à des Pokémons de Dynamaxer.
Lentement, elle se leva et s’avança, prudemment dans cet improbable écrin de verdure. Elle y passa une nuit avant de repartir. A son retour dans la civilisation humaine et proclama avoir trouvé une source Dynamax naturelle et qu’elle était prête à monter une équipe pour l’étudier de plus près.
Mais immédiatement d’autres voix s’élevèrent. Certes, une source dynamax était intéressante, mais la zone dont elle parle est un espace privilégié, unique et surtout, libre de l’impact des hommes. Personne n’en connaissait l’existence, officiellement en tout cas, puisque certains membres Mistral, très rares et très spécifiques en connaissaient l’emplacement. C’était une réserve, en plus d’être un lieu secret. Certains historiens ont croisé des légendes parlant de pareils lieux et ses légendes parlaient d’incroyables gardiens, des juges acceptants ou non, le visiteur et le punissant toujours pour sa venue.
On s’enflamme sur tous les médias. Pour le bien de la science, il fallait aller étudier cette source et ces Pokémons de plus près, car c’était un écosystème unique, avec ses propres règles. Pour le bien de l’île, on devait aussi essayer d’exploiter cette énergie, dans le respect des lieux certes, mais l’exploiter tout même, car on manquait toujours d’énergie. Par respect pour les traditions, il fallait interdire purement et simplement l’accès aux lieux, et punir quiconque y entrerait afin de préserver la vie de ces Pokémons et des traditions des natifs. Pour des raisons d’écologies, rien ne devait venir perturber, même légèrement cet endroit, et surtout pas des activités humaines.
Et malgré tout ça, on se prépare pour des expéditions dans la région. Pour voir un Pokémon sauvage géant, pour voir ce jardin d’Eden même de loin. On s’équipe pour repousser les intrus. On s’équipe pour étudier les lieux. On s’équipe pour voir le potentiel de l’endroit.
Et vous, qu’allez-vous faire ?
Explications
La Professeure Sequoia a découvert un espace protégé et inconnu de tous, et en son centre, une puissante source Dynamax. C’est l’occasion rêvée d’étudier le phénomène et plein d’autres choses, mais aussi de venir perturber et détruire un espace unique et libre d’humanité, jusqu’à maintenant.
Il va y avoir de nombreuses expéditions, pour de multiples raisons pour se rendre dans cette vallée magique. Vous êtes libre d’y envoyer vos personnages pour la raison de votre choix. Cependant, qu’importe la raison, il y aura des conséquences.
En effet, les mystérieux gardiens des légendes existent bel et bien. Il ne s’agit pas moins de Darkrai et Cresselia. Si la Professeure Sequoia a pu entrer et sortir sans encombre, elle sera l’exception.
Dans le sujet dédié, vous ouvrirez un sujet, seul ou à plusieurs (trois personnes maximum) puis viendrez ici, faire une demande de modération avant d’entrer dans la vallée cachée. Dans vos premiers postes, vous décrirez clairement la raison de votre venue, vos intentions.
Car les gardiens veillent et ils vous jugeront. Cauchemars ou Rêves vous attendent là-bas, selon que vos intentions sont jugés bonnes… ou mauvaise.
Pour demander une modération, veuillez utiliser le formulaire C26-4P01 suivant :
Depuis son retour à Lumiris, le Professeur n’a eu de sens que de faire deux choses : étudier et promouvoir le phénomène naturel de Dynamax et visiter l’île dans tous les sens. Accompagnée de son fidèle Papilusion, et de toute son équipe, elle s’est récemment aventurée dans les Mâchoires de Fer. La fonte de neige commence doucement, mais l’ensemble reste encore assez gelé pour empêcher l’accès à certains endroits mais aussi la circulation sur d’immenses langues glace.
Lourdement chargée et bien couverte, la scientifique marche sous un ciel bleu, limpide, mais le soleil de cette fin d’hiver n’est pas encore assez fort pour la réchauffer. Seul l’effort lui évite de trembler de tous ses membres. Elle prend le temps de s’arrêter pour observer la vue qu’elle sur une belle vallée. De l’autre côté, loin, hors de vue, à plusieurs jours de marches, il y a Ferranium. Mais ce n’est pas son objectif.
Un appareil bipant à la main, Sequoia est à la recherche d’une source d’énergie ténue, cachée dans les replis géologiques de la chaine montagneuse. C’était un coup de chance qu’elle ait trouvée depuis son bureau, mais depuis le temps qu’elle randonne dans la vaste zone des probabilités, la déception l’envahit tout comme la certitude qu’il ne s’agissait que d’une erreur de mesure. Ce n’était pas la première fois qu’elle partait à la recherche d’un artefact de données, d’une source Dynamax qui n’est rien d’autre qu’un sursaut d’énergie atmosphérique, d’une surtension ou d’un faux contact. A chaque fois, la déception avait été grande, car l’île était finalement très pauvre en source d’énergie Dynamax. Une déception tout de même atténuait par les paysages et le plaisir que procure l’effort physique. Bien sûr, ne pas trouver une source Dynamax était bien plus agréable quand on était au bord de la mer, avec la brise pour se rafraîchir, et un marchand de glace pas très loin. Mais marcher dans le froid hivernal était littéralement rafraîchissant.
Quoi qu’il arrive, la Professeure cherchait un lieu pour son dernier campement, avant de prendre le chemin du retour, imaginant son lit moelleux, un chocolat chaud, et un bon repas constitué essentiellement de fromage fondu et d’autres choses réconfortantes. La journée n’était pas encore finie, et elle avançait toujours jusqu’à trouver le repli rocheux qui lui offrirait l’abri pour la nuit.
Elle reprit donc sa marche, mi-marchant, mi-glaçant sur la surface de glace, avec à sa droit, la vallée, à sa gauche une mer de glace, qui ne fondait jamais vraiment, pas entièrement. Seul le bruit de ses pas l’accompagnait, car son équipe était rangé dans leurs balles pour rester à l’abri, lorsqu’un autre son vint s’inventer. Un doux craquement, vite accompagné d’un chœur complet de ses semblables.
Sous les pieds de la chercheuse, la glace faiblissait, des fissures s’étendait et la vitesse de multiplication et de propagation augmentait. La femme baissa les yeux, la peur au ventre et remarqua alors la lueur lointaine qui venait des tréfonds de la glace. Sa première pensée fut qu’elle marchait sur un volcan et que ce dernier était en train d’entrée en irruption. La seconde fut la surprise d’être sur un volcan jusque-là inconnu de tous et la troisième fut un puissant soupir intérieur de désespoir à l’idée d’être là, à découvrir un volcan inconnu, d’être dessus au moment de son irruption et donc de ne pas survivre assez longtemps pour lui donner un nom. Le tout avec son cerveau qui cherchait une solution pour s’en sortir vivante.
Il n’y eut pas de quatrième pensée, car la glace céda sous elle, à cause de son poids et certainement de la chaleur. Elle n’avait eu le temps de ne rien faire avant sa chute et au moment de cette dernière, elle ne put que laisser échapper un petit cri. Sa chute fut courte. Très courte, mais ses genoux n’apprécièrent pas vraiment et cédèrent sous son poids. Puis la pente, avec l’aide de la gravité, firent le reste. Sequoia fit une chute de quelques mètres et dégringola une pente sur plus de cent mètres, rebondissant, se cognant à des rochers, roulant jusqu’à ce qu’elle s’arrête. Elle avait mal partout, le tournis, et était convaincue de s’être cassée quelque chose. Mais après vérification immobile, la douleur renfloua lentement, au même titre que le tournis et cette envie impérieuse de rendre tout son estomac. Elle bougea timidement un bras, puis l’autre, une jambe, l’autre jambe sans douleur autre que celles des bleus et des contusions. Elle se redressa à quatre pattes avec prudence et commença à avoir chaud. Elle craignit alors d’avoir une hémorragie interne, se demandant alors si on avait chaud quand on avait une hémorragie interne.
Elle tourna la tête lentement pour voir où elle avait bien pu atterrir et constater que son cou allait bien. Et c’et à ce moment qu’elle se demanda si elle n’avait pas pris un coup sur la tête, ou si elle n’était pas morte puis finalement se laissa tomber sur les fesses pour contempler l’improbable spectacle qui s’étendait devant elle.
La source de lumière n’était pas un volcan mais un Galopa. Un Galopa gigantesque, qui marchait au cœur d’une vallée verte, fleurie et arborée comme dans un printemps de rêve et de merveille. La chaleur venait de cet environnement abrité. Bouche bée, elle regarda l’immense Pokémon parcourir la plaine avant qu’il ne disparaisse en rétrécissant, dans un éclair de lumière. Après un moment d’ébahissement, elle entend enfin le bip énervé de son appareil tombé près d’elle. Elle n’avait pas vraiment besoin de lui pour savoir qu’elle avait trouvé sa mystérieuse source d’énergie et que cette source permettait à des Pokémons de Dynamaxer.
Lentement, elle se leva et s’avança, prudemment dans cet improbable écrin de verdure. Elle y passa une nuit avant de repartir. A son retour dans la civilisation humaine et proclama avoir trouvé une source Dynamax naturelle et qu’elle était prête à monter une équipe pour l’étudier de plus près.
Mais immédiatement d’autres voix s’élevèrent. Certes, une source dynamax était intéressante, mais la zone dont elle parle est un espace privilégié, unique et surtout, libre de l’impact des hommes. Personne n’en connaissait l’existence, officiellement en tout cas, puisque certains membres Mistral, très rares et très spécifiques en connaissaient l’emplacement. C’était une réserve, en plus d’être un lieu secret. Certains historiens ont croisé des légendes parlant de pareils lieux et ses légendes parlaient d’incroyables gardiens, des juges acceptants ou non, le visiteur et le punissant toujours pour sa venue.
On s’enflamme sur tous les médias. Pour le bien de la science, il fallait aller étudier cette source et ces Pokémons de plus près, car c’était un écosystème unique, avec ses propres règles. Pour le bien de l’île, on devait aussi essayer d’exploiter cette énergie, dans le respect des lieux certes, mais l’exploiter tout même, car on manquait toujours d’énergie. Par respect pour les traditions, il fallait interdire purement et simplement l’accès aux lieux, et punir quiconque y entrerait afin de préserver la vie de ces Pokémons et des traditions des natifs. Pour des raisons d’écologies, rien ne devait venir perturber, même légèrement cet endroit, et surtout pas des activités humaines.
Et malgré tout ça, on se prépare pour des expéditions dans la région. Pour voir un Pokémon sauvage géant, pour voir ce jardin d’Eden même de loin. On s’équipe pour repousser les intrus. On s’équipe pour étudier les lieux. On s’équipe pour voir le potentiel de l’endroit.
Et vous, qu’allez-vous faire ?
Explications
La Professeure Sequoia a découvert un espace protégé et inconnu de tous, et en son centre, une puissante source Dynamax. C’est l’occasion rêvée d’étudier le phénomène et plein d’autres choses, mais aussi de venir perturber et détruire un espace unique et libre d’humanité, jusqu’à maintenant.
Il va y avoir de nombreuses expéditions, pour de multiples raisons pour se rendre dans cette vallée magique. Vous êtes libre d’y envoyer vos personnages pour la raison de votre choix. Cependant, qu’importe la raison, il y aura des conséquences.
En effet, les mystérieux gardiens des légendes existent bel et bien. Il ne s’agit pas moins de Darkrai et Cresselia. Si la Professeure Sequoia a pu entrer et sortir sans encombre, elle sera l’exception.
Dans le sujet dédié, vous ouvrirez un sujet, seul ou à plusieurs (trois personnes maximum) puis viendrez ici, faire une demande de modération avant d’entrer dans la vallée cachée. Dans vos premiers postes, vous décrirez clairement la raison de votre venue, vos intentions.
Car les gardiens veillent et ils vous jugeront. Cauchemars ou Rêves vous attendent là-bas, selon que vos intentions sont jugés bonnes… ou mauvaise.
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